jeudi 30 avril 2015

Musique et générations

— Non, dis-je à ma soeur de  presque 14 ans, ne prends pas ton lecteur mp3, on va mettre de la musique dans la voiture.
— Heu, d'accord, mais... pas de la musique de vieux, hein?
(Je ne sais pas si elle faisait allusion à Jean-Jacques Goldman, Johnny Cash ou Chopin)
(Les trois, j'imagine)

mercredi 29 avril 2015

Cartes postales

Explorer une grotte ou des ruines gallo-romaines, faire la course sur la route sans craindre les voitures ou comprendre que l'eau peut creuser la roche au point de faire un trou au milieu de la montagne... Je dois l'admettre, les vacances, ça a aussi du bon.
(Pour les enfants, je veux dire.)
(Ah, zut, la mère indigne en moi n'a pas pris de vacances, elle...)





lundi 27 avril 2015

Vacances en maison d'autrui

Parmi les petits problèmes qui peuvent se présenter quand on va en vacances dans une maison quasi inconnue, il y a :
- le chauffage qui refuse de s'allumer,
- les courses où on oublie le papier toilette,
- la machine à laver qui tourne trois heures... sans eau,
- le fouet introuvable au moment de faire une béchamel pour le gratin de chou-fleur (tout comme le plat à gratin, d'ailleurs),
- l'étendoir à linge bien trop petit pour sept,
- les oreillers d'une dimension différente que les taies apportées...
Voilà, à part ça tout va bien, juste ce serait bien d'avoir un peu de beau temps parce que sinon on va tous finir par se taper dessus, merci.

jeudi 23 avril 2015

Pense-bête

Nous partons demain passer une semaine dans la maison de campagne de ma grand-mère, au sud de la France. Cela fait au moins six ans que nous n'y sommes pas allés – nous n'étions que trois, à l'époque. Dernières recommandations de ma grand-mère :
— Tu emportes des draps, hein ? Sinon ça en fera vraiment beaucoup à laver, pour les suivants...
— Oui, ne t'inquiète pas.
— Et prends de quoi faire un dîner rapide en arrivant : il n'y a pas grand-chose dans le garde-manger.
— Oui, j'y ai pensé.
— Et aussi...
— Ne t'en fais pas, voyons, j'ai préparé un long pense-bête, j'ai tout noté : les livres, les jouets, les pulls, les chaussons, la barrière de lit pour le Filou, les couettes, le pique-nique, la carte routière, les lunettes de soleil, les médicaments pour les enfants...
— Et les clefs ?
— ...
— Les clefs de la maison que je t'ai données ?
— Ah oui, tiens, ce serait bien de prendre les clefs...

(Je ne veux même pas m'imaginer arriver là-bas, après avoir conduit pendant 800 kilomètres, pour me retrouver à la porte, à 8h du soir, avec mes gamins...)

mercredi 22 avril 2015

En toute simplicité

Je vais chercher le Filou chez l'assistante maternelle, accompagnée des Things.
— Bonjour les enfants ! les salue l'ass-mat.
— Pas "les enfants" ! corrige le Filou. Akit et Lala !
(Un jour, il saura prononcer leur nom correctement. On y croit.)
L'ass-mat rit :
— Oui, je sais comment ils s'appellent, merci. Et toi, tu es qui, toi ?
— Moi n'a beau blond, moi.
(On est tous modestes, chez nous : c'est de famille...)

lundi 20 avril 2015

A bas les vacances scolaires !

Un petit-déjeuner, un déjeuner, un goûter, un dîner à préparer ; deux lessives, du tri de vêtements, un lave-vaisselle à vider, des courses en ligne ; un peu de jardinage, un peu de ménage, un peu de rangement ; des nez à moucher, des larmes à essuyer, des cris à faire taire, des activités à distribuer, une culotte à changer ("Maman, a fait pipi, moi !"), des sanctions à donner, des angoisses à calmer ("Maman, à Paris, il y a des météorites ?")...

Et le pire du pire : pendant la seule heure de tranquillité dont j'ai bénéficié, celle où j'ai collé les gamins devant un dessin animé, en début d'après-midi, je me suis endormie sur mon manuscrit.

Forcément, là, il est 23h, et après avoir répondu à trois ou quatre emails professionnels ou administratifs, j'ai à peine traduit quelques paragraphes.

Je ne sais pas si vous avez suivi les disputes au sujet de la date des vacances scolaires de printemps (en gros, l'année prochaine, elles seront plus tôt dans l'année, pour que quelques veinards puissent retourner au ski ; et tant pis pour ceux qui préfèrent avoir des températures plus douces et des journées plus longues ; et tant pis aussi pour les gamins qui auront six semaines entre les vacances d'hiver et celles de printemps, puis onze semaines de suite entre celles de printemps et celles d'été...). En tous cas, moi, au terme de cette première journée de vacances scolaires, j'ai une proposition à faire : si on les supprimait ?

dimanche 19 avril 2015

Angoisses du soir

21h, je couche Mr Thing Two :
— Maman, à Paris, il peut jamais jamais jamais y avoir le feu ?
Ça fait environ trois semaines qu'il ont fait une répétition de la sirène anti-incendie à l'école maternelle, et que tous les soirs, je dois lui promettre que non, la maison ne brûlera pas pendant la nuit avec lui dedans.

21h30, je vais dire bonne nuit au Grand :
— Maman, nos vacances, la semaine prochaine, ce sera où, exactement ?
— Dans le Sud-ouest. Pas loin des Pyrénées. On ira faire des balades dans la montagne...
— Mais dans les Pyrénées, il y a des ours, non ?
Suivent dix bonnes minutes pendant lesquelles j'explique que les ours n'ont aucune raison de s'attaquer à des humains s'ils ne se sentent pas menacés et ne détectent pas l'odeur de nourriture.

22h, le Filou se met à pleurer dans son lit :
— A bobo, revenu, agade !
Et je dois allumer la lumière, et lui prouver que si la croûte de sa petite coupure au doigt est tombée, ce n'est pas parce que le bobo est revenu, mais parce qu'une peau toute neuve a poussé dessous et que donc il est quasiment guéri.

22h15, je me plains à Darling :
— Mais franchement, qu'est-ce qu'ils sont, les garçons de cette famille, à être tous aussi angoissés ?
— C'est parce qu'ils ont conscience des dangers. C'est très bien, c'est un signe d'intelligence.


J'en conclus que Miss Thing One et moi sommes bêtes. À moins qu'il y ait une autre explication ?
(Que les psys qui me lisent ne se fatiguent pas à répondre, c'est une question rhétorique...)

samedi 18 avril 2015

6 kilos de corn-flakes


Je ne sais pas encore si c'est moi qui ai commis une erreur, ou si c'est mon supermarché en ligne. A première vue, les deux : apparemment, va savoir comment, j'ai commandé cinq paquets d'un coup au lieu d'un seul. Et le livreur, sympa, en a ajouté trois de plus.
Huit paquets de céréales, donc. Format familial. 750g, ça paraît peu, mais chaque boîte est plus grosse que le plus gros de mes dictionnaires.
Petit calcul :
750g x 8 =  6 kg de corn-flakes.
Sachant que le Grand est à peu près le seul à en manger, disons 60g par petit-déj, soit le double d'une "portion" officielle (certes, ça ne pèse pas très lourd, mais tout de même, 30g, c'est ridicule, non ?), cela nous fait assez de céréales pour un peu plus de trois mois, donc.
Qui sait, peut-être va-t-il enfin arrêter de râler quand ses frères et sœur quémanderont une petite poignée de "ses" céréales ?


PS : Oui, c'est un des produits que je ne prends pas en bio, parce que je n'arrive pas à trouver des corn-flakes bio qui ne deviennent pas de la bouillie au bout de vingt secondes dans du lait ; et cette marque-ci (en théorie réservée aux femmes qui "font attention", mais le Grand ne s'en soucie guère) est sucrée juste ce qu'il faut, ni trop ni trop peu. Mais si vous avez des suggestions pour la remplacer –  dans trois mois, bien sûr –, ça m'intéresse.

vendredi 17 avril 2015

BAT

Quand une traduction est achevée, qu'on l'a relue, corrigée, qu'on a fait les derniers choix, qu'on a traqué les coquilles et les répétitions, et qu'on l'a enfin envoyée à l'éditeur, ce n'est pas terminé – normalement. Car pendant qu'on commence autre chose et qu'on attend impatiemment des sous, l'éditeur, lui, lit le texte lui-même et l'envoie à des correcteurs. Ensuite, il y a trois cas de figure :

Il y a les éditeurs "normaux", qui envoient au traducteur le manuscrit corrigé et/ou les épreuves, ce qui permet au traducteur de valider (ou pas) les corrections proposées.
(On dit que le traducteur donne alors son BAT : Bon à tirer.)

Il y a les éditeurs goujats, qui "oublient" d'envoyer les épreuves même quand on les relance plusieurs fois, jusqu'au jour où le traducteur surpris reçoit le bouquin imprimé et découvre avec stupéfaction qu'un correcteur trop zélé, ou peut-être un stagiaire, a remplacé "Il était en vacances" par "Il se trouvait en vacances" pour éviter la répétition du verbe être, ou a changé l'agenouilloir en prie-dieu, terme plus commun, sans doute, mais qui tombe vraiment mal dans ce roman de fantasy ou le peuple adore exclusivement... une déesse.

Et puis il y a les éditeurs vieille école, qui vous font venir dans leurs locaux pour discuter point par point avec vous de chaque modification suggérée, et estiment que, puisque vous signez cette traduction de votre nom, vous avez le droit ultime de décider si oui ou non, le héros peut tapoter contre la vitre au lieu de tapoter contre la fenêtre.

Franchement, ça ne m'est arrivé que deux fois, et je n'en reviens toujours pas...

jeudi 16 avril 2015

Ça plane pour moi

Depuis des années, à chaque fois que je vais faire du ski, je louche du côté des parapentes. Et à chaque fois, quand j'en parle à Darling ou à ma mère, je me fais enguirlander sur le mode "Tu es complètement folle, c'est super dangereux, attends au moins que tous tes enfants soient adultes, espèce d'inconsciente". Je renonce donc à chaque fois, tout en me disant que peut-être, un jour, si je vais skier toute seule, je me laisserai tenter, sans prévenir personne pour que personne ne s'inquiète...
Ma mère a dû le sentir, et faire une étude d'accidentologie comparée, car l'année dernière, pour mon anniversaire, elle m'a offert un bon pour un vol d'initiation en planeur.

L'idée m'a beaucoup plu, mais je n'ai pas eu le temps d'y aller avant l'été. L'automne et l'hiver n'étant pas des saisons très adaptées à ce genre de sport, ce n'est qu'il y a quelques semaines que je me suis à nouveau penchée sur la question et que j'ai choisi une date. Et, mon père adoptif ayant très gentiment accepté de m'accompagner en voiture (l'aérodrome se trouve à quelques kilomètres de Coulommiers, assez loin de Paris, et pas vraiment accessible en transports en commun), j'y suis enfin allée hier.

Après avoir visité Coulommiers et soigneusement vérifié où se trouvait l'hôpital – on ne sait jamais –, nous sommes donc arrivés en début d'après midi à l'aérodrome, où nous avons rencontré une bande de joyeux bénévoles passionnés et tous très sympathiques Nous sommes restés près de deux heures et demi à l'aérodrome : nous avions été avertis qu'il fallait savoir être patient, et qu'il y avait beaucoup de temps morts (attente d'un vent favorable, attente du câble de remorquage, trajet jusqu'à la piste, décollage chacun son tour, etc.) Cela dit, nous ne nous sommes pas ennuyés, car nous en avons profité pour apprendre plein de choses.

Les planeurs ont été sortis du hangar et remorqués par une "golfette" jusqu'à la piste. Pour décoller, ils ne sont pas tractés par un avion à moteur comme je le croyais, mais par un câble d'un kilomètre et demi de long qui se trouve à l'autre bout de la piste et qui s'enroule autour d'un treuil (ce qui est moins cher – et accessoirement, bien plus écologique).

Devant le hangar. Les planeurs pèsent moins de 300 kg.
La golfette qui remorque le planeur jusqu'à la piste.
Les ailes sont démontables : utile s'il faut transporter l'engin.
Le décollage est très très rapide, et procure une sensation incroyable, un peu comme les montagnes russes : le planeur passe de l'arrêt à 200 km/h en quelques secondes, et part tout de suite à 45°. Une fois qu'on est là-haut, le câble se détache, et le pilote (vous vous en doutez, j'étais dans un planeur biplace) n'a plus qu'à essayer de trouver des vents ascendants pour rester dans les airs le plus longtemps possible.
Le panneau de commandes. La théorie est assez simple.
Décollage. On ne voit pas le câble, très fin.
Il est parti !

En théorie, il est tout à fait possible de parcourir plusieurs centaines de kilomètres, surtout en été, quand les vents sont chauds ; la seule limite est l'interdiction de voler la nuit. Mais un vol d'initiation dure plutôt entre 20 et 30 minutes, entre autres parce que les pilotes savent par expérience que quand on n'est pas habitué, on peut assez vite avoir la nausée à force de monter et descendre et virer à longueur de temps... Le monsieur qui m'accompagnait n'arrêtait pas de me demander des nouvelles de mon estomac, et quand, au bout d'un bon quart d'heure, au lieu de lui répondre tout de suite "Pas de problème" comme les autres fois, j'ai bredouillé un "Heu...", il a hâtivement conclu :
— Je vais me poser, dans cinq minutes on est au sol !

Une vue imprenable, bien sûr...
Si nécessaire, le pilote peut atterrir dans un champ.

En conclusion, c'était une expérience vraiment intéressante, et même si je ne crois pas que j'y retournerai, je peux tout à fait comprendre qu'on devienne accro. Ce doit être particulièrement agréable d'être seul, sans aucun moteur ni rien d'autre que l'air pour vous soutenir, dans le silence ou presque (le vent siffle assez fort), libre de sa trajectoire. Une idée vraiment originale de cadeau, un grand moment dont on se souviendra. Merci encore à ma mère qui a eu cette idée et à mon père adoptif qui m'a emmenée !


PS : L'un des instructeurs, à qui j'explique que ma mère m'a sans doute offert ce vol pour que je renonce à mon projet de parapente :
— Ah oui, elle a raison, c'est dangereux. Je n'ai jamais eu d'accident en planeur, c'est vraiment rare, sauf pendant les compétitions ou quand on fait de la voltige ; par contre, j'ai eu un accident de parapente il y a quelques années, je suis tombé dans un ravin, bilan : deux mois et demi dans le coma...

Bon, d'accord. J'attendrai au minimum que le Filou soit majeur, alors.


mardi 14 avril 2015

Une journée ordinaire

Je pourrais vous raconter ça de la manière suivante :

Oh la la, aujourd'hui j'ai fait un footing de huit kilomètres, et puis j'ai traduit deux chapitres entiers, sans parler des deux lessives et du ménage et des allers-retours jusqu'à l'école et des repas à préparer pour six, et j'ai aussi tondu et arraché des mauvaises herbes, je suis épuisée, la vie est dure.

Mais la vérité, c'est que :

- Je me suis régalée à courir dans la forêt, où les oiseaux chantaient si fort et la lumière était si belle que j'en ai oublié ma fatigue et que j'ai trouvé ça beaucoup plus facile que d'habitude ;
- Comme j'étais encore loin de chez moi au bout d'une heure de course, j'ai pris un vélib pour rentrer, et j'ai pédalé joyeusement en chantant à tue-tête sur une piste cyclable bien agréable ;
- Dans la foulée, j'ai passé la tondeuse pour le plaisir de respirer le parfum de l'herbe fraîche, et je me suis encore une fois félicitée d'avoir choisi une tondeuse manuelle qui ne fait aucun bruit et ne produit aucune mauvaise odeur ;
- Après la douche, pour la première fois de la saison, j'ai profité des températures estivales pour mettre un T-shirt à manches courtes ;
- La course du matin m'avait mise de si bonne humeur que même en me mettant au travail vers 11h, une fois les tâches ménagères expédiées, j'ai réussi à abattre autant de pages de traduction que prévu avant 16h, ce dont je suis très fière ;
- Après être allée chercher les enfants, à pied pour les Things, à vélo pour le Filou, et après avoir pris un goûter bien mérité à base de digestive biscuits maison, j'ai encore jardiné une petite heure, m'extasiant à chaque instant sur ce jardin qui revit (mon cerisier bébé vient d'avoir ses premières fleurs ! Ma rhubarbe grandit pour de bon ! Mes tulipes sont splendides ! Mes petits groseilliers sont en bourgeons ! Même la pelouse que j'ai semée a l'air de vouloir pousser, cette fois !)
- Pour le dîner, j'ai fait mes pâtes préférées (lardons/oignons/comté) – mais tout va bien, j'ai grignoté une carotte crue en entrée pour faire taire ma mauvaise conscience ;
- Et après avoir traduit un chapitre de plus, je vais à présent aller me coucher en rêvant à l'aventure que je vais vivre demain*.

Une journée ordinaire, mais qui ressemble au bonheur.

*A suivre !

lundi 13 avril 2015

Mousse au chocolat au jus de pois chiche

C'est une copine qui m'a signalé ça (merci !). A l'époque où j'avais une vingtaine de blogs de cuisine ans mes marque-pages / favoris et où je les lisais religieusement tous les jours, je n'aurais pas pu rater cette trouvaille, mais ces derniers temps, je m'y promène beaucoup moins souvent, donc ça m'avait échappé. Figurez-vous que quelqu'un a eu l'idée assez, heu... étonnante de remplacer des blancs d'oeufs par du jus de cuisson de pois chiche dans des préparations où les blancs doivent être montés en neige.
Si. Je vous jure.
Complètement dingue, hein ?
Vous pensez bien que je ne pouvais pas ne pas essayer.

Et alors ?
Et alors, ça fonctionne parfaitement. Croix de bois, croix de fer.
D'abord, il a fallu que j'achète des pois chiche : j'en avais, mais secs, et ça prend environ trois jours pour les faire cuire, donc je n'avais pas la patience d'attendre. Un bocal, donc, dont j'ai récupéré avec beaucoup de soin le jus pâle et peu ragoûtant (mais il faut bien dire que des blancs tout seul, ce n'est pas très ragoûtant non plus) (ce n'est même pas blanc, d'ailleurs) (ma sœur en visite l'autre jour a cru que je conservais un échantillon d'urine au frigidaire dans un petit bocal) (miam). J'ai mis le jus dans le bol de mon robot, et j'ai fouetté. Et quelques minutes plus tard, j'avais un truc qui ressemblait à s'y méprendre à des blancs en neige. Promis. Ayant fait fondre du chocolat à côté, j'ai donc pu faire une mousse au chocolat sans œufs ni crème fouettée. C'est fou, non ? Et je vous jure que la mousse était parfaite. Très ferme, et délicieuse. On ne sent pas une seconde le goût du pois chiche.

Alors, pour tout vous avouer, moi, je ne suis pas vegan ou végétalienne ou même végétarienne, donc manger des œufs (bio-et-provenant-de-poules-élevées-en-liberté, bien sûr), ça ne me dérange pas du tout. Même en m'expliquant qu'en fait ce ne sont pas des œufs mais des ovules non fécondés, soit l'équivalent de nos règles, vous n'arriverez pas à me dégoûter. (Ah bon, vous, si ?) (Comment ça, je vous ai coupé l'appétit pour la deuxième fois en dix lignes ?). Néanmoins, je vois deux intérêt à cette expérience :
- D'abord, c'est bien sympa pour les allergiques. Certaines blogueuses ont même réalisé des macarons ou des meringues. Si j'avais un gamin allergique aux œufs, je serais ravie d'avoir un substitut.
- Et ensuite, personnellement, je ne fais jamais de mousse au chocolat parce qu'il faut des œufs extra-frais, et les miens ne le sont jamais (c'est un mystère, comme les chaussettes dépareillées : à chaque fois que j'achète des œufs extra-frais, en quelques jours à peine, un lutin me les vole et me les remplace par des œufs vieux d'une semaine) (je ne vous ai jamais parlé de mes problèmes de planification en cuisine, si ?).

Donc voilà, maintenant, nous pourrons manger une mousse au chocolat même sans œufs extra-frais.
Il suffira que je pense à acheter un bocal de pois chiche, ce qui n'est pas gagné.

Parce que oui, je ne vous ai pas tout dit : ayant lu que ça devait fonctionner avec d'autres légumineuses, y compris des légumineuses sèches cuites à la maison, je me suis empressée de faire cuire une énorme quantité de haricots rouges et de récupérer le jus de cuisson assez épais ainsi obtenu. J'ai fouetté, fouetté, fouetté. Cela n'a rien donné. J'ai juste fait des taches rougeâtres partout dans ma cuisine. Donc de deux choses l'une : soit ça ne fonctionne pas avec toutes les légumineuses, et il faut déterminer lesquelles ; soit mon jus de cuisson n'était pas assez concentré, ou alors il y a une autre manip à faire avec avant que ça ressemble au jus qu'on trouve dans les bocaux du commerce.
D'autres expériences à tenter, donc. J'ai hâte.

En attendant, qui veut venir dîner chez moi un de ces jours ? Au menu : tartines de houmous et chili con carne...

dimanche 12 avril 2015

Anniversaire des Things

Première vraie fête d'anniversaire pour les Things, cet après-midi (l'année dernière, une seule copine était venue, donc ça ne compte pas vraiment). Je ne remercierai jamais assez ma sœur d'être venue m'apporter son soutien d'ex-animatrice de colos et centres aérés. Mon père adoptif était également là, mais en qualité de jardinier (qu'il soit mille fois remercié, lui aussi : je n'ose pas imaginer ce que serait mon jardin sans son aide).
Les temps forts de cette journée pas tout à fait ordinaire :
- La grasse matinée générale de la famille (c'est bien simple, quand je me suis levée à 8h30, j'étais la première) (certes, c'est une grasse matinée relative, mais tout de même) ;
- Le déjeuner dans le jardin, au soleil, pour la première fois de l'année, avec une énorme marmite de pâtes qui a disparu aussi vite que les mauvaises herbes sous les coups de binette du jardinier en chef ;
- Le moment où j'ai fait tomber, du haut d'un escabeau, une boîte contenant au bas mot 150 petits œufs en chocolat (reste de Pâques) (oui, j'en avais acheté trop) et où j'ai eu un tel fou-rire que j'ai dû m'asseoir par terre dans la cuisine au milieu des œufs qui avaient roulé partout ;
- L'arrivée des quatre jeunes invités en début d'après-midi, avec un niveau de décibel multiplié par douze en autant de minutes ;
- Le moment où, après une partie de cache-cache, une de "chat-couleur", une de "chat-famille" et une de course en sac, ma sœur et moi avons réalisé que seuls trois quarts d'heure s'étaient écoulés, et qu'il fallait encore occuper les gamins pendant plus de deux heures (l'année prochaine, juré, je prévois des activités) ;
- Les dix bougies soufflées sur les deux gâteaux (l'un au chocolat, l'autre aux framboises), si vite que nous n'avons même pas eu le temps de prendre une photo ;
- Les deux poupées simili-Barbie déballées coup sur coup par Miss Thing One, pendant que Mr Thing Two recevait des guerriers et des super-héros (que tous ceux qui craignent qu'on ne bouscule les stéréotypes de genre se rassurent, tout va très bien) ;
- L'arrosage en fin de journée, après le départ de tout le monde, qui m'a permis de m'entendre à nouveau penser, au milieu des arbres et plantes qui se développent presque à vue d’œil ;
- Le dîner vite expédié, au cours duquel le Filou n'est même pas venu s'asseoir à table, car il avait dévoré environ l'équivalent de deux paquets de bonbons entre 16h et 18h ;
- Le coup de téléphone d'une amie à 21h15, juste au moment où j'allais proposer à Darling de regarder un film (dans la mesure du possible, je ne travaille pas le dimanche soir), qui m'a forcée de me pencher sur des problèmes d'organisation estivale dont je ne suis sortie qu'une heure plus tard.

Allez, encore un chapitre ou deux de Harry Potter (décidément, je n'aime pas trop le cinquième, L'ordre du Phoenix), et je déclare la journée terminée. Avec un peu de chance, la nuit sera moins mouvementée que celle d'il y a exactement cinq ans...


samedi 11 avril 2015

Moi veux de l'or !

— Moi-veux-de-lor ! MOI-VEUX-DE-LOR !!!
Que les voisins qui ont entendu le Filou hurler cette phrase en boucle vers 19h15 ne s'inquiètent pas. Cet enfant n'a pas encore suivi les traces de son frère aîné, dont le héros est Picsou, et il ne réclamait pas de l'or (et encore moins Delors, je vous rassure). Il voulait simplement rester dehors...

vendredi 10 avril 2015

Des écolos grisonnantes

Certains clichés ne sont pas que des clichés. Hier soir, réunion d'une petite association écologiste locale à laquelle j'ai adhéré récemment. Une dizaine de personnes, moyenne d'âge 55 ans (j'étais de loin la plus jeune), quatre femmes. Et sur ces quatre femmes, trois avaient des cheveux gris, dont moi : une seule avait les cheveux teints. Et toutes avaient les cheveux courts.

Comme nous étions en manches longues, je n'ai pas pu vérifier si les autres avaient des poils sous les bras, par contre...

(Pas de question indiscrète, je vous prie)
(Comme je viens de le dire, c'est encore la saison des manches longues)
(Et puis j'ai une capsulite, je vous rappelle : je ne peux pas lever le bras gauche)
(Et s'épiler seulement d'un côté, c'est pire que ne pas s'épiler du tout, non ?)

jeudi 9 avril 2015

Le temps de lire

Je m'étais promis d'écrire un message, hier, même si j'avais un peu de mal à trouver quelque chose à dire (raconter qu'un camarade de classe des Things a couru derrière le Filou dans la rue parce qu'il l'avait pris pour Mr Thing Two, au grand ahurissement de ce dernier qui n'a pas compris pourquoi son copain courait derrière son petit frère ? Soyons franc, ce genre d'anecdote n'intéresse que ceux qui savent à quel point les deux frères se ressemblent, et encore...), et puis finalement... j'ai oublié. Un peu de mal à prendre le temps d'alimenter ce blog, ces derniers temps. Il faut dire que je viens de commencer une nouvelle traduction (400 pages grand format). Et que j'essaie de faire en cette semaine de quatre jour l'équivalent de ce que je fais normalement en cinq. Et que les instits sont en grève aujourd'hui. Et que je continue à aller chez le kiné deux fois par semaine. Et que, euh, et que...

Bon, d'accord, j'avoue, je ne suis pas particulièrement occupée, enfin, pas plus que d'habitude : je travaille le soir mais seulement jusque vers 22h30 ou maximum 23h, j'arrive à abattre le nombre voulu de pages par jour, et je n'ai aucun électroménager en panne ni enfant malade. La vérité, c'est que de manière totalement inconsciente, et sans l'avoir prémédité, j'ai entrepris de relire toute la saga des Harry Potter. Je sais. Mais que celui qui n'a jamais péché me jette le premier sort.


PS : Du coup, pour rester dans le thème, je vous offre mon extrait préféré d'un de mes livres préférés au monde, l'excellentissime Comme un roman de Daniel Pennac :

Où trouver le temps de lire ?
Grave problème.
Qui n’en est pas un.
Dès que se pose la question du temps de lire, c’est que l’envie n’y est pas. Car, à y regarder de près, personne n’a jamais le temps de lire. Ni les petits, ni les ados, ni les grands. La vie est une entrave perpétuelle à la lecture.
— Lire ? Je voudrais bien, mais le boulot, les enfants, la maison, je n’ai plus le temps...
— Comme je vous envie d’avoir le temps de lire !
Et pourquoi celle-ci, qui travaille, fait des courses, élève des enfants, conduit sa voiture, aime trois hommes, fréquente le dentiste, déménage la semaine prochaine, trouve-t-elle le temps de lire, et ce chaste rentier célibataire non ?
Le temps de lire est toujours du temps volé. (Tout comme le temps d’écrire, d’ailleurs, ou le temps d’aimer.) (...)
Si on devait envisager l’amour du point de vue de notre emploi du temps, qui s’y risquerait ? Qui a le temps d’être amoureux ? A-t-on jamais vu, pourtant, un amoureux ne pas prendre le temps d’aimer ?
Je n’ai jamais eu le temps de lire, mais rien, jamais, n’a pu m’empêcher de finir un roman que j’aimais.

mardi 7 avril 2015

Le Grand est esclavagé

Acte I :
Hier matin, lundi férié, nous décidons de sortir. Le Grand râle, proteste, tempête. Je lui fais miroiter une belle balade sur les berges de la Seine, un pique-nique, un grand soleil, une grande partie de cache-cache aux Tuileries.
— Non, non, je n'ai pas envie ! Et j'ai mal à la jambe ! Et puis il faut que je fasse mes devoirs !
— Tu plaisantes ? Tu n'as pas mis le nez dehors samedi ni dimanche...
— C'est pas vrai, hier j'ai cherché les oeufs dans le jardin !
— Admettons. Tu n'as presque pas mis le nez dehors des deux derniers jours, ne me dis pas que tu n'as pas eu le temps de faire tes devoirs !
— Je pensais que je pourrais les faire lundi !
— Je t'ai dis mille fois de ne pas attendre la fin du weekend pour t'y mettre ! Tant pis, tu les feras au retour.

Acte II :
Contraint et forcé, le Grand fait la balade avec nous. Pendant qu'il discute de la Seconde Guerre mondiale avec son père, je révise les monuments avec les Things. L'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel (celle-là, même le Filou la reconnaît), le Grand Palais, les Invalides, le pont Alexandre III, l'obélisque, le musée d'Orsay, les Tuileries, le Louvre...
(Cliquez pour agrandir)
— Et ça, là, juste devant le Louvre ?
— L'Arc de Triomphe ! répond Mr Thing Two.
— Sauf que ce n'est pas le même que tout à l'heure, regardez, il est nettement plus petit, et il n'a pas la même forme... Je vous en ai déjà parlé, c'est...
— L'Arc de Triomphe des choux de Bruxelles ?
(Ce qui est nettement plus parlant que Carrousel, hein, d'abord ça veut dire quoi, "Carrousel" ?)
Pendant le pique-nique, le Grand s'amuse comme un fou à chahuter avec les trois autres. Finalement, nous revenons en passant par les Halles. Une partie des travaux sont déjà terminés, ça a l'air très chouette. Nous nous promettons de revenir.

Acte III :
De retour vers 15h, après un bon thé et quelques chocolats de Pâques, tout le monde se repose. Le Filou, qui a sauté la sieste et a marché sans se plaindre pendant sept kilomètres, s'endort sur un album de Barbapapa (littéralement dessus). Darling est allé se coucher. Les Things regardent un DVD. Moi, je range la cuisine et je fais des lessives. (Si ça ne vous fait pas pitié, cette description de la mère qui continue à abattre des tâches ménagères alors que tout le monde comate, c'est que vous êtes sans-coeur) (on négligera le fait que je suis en train de bloguer à 10h et demie un mardi matin alors que tous les autres bossent). Et le Grand...
— Tu joues à la DS ? Mais je croyais que tu avais des devoirs ?
— Non, en fait j'ai vérifié, j'ai presque rien.
(Je le déteste.)
— Bon, tu sais que comme à chaque fin de weekend, tu es censé ranger entièrement ta chambre et la salle de jeu d'ici ce soir ? Avant le dîner, donc avant 19h30 ? Et aussi prendre une douche et te laver les cheveux ? AVANT LE DINER ? Tu m'as entendue ?
— Oui, oui, c'est bon, je ferai tout, promis !
— Je te signale que la salle de jeu est très en désordre, et que je veux absolument que tu la ranges AVANT LE DINER : après, quand les petits sont couchés, ça fait trop de bruit.
— T'inquiète, je m'en occupe !

Acte IV :
A 18h30, il commence à ranger sa chambre. Puis il prend une douche. Puis il fait ses devoirs. Il n'avait pas si "rien" que ça, en fin de compte. Et à 19h30...
— A table !
— Ah, super, j'ai drôlement faim !
— Tu as tout terminé ?
— J'ai rangé ma chambre.
— Et la salle de jeu ?
— Euh, non.
— Alors je suis désolée, tu reviendras dîner quand tu auras terminé. On te garde ta part.
Je suis très fière de moi : j'ai tenu bon malgré les hurlements et claquement de porte. J'ai toujours énormément de mal à punir (et Darling est encore pire que moi). Je crie, je menace, mais je ne mets presque jamais mes menaces à exécution. Je sais, c'est mal, j'en suis parfaitement consciente. Mais moi qui me mets si facilement en colère, je n'arrive pas à rester fâchée assez longtemps pour tenir une punition sur la durée. (Ça me rappelle le père de Manolito, dans Mafalda, qui n'aime pas plus les punitions que les crédits, et qui préfère "les baffes au comptant"...)

Acte V :
20h15, nous avons fini de dîner, le Grand n'est pas redescendu. Je monte et m'aperçois que la salle de jeu est exactement dans le même état que deux heures plus tôt. J'entre dans la chambre du Grand. Il s'est couché, il a fermé ses volets, et il fait semblant de dormir. Si j'avais su, j'aurais mangé sa part de dîner, tiens.

Acte VI :
Ce matin, il commençait à 10h. Il s'est levé à 8h30. Il n'avait pas de douche à prendre : juste des vêtements à enfiler et un bol de céréales à avaler, ce qui doit prendre en tout, disons, vingt minutes en prenant son temps.
La salle de jeu, à votre avis ?
Réponse en images :



Il veut la guerre ? Il l'aura. Je lui ai confisqué sa DS et son ordinateur portable. Et depuis tout à l'heure, je cherche tout ce que je pourrai lui déléguer comme corvées, lui à qui je ne demande guère plus que mettre la table tous les soirs, ranger la salle de jeu une fois par semaine, et très occasionnellement vider le lave-vaisselle. Plier les deux énormes bassines de linge propre quotidiennes, et ranger les vêtements... Laver les casseroles à la main... Changer les draps des lits... Ranger les courses qui me seront livrées cet après-midi... D'autres suggestions ?
(Non, pas le dîner à préparer, je veux un repas correct... Ou alors, je me lance dans un gratin dauphinois XXL et je lui fais éplucher les patates ?)





dimanche 5 avril 2015

Pâques 2015

Hier, on a décoré des œufs durs...
(Le jeu : essayer de deviner qui a fait quoi. J'en ai fait un, le Filou aussi,
le Grand en a fait trois et les Things deux chacun)


Ce matin, on a cherché les œufs en chocolat dans le jardin...


Et ensuite, on a partagé le butin.



Bonnes Pâques à tous !




vendredi 3 avril 2015

Une peau basanée

À quoi reconnaît-on qu'un roman en langue anglaise a été écrit par un Britannique et non un Américain ?
Réponse : quand l'auteur décrit un personnage à la peau basanée, il nous explique qu'il a le teint marron foncé "comme du thé".
Ça me rappelle celle qui estimait qu'un dragon avait un museau grand "comme un plateau à thé"...

(En réalité, il y a beaucoup d'autres indices qui trahissent l'origine de l'auteur, mais ce genre de détails m'amuse particulièrement !)

jeudi 2 avril 2015

Cartes famille nombreuse

Je suis légèrement agacée. Je viens de passer trois quart d'heures à préparer le dossier de demande de cartes de familles nombreuses. C'est un renouvellement, bien sûr, mais il faut un dossier tout neuf, tous les trois ans. Nom du père, nom de la mère, dates de naissance des enfants, justificatifs de domicile, photocopie du livret de famille, et tout le tralala. C'est la troisième fois depuis que nous sommes une "famille nombreuse", c'est-à-dire depuis la naissance des Things. D'après mes calculs, je vais renouveler l'opération quatre fois jusqu'à ce que je n'ai plus "au moins trois enfants de moins de dix-huit ans sous mon toit", donc jusqu'aux 18 ans des Things.

Un dossier transmissible (pour ceux qui le souhaitent) par informatique ? Avec une case "ma situation familiale n'a pas changé" ? Un téléchargement des photos d'identité ? Un calcul automatique de l'âge des enfants et donc de la durée de validité des cartes ? Vous plaisantez ? Non, non : on photocopie à chaque fois le livret de famille, on redonne à chaque fois les prénom et sexe et date de naissance des uns et des autres, sur papier, en écrivant lisiblement pour que le dossier soit ensuite scanné (je vous jure), et ensuite on attend six à huit semaines que les fameuses cartes arrivent, soit nettement plus que pour une carte d'identité, par exemple.
La SNCF, toujours à la pointe du progrès.

mercredi 1 avril 2015

Une nouvelle voiture ? (poisson d'avril)

Longue discussion avec Darling, hier soir. Très longue. Je lui parlais de mes vélos quand il m'a lancé "Mais au fond, il serait peut-être temps d'acheter une voiture, non ?". Au début, vous vous en doutez, je me suis énervée. Mais petit à petit, il a démonté tous mes arguments. C'est cher à l'achat ? On prendra un prêt à la consommation. Ça pollue ? Tout pollue, en fin de compte, et puis on ne l'utilisera pas tous les jours. On n'en a pas besoin ? Si, pour sortir tous ensemble le weekend sans se casser les pieds à prendre le RER, et sans se limiter aux 12 ou 15 km de rayon autour de la maison que peut parcourir le triporteur. On ne l'utilisera pas assez pour la rentabiliser, maximum deux ou trois fois par mois et six semaines en été ? Justement, elle s'usera moins vite. Elle va prendre toute la place dans le garage ? On achètera un abri de jardin pour les vélos. C'est dangereux ? Il ne faut pas exagérer, des tas de gens prennent leur voiture tous les jours et n'ont jamais d'accident. C'est de la paperasserie administrative en plus ? Il en prendra en charge une partie, promis. Je suis la seule à avoir mon permis ? Dans trois ans et quelques, le Grand pourra commencer la conduite accompagnée. C'est cher à entretenir ? On fera des économies sur autre chose, par exemple en arrêtant de manger bio...

Conclusion des courses : pourquoi pas. J'ai déjà fait des recherches, et j'ai trouvé que la 7 places la plus économique du marché coûtait autour de 12.000 euros (en version essence). C'est un peu plus cher qu'un biporteur ou un vélo longtail, mais c'est le prix de la liberté !




C'était un poisson d'avril ! Ma véritable opinion sur l'utilité d'une voiture, pour nous, se trouve ici :
Une famille nombreuse sans voiture