J'annonce que je ne ferai désormais presque plus jamais de poisson (en fait, j'aurais presque pu m'abstenir, car j'en fais si rarement que je ne suis pas sûre que quelqu'un l'aurait remarqué). J'explique au Grand cette histoire de poissons de moins en moins nombreux et de plus en plus menacés, en tentant de lui faire comprendre que le problème concerne toute la chaîne alimentaire. Puis nous imaginons ce qui se passerait si tel ou tel animal disparaissait – par exemple les abeilles, décimées par les pesticides utilisés actuellement.
— Ce serait mieux si c'était les moustiques qui disparaissaient !
— Mais ça poserait probablement d'autres problèmes, même si je ne sais pas lesquels.
— Les araignées ? Elles auraient moins d'insectes volants à manger !
— Voilà, c'est ça. Et peut-être que si les araignées disparaissaient, une autre espèce serait en danger.
— Les femmes de ménages ?
Il s'est esclaffé devant mon air indigné. Idiot, va.
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