Lever à six heures et demie, après une mauvaise nuit.
Trois biberons, trois couches, cinq petit-déj, huit chaussettes, etc.
Départ à huit heures et demie avec les trois plus jeunes, que je conduis à la crèche.
De là, je me rends directement à la banque, où j'ai rendez-vous.
Deux heures de montages financiers abracadabrants s'ensuivent.
Sur le chemin du retour, passage par la librairie où j'ai commandé des albums pour les Things.
J'arrive enfin à la maison, je déjeune.
Tri du linge, lessive, pliage de la lessive précédente, et plus tard nouvelle lessive, nouveau pliage, etc.
Le lave-vaisselle à vider, un peu de rangement à faire, deux coups de fils à passer, trois emails à écrire, des papiers à classer.
Quatre heures et demie, le Grand rentre avec un copain.
Je pars à la crèche récupérer les trois autres.
Bains, dîners, etc.
Neuf heures, les quatre enfants dorment, j'explique longuement à Darling ce que m'a raconté la banquière.
Dix heures et quart. J'ai prévu d'aller me coucher à 22h30, car je suis tellement fatiguée que j'ai eu plusieurs fois le tournis aujourd'hui.
Qu'est-ce que je fais de ce quart d'heure de liberté ?
Je pourrais peut-être... travailler ? Traduire ? Le truc que je suis censée faire au moins sept heures par jour ? L'activité à laquelle je n'ai pas pu consacrer une seule seconde aujourd'hui ?
Non, allez, je vais plutôt bloguer.
(A ce train-là, je vais être en retard non seulement sur cette traduction, mais aussi sur toutes les suivantes jusqu'en juin...)
C'est ce qu'on appelle par chez nous une journée de congé (même pas) payé...
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