dimanche 20 janvier 2013

"Quand le jour se leva" (en plus long)

Dans un roman de style simple et banal, au beau milieu d'un chapitre, à un moment pas du tout crucial, dans une atmosphère parfaitement normale :
"Quand les premiers rayons de soleil transpercèrent les entrailles de la nuit pour donner naissance à une aube aux couleurs fantomatiques..."
(... le héros se lève, boit un café, et fait sa toilette, en gros.)

Elle avait fumé quoi, mon auteure, le jour où elle a écrit ça ?

2 commentaires:

  1. Du hareng bien sûr. Et tu fais quoi dans cette situation? Tu respectes l'emphase du passage même s'il te semble incongru, ou bien tu allège un peu le style pour lisser le tout?

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  2. Ça dépend. Souvent, je change, je simplifie, ou au contraire j'explicite, quand un passage n'est pas assez clair en VO. Des fois, j'ai des remords, et je me dis que ce n'est pas mon boulot. Mais tout de même, transpercer des entrailles pour donner naissance... On fait mieux, comme métaphore !

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