Eh ! bien, figurez-vous que j'ai respecté mon programme. Malgré la double otite de Mr Thing Two, malgré le ménage fait mercredi dans ma nouvelle maison, malgré les réveils nocturnes du Petit. Je me suis couchée à deux heures du matin hier soir, mais j'ai terminé ma relecture. Aujourd'hui, je n'avais plus qu'à reporter sur mon texte les corrections faites sur papier. Ce fut chose faite à 13h.
Bien entendu, on ne commence pas une nouvelle traduction un vendredi après-midi, ce serait ridicule. Je savais donc que j'aurais un après-midi de liberté ! Tout un après-midi ! Quatre heures entières !
C'est peu dire que je fantasmais sur ce temps libre exceptionnel (je vous rappelle que je travaille tous les soirs jusqu'à l'heure d'aller me coucher). J'avais prévu de faire la sieste. Ou la cuisine. Ou une promenade. Voire un footing ? Peut-être même de regarder un film. D'aller m'acheter un nouveau pyjama. De rendre visite à une amie qui vient d'accoucher...
Finalement, je n'ai rien fait de tout ça, bien sûr. Rien que l'idée de perdre quatre heures (quatre heures !) me stressait. J'ai rangé mes factures, envoyé des chèques, rangé mon bureau, passé des coups de fils administratifs.
Quand on a perdu l'habitude, croyez-vous qu'on puisse réapprendre à prendre son temps, ou c'est sans espoir ?
(Je vous rassure, j'ai quand même pris quelques minutes pour faire des petits gâteaux, et téléphoner à une amie, et lire Télérama. Et ce soir, je me coucherai tôt, na !)
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