samedi 9 mars 2013

Macarons

Vendredi, 13h, l'heure où je prépare souvent quelque chose (des crèmes dessert, un gâteau pour le goûter, la sauce pour les lasagnes du soir, du pain, et surtout des petits gâteaux) avant de me remettre au boulot. Ah, tiens, il me reste quatre blancs d'oeufs qui attendent depuis une semaine dans le frigo, il serait temps d'en faire quelque chose. Des financiers, par exemple.
Sauf que je n'ai plus de farine. Comment ai-je pu en arriver là ? On va m'en livrer sept kilos dans quatre heures, mais pour l'instant, que pouic.
Que peut-on faire pour le goûter avec des blancs et sans farine, à part des meringues ?
Je sais : des macarons.
Allez, on y va. Mais j'ai encore à vérifier des termes de boxe, de cinéma, et pleins de noms de personnages russes (qui s'orthographient différemment selon les langues) (il m'a fallu bien 20 minutes pour trouver que Pecorin, c'était Piétchorine, par exemple), donc j'ai peu de temps à disposition. Alors on va dire que :
- on ne va pas mixer les poudres, et encore moins les tamiser ;
- on va faire une meringue française (normale, quoi) et pas italienne (avec thermomètre, sirop de sucre etc.)
- on va mélanger rapidement et ne pas trop se casser la tête à "macaronner" ;
- on ne va pas trop se soucier des grumeaux ;
- on va utiliser une grosse douille dans la poche à douille, pour que ça aille plus vite (et pour que lesdits grumeaux ne la bouchent pas) ;
- on va faire cuire ça en même temps que les crèmes dessert, en choisissant un thermostat intermédiaire ;
- on va les coller avec de la confiture au lieu de se lancer dans de la ganache ou du caramel au beurre salé.

A votre, avis, le résultat ?

Eh ! bien, vous vous trompez,, ils étaient parfaits. Enfin, peut-être pas impeccables, mais suffisamment beaux, sans craquelures, avec une belle collerette, bien lisses, tout ça. Et délicieux, de surcroît.
Je n'en reviens toujours pas moi-même.

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