Aujourd'hui, 12h50. Le Grand chahute avec Mr Thing Two, alors que ce dernier est fiévreux et qu'en outre, il vaudrait mieux le calmer avant la sieste. Je lui demande d'arrêter. Une fois, deux fois, trois fois – j'élève la voix –, quatre fois – je passe aux menaces –, cinq fois, et là, je punis : privé de dessert. Punition atroce. Sachant que nous avons fait un énorme petit-déj à 9h30, que je suis certaine qu'il n'a pas faim, et que de toute façon, il se contente presque toujours d'une pomme.
Il râle. Nous couchons les Things, nous passons à table. J'ai passé une nuit infernale, les deux bébés sont malades et donc très très pénibles, j'ai mal au dos, je suis épuisée. Et le Grand râle. Me provoque. Me donne exprès un verre pas complètement propre. Prétend qu'il n'aime pas le menu (ben voyons) (des pâtes). Râle encore.
Et contre toute attente, c'est Darling qui explose :
— Arrête ! Mais réfléchis, bon sang ! Si tu continues à mettre ta mère de mauvaise humeur, ça va mal se passer pour toi, et aussi pour moi ! Elle va nous crier dessus à tous les deux, c'est ça que tu veux ?*
Je suis une vilaine qui passe mes nerfs sur mon compagnon. Et en plus c'est vrai.
Mais à ma décharge, même quand Darling ne le mérite pas là tout de suite, il y a toujours pleeeeeiiiin de bonnes raisons pour lui crier dessus dont je n'ai pas profité dans les heures ou les jours précédents.
(N'empêche que Mr Thing Two a mis quasiment une demi-heure à s'endormir.)
*En vrai, Darling parle généralement en anglais à son fils, mais bon, je suis traductrice, hein ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire