Chers parents,
Mercredi 20 février, nous fêterons le carnaval. Les enfants pourront venir déguisés à l'école (les déguisements "maison" sont les bienvenus !). Les parents qui en ont la possibilité pourraient-ils préparer des crêpes ou des beignets que vos enfants apporteront à 8h30 ? Et vous êtes tous invités à venir écouter les enfants chanter une chanson à 11h. Merci d'avance !
Je vous avoue que ma première réaction a été de soupirer. Mais je suis une bonne mère (parfois). J'ai promis de faire des beignets aux pommes, parce que Mr Thing Two n'aime pas les crêpes. Et ce weekend, nous avons fouillé dans la caisse de déguisements et accessoires jusqu'à trouver quelque chose de convenable.
Ce matin, je me suis levée une heure plus tôt que d'habitude pour faire les beignets. A 6h30, j'étais donc en train de me mettre de la pâte plein les doigts en y plongeant mes rondelles de pommes, avant de les faire frire à la poêle. Pas vraiment le genre de trucs qu'on rêve de faire à une heure pareille, mais passons.
A huit heures quinze, ils étaient prêts :
![]() |
Y a même deux déguisements "maison" (faits par ma mère) |
Je leur ai confié une grosse boîte de beignets, et je les ai accompagnés. En arrivant devant l'école, j'ai découvert que la directrice et les instits étaient tous déguisés.
— Ah, mais les adultes aussi peuvent se déguiser ? ai-je demandé.
— Mais bien sûr !
— Chiche !
A 10h, le Grand, qui n'avait exceptionnellement pas classe, a été réveillé par une fanfare dans la cour de l'école en-dessous de nos fenêtres.
Oui, c'est pratique, je peux surveiller mes gamins à la récré (en hiver, quand les feuilles des arbres sont tombées) |
Même pas honte ! |
N'empêche que les trois petits étaient enchantés de voir que nous avions joué le jeu. Et en plus, nous avons bien ri, donc ça en valait la peine.
PS : De retour de l'école, j'ai demandé :
— Alors, Mr Thing Two, est-ce que tu aimes mieux les beignets aux pommes que les crêpes ?
— Je sais pas, j'en ai pas mangé.
— Ah bon ? Pourquoi ?
— Je les ai pas trouvés.
— C'est paske z'ai oublié de les donner, est intervenu le Filou. La boîte est encore dans mon cartable.
— HEIN ? C'était bien la peine que je me lève à 6h15 pour les faire !
— Mais c'est pas grave, maman, ze vais tous les manzer, promis.