Depuis des années, j'essaie de manger moins de sucre. Beaucoup moins de sucre. Je réduis petit à petit, et c'est très très très difficile, parce que j'adoooooore les gâteaux et les sucreries. Je me suis d'abord interdit de grignoter quoi que ce soit en dehors des repas (des quatre repas, hein, cela va sans dire !). Il y a quatre ou cinq ans, j'ai arrêté de prendre des desserts systématiquement. Il y a deux ou trois ans, je suis passée au petit-déjeuner salé. Puis j'ai arrêté le sucre dans le thé. Puis, l'été dernier, dans mon café au lait occasionnel. Et là, en ce moment, j'essaie de venir à bout de la dernière poche de résistance : le goûter. Si j'ai faim, un fruit, quelques noix, un thé au lait ; de temps en temps un gâteau à index glycémique le plus bas possible (tarte aux pommes, pain d'épices à la farine complète sucré au miel, gâteau à l'orange et à la courge...).
C'est dur, mais j'y arrive de plus en plus souvent. Il faut vraiment que je le fasse, parce que vu mon histoire familiale et mes antécédents gestationnels, le diabète me pend au nez, sans parler des autres problèmes de santé bien connus dus aux sucres rapides.
Bref, tout ça pour dire que dans l'ensemble, je résiste de mieux en mieux à l'appel de la tablette de chocolat et de ses consœurs, sauf quand je suis en manque de sommeil chronique (j'ai mis du temps à faire le lien, mais c'est systématique) ou quand mon quotidien est trop morose (trop de boulot, plus le temps de faire quoi que ce soit d'autre : je me console avec un chocolat chaud accompagné de biscuits pendant que je bosse...).
Ceci étant posé, puis-je me considérer satisfaite de n'avoir mangé QUE sept chocolats au caramel Quality Street ce soir, sachant que je viens de remplir de friandises, une par une, les 96 cases des calendriers de l'avent des enfants ?
(Oui, hein ? Dites-moi que oui. Je ne suis pas une sainte !)