Rendez-vous avec un banquier. J'explique que je vais acheter une maison, que je vais vendre mon appart, blablabla, que je voudrais en profiter pour changer de banque car la mienne est nulle, blablabla, et qu'il va me falloir un prêt, d'un montant très raisonnable, blablabla.
Le monsieur examine mes documents, réfléchit, va voir un collègue, discute longuement, et revient :
— Alors, je regrette de vous dire que nous ne pourrons pas vous accorder ce crédit.
— Vraiment ? Mais ce n'est pas énorme, pourtant !
— C'est vrai, mais c'est trop dangereux de faire un prêt à une personne dont on ne connaît pas l'historique bancaire.
— Et si je vous montre tous mes relevés depuis quinze ans ?
— Non, ça ne suffit pas. Nous ne pouvons pas prendre ce risque. Je vous conseille de vous adresser à votre propre banque, qui n'a aucune raison de refuser.
— Bien sûr, je l'ai déjà fait, et j'ai déjà leur accord de principe, mais ils sont très chers et peu flexibles !
— Peut-être, mais vous aurez votre crédit. Et ensuite, quand vous aurez tout remboursé, n'hésitez surtout pas à revenir nous voir : nous serons très heureux de vous accueillir parmi nos clients.
Donc quand je n'aurai plus besoin d'eux, ils seront ravis de me rendre service.
Il se fichait de moi, vous croyez ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire