Ils n'en ont pas voulu.
Même pas accompagné du générique des "Barbapapa", chanté par leur mère
Pareil la veille avec le reste de pâtes aux champignons, thon et poireaux, que j'aurais très volontiers mangé moi-même. Et l'avant-veille avec la purée de carottes et céleri-rave.
Et ce matin, tirée du lit une fois de plus bien trop tôt, aux alentours de 6h15 alors que depuis Noël, nous étions passés à un très raisonnable 7h15 ou même 7h30, j'ai enfin compris que ce qui les réveillait si tôt depuis une dizaine de jours, c'était la faim.
Compréhension aidée par Mr Thing Two qui, entre deux cris, gémissait "Yéoubwon ? Yéoubwon ?" en boucle. Ce qui, traduit en langage courant, signifie en gros "Mais où est mon biberon, pourquoi ne me l'avez-vous pas encore apporté, je meurs de faim, c'est incroyable ce qu'on est mal servi, dans cet hôtel !"
Il faut croire que les trois ou quatre desserts qu'ils me réclament soir après soir – une demi-banane, une demi-pomme, un yaourt, des tâteaux – ne suffisent pas.
Ce soir, ils finiront leur bol de purée, dussé-je me munir d'un entonnoir.
Je compatis. J'ai les mêmes à la maison.
RépondreSupprimerQuand j'en ai marre de me battre je sors les coquillettes sauce tomate, ou les croques monsieurs. succès garanti.
s'ils ne mangent vraiment pas je leur donne un bib de lait histoire qu'ils aient qq chose dans le ventre...