Le lendemain matin, au réveil, je me suis rendu compte que je ne voyais déjà plus les graines. Chic, me suis-je dit, l'arrosage leur a permis de s'enfoncer dans la terre, c'est très prometteur !
J'étais donc toute contente, jusqu'à ce que je découvre ça :
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir.)
Ont-elles trouvé que toutes ces graines un peu partout, ça faisait désordre ? Toujours est-il qu'en moins de douze heures, les fourmis avaient formé trois ou quatre gros tas rassemblant toutes les graines de ma future pelouse, qui ne risque donc pas de pousser, ou alors seulement dans une circonférence de dix centimètres autour de chaque tas.
Je n'aime pas les fourmis, tout comme je n'aime pas les insectes en général. Mais je dois avouer que j'ai été tellement impressionnée par l'énorme boulot accompli que je n'ai pas eu le courage de noyer les fourmilières ni rien du genre. Je leur ai souhaité bon appétit, et je suis repartie en levant bien haut les pieds...
Me revient une histoire de la mythologie grecque et romaine. Le passage où Psychée doit remplir des défis dicté par Aphrodite, pour garder Eros comme amoureux. L'un d'eux consiste à trier un immense tas de 2 types de grain différents mélangés.
RépondreSupprimerTu connais la suite.
Ah oui, les fourmis, il vaut mieux les avoir comme amies que comme ennemies ! J'espère qu'après cet épisode, elles m'apprécieront...
RépondreSupprimerc'est sûr qu'elles vont retenir l'adresse.
RépondreSupprimeroppi