lundi 22 février 2021

Complications informatiques

Elle: Tu as reçu le tableau excel que je t'ai envoyé par mail? Il faut que tu l'envoies à la banque.
Lui: Oui, merci. Mais je vais plutôt l'envoyer par la poste. Le fichier est trop lourd pour l'envoyer par mail.
Elle: Ah bon? Un tableau excel, ce n'est pas trop lourd, en général.
Lui: Ah si, au moins 4 ou 5 mégaoctets par page, et comme il y a trois pages...
Elle: Hein? Mais qu'est-ce que tu as fait?
Lui: Ben, j'ai imprimé le tableau et j'ai scanné chaque page, pourquoi ?

(Comme quoi on peut être brillantissime dans son domaine et pas très doué en informatique)

dimanche 21 février 2021

Que la montagne est belle...

Désolée, je n'oublie pas ce blog, mais je n'ai pas grand chose à dire, juste éventuellement à montrer...

lundi 15 février 2021

Ma nouvelle passion : la couture

 Je vous ai raconté que je m'étais prise de passion pour la couture ?

(Oui, j'ai des cycles de passion. Je m'en suis rendu compte récemment. Pendant quelques semaines, quelques mois ou quelques années, je passe l'essentiel de mon temps libre à jardiner, ou à faire des gâteaux, ou à tout savoir sur les vélos, ou à fabriquer des bijoux, etc. Et puis au bout d'un moment, ça se calme, soit parce que j'ai un peu fait le tour de la question, soit parce que ça devient trop facile, soit au contraire parce que c'est trop compliqué – mes ambitions de menuisière sont entravées par le fait que je me vois mal acheter tous les outils et le bois nécessaire pour fabriquer une commode au milieu de mon salon. Ça se calme, mais ça ne disparaît pas complètement, et même si je ne passe plus l'intégralité de mes pauses entre deux chapitres sur des blogs culinaires, je continue à tester volontiers de nouvelles recettes et à m'acheter des bouquins de cuisine qui m'intéressent. Ou à suivre les nouveautés cyclistes. Ou à me fabriquer un collier de temps en temps. Ou à tailler les rosiers avec bonheur quand je retrouve mon jardin italien. Bref, revenons-en à la couture !)

C'est ainsi : depuis la toute première leçon de machine à coudre donnée par ma mère pour la confection de capes Harry Potter, il y a un an et quelques, je me suis perfectionnée. J'ai bidouillé, j'ai raccommodé, j'ai fabriqué des accessoires (comme des sachets à cadeau ou des sacs à tarte ou des pochettes à sandwichs ou des masques), j'ai inventé des chaussons, je me suis lancée dans des déguisements aberrants (je ne sais toujours pas ce qui m'a pris de faire cette large ceinture à lacer, puis ce jupon, cette surjupe et cette chemise volantée), et puis au bout d'un moment, à l'automne, je me suis enfin décidée : j'ai acheté un patron et j'ai cousu mon premier "vrai" vêtement, un t-shirt tout simple.

La RÉVÉLATION. Mais vraiment.

Il faut savoir que depuis toujours, d'aussi loin que je me souvienne (début de l'adolescence), j'ai la hantise des magasins de vêtements. Au point, parfois, d'être prise de ce qui ressemble fort à des bouffées d'angoisse et devoir ressortir tout de suite quand je pénètre dans un Printemps quelconque. Et depuis toujours aussi, on me dit que je m'habille mal. Ce qui est vrai, parce que ça ne m'intéresse pas, parce que je suis tellement pressée de sortir des boutiques que je prends les premiers trucs qui me tombent sous la main, parce que je n'y connais rien, parce que j'ai toujours eu le sentiment qu'il me manquait une case, celle qui permet de savoir quel genre de robe va avec quelle morphologie (ou quel haut avec quel bas, ou quelle couleur avec quel teint). Heureusement que j'ai fini par trouver une amie que ça intéresse, elle, et qui est capable de m'emmener faire du shopping sans perdre son calme ni son humour (bénie soit-elle), mais elle habite loin de Paris.

Et là, tout à coup, j'avais un t-shirt de la couleur que je voulais, dans la matière que je voulais, de la taille que je voulais et de la forme que je voulais. Je ne dépendais plus de l'industrie ! Finie, l'époque où je ressortais presque en larmes d'un magasin parce que je cherchais un pantacourt tout bête ou un anorak à capuche et que la mode avait décidé qu'il n'y en aurait aucun cette année-là !

Ne faisant jamais les choses à moitié, mon premier t-shirt en main, j'ai décidé du jour au lendemain de ne plus jamais m'acheter de vêtements (sauf quelques exceptions : je n'ai pas vraiment envie de me lancer tout de suite dans les soutifs, par exemple).

C'est peu dire que je me suis lancée avec enthousiasme dans l'amélioration de ma garde-robe. La robe que je me suis cousue pour Noël est celle que je préfère de toutes les robes que j'ai jamais portées. J'ai tenté le short d'hiver avec collant, quelque chose que je n'aurais jamais même envisagé il y a encore un an. Mon gilet en polaire, à enfiler quand je bosse devant mon ordi, est pile comme je le veux, ni trop court ni trop long ni trop encombrant ni trop étriqué. Comme je ne sors ma machine à coudre que le weekend, je ne suis pas extrêmement productive, et ça va me prendre du temps avant d'avoir tout ce qu'il me faut, mais la joie que j'éprouve à me débarrasser des trucs moches que je gardais faute de mieux au fur et à mesure que je les remplace par d'autres de mon choix est immense.

Mais bien sûr, des fois, il y a des ratés.

Hier, j'ai choisi un patron très simple pour mon premier pantalon. Et comme je commence à être un peu plus expérimentée, et que je vais donc un peu plus vite, j'ai décidé que j'allais faire preuve de patience et que j'allais soigner les finitions (ce que je n'ai pas fait avec mes précédentes réalisations, qu'il ne faut vraiment pas regarder de trop près à l'intérieur – mais ce qui ne se voit pas ne compte pas, hein ?). Pour ce patron basique et rapide, j'ai donc fait des gros efforts, et j'ai même testé des magnifiques coutures rabattues surpiquées (si vous êtes aussi ignorants que je l'étais il y a six mois, regardez les coutures d'entrejambe de votre jeans, avec la double rangée de fil bien visible. Vous voyez de quoi je parle ?). Cela m'a donc pris environ cinq heures, alors que j'aurais pu le faire en deux. Et en plus, le tissu était magnifique. Une gabardine stretch en partie en viscose, pour ceux que ça intéresse. Souple, épaisse, presque infroissable, avec une belle couleur bleu canard.

Résultat ?

C'est moche.

Pas affreux, hein. Il y a un an, je m'en serais contentée volontiers. Et c'est confortable. Mais ça ne me va pas. Je ne sais même pas pourquoi. Une histoire de morphologie, peut-être. Et/ou de tissu pas adapté à cette forme-là. Et/ou de fourche trop longue ou trop courte devant ou derrière. Je n'ai pas encore bien compris. (Mais faites-moi confiance, d'ici quelques semaines je saurai tout).

Commentaire du Grand, auquel la case dont je parlais tout à l'heure manque de manière encore plus flagrante qu'à moi :

— Ben quoi ? C'est un pantalon !

Commentaire de Mr Thing Two, qui me voit dépité et cherche à me consoler :

— Si je t'avais vue avec dans la rue, je me serais pas dit "il est moche ce pantalon", tu sais. J'aurais rien remarqué.

Commentaire de Darling (venu voir ses mômes en vacances), qui ne manque jamais de me féliciter quand je réussis mais ne prend pas de gants quand j'échoue :

— Te fâche pas, hein, mais ça ressemble aux pantalons que mettait ta grand-mère.

Tout est dit.

(Pas grave. Au contraire. J'aime les défis. J'ai fait vingt fois des cookies ou des scones avant qu'ils ne soient vraiment parfaits. Je ferai vingt pantalons s'il le faut !)

 

samedi 13 février 2021

Randonnée enneigée

Vous vous rappelez que je me désolais parce que les gamins n'avaient plus tellement envie de faire des sorties en famille ?
Eh bien, ce matin, quand je leur ai proposé de venir avec moi, j'espérais vraiment vraiment qu'ils refuseraient.
Comme on dit sur Twitter, from "que c'est triste qu'ils ne veuillent pas m'accompagner" to "vive la solitude" real quick.

Je crois que j'ai rarement autant adoré une rando (sauf en montagne, bien sûr), et la pause thermos dans un champ enneigé avec personne à des kilomètres à la ronde était extraordinaire.
Le bonheur, rien de moins.

vendredi 12 février 2021

Un gel douche innovant (ou pas)

 En faisant mes courses et en cherchant des savons (ça fait des années que nous utilisons savons et shampoing en pain, pour réduire les emballages plastique), je suis tombée sur ça :

Résultat de recherche d'images pour "unbottled gel douche" 

Oui oui, c'est un gel douche, c'est à-dire un savon liquide.

Mais solide.

On n'arrête pas le progrès.

lundi 8 février 2021

Tel est pris qui croyait prendre

Le Grand vient me voir avec une tête d'enterrement.

— Ben qu'est-ce qui t'arrive ?

— J'ai déjà un exposé à préparer pour la semaine prochaine alors que le second semestre vient de commencer ! C'est de l'arnaque !

— ???

— C'est un travail de groupe, et moi je ne connaissais personne, donc quand il a demandé si on voulait faire partie du groupe A, ou B, ou C etc., moi j'ai choisi le groupe G, comme ça je me suis dit que je passerais en dernier... Mais en fait il a décidé que le groupe G serait le premier à passer !

À malin, malin et demi.

vendredi 5 février 2021

Parisiannocentrisme

Je découvre l'application Hapi. qui propose des sorties accessibles en transports en commun pour découvrir le patrimoine d'Île-de-France.

Description : "Avec Hapi, découvrez les incontournables de Paris et sa région en transports publics".

Concepteurs : SNCF et Île-de-France mobilités.

Visuel :

Premier commentaire d'utilisateur, avec la plus mauvaise note :

Une appli pour les parisiens... la province est oubliée. Je sélectionne "autour de moi" on me montre Paris... J'habite en Haute Savoie! Je déplace la carte moi même... rien à voir/faire! Même à Genève ! Je désinstalle!


Je n'en reviens toujours pas.

mardi 2 février 2021

L'attrait de la campagne reculée

 Il fait gris, froid, et humide.

Ça me donne envie d'aller quelque part où on peut jardiner sous la bruine, sentir l'odeur de la terre mouillée, admirer les collines dans le crépuscule et boire un excellent cappuccino ou un chocolat chaud ultra-épais pour se réchauffer. Bref, j'ai envie d'aller à la campagne, en Italie, dans la maison que j'ai héritée de ma grand-mère.

(En plus, j'ai fait installer un poêle à l'automne, et je ne l'ai même pas encore vu. Snif. Si ça continue comme ça, je vais l'étrenner en juillet par 42°C.)

— J'ai envie d'aller à M***, dis-je aux enfants avec nostalgie.

— Oh oui, oh oui ! approuve le Filou. Si on est confinés, on pourrait aller là-bas !

Je sais bien qu'ils aiment tous cette maison, mais normalement ils préfèrent y aller en été, contrairement à moi, donc son enthousiasme m'étonne. Cependant, il enchaîne aussitôt : 

— Y a pas Internet, là-bas, hein ?

— Ah non, en effet.

— Ce serait super, comme ça les instits ils pourraient pas nous envoyer les devoirs à faire !


Tout s'explique.

(Soupir)

lundi 1 février 2021

Histoire de crêpes

Il y a quelques jours, pour le goûter, j'ai fait des crêpes toutes simples, des crêpes sans fourrage à la confiture ou au chocolat ou que sais-je encore, juste légèrement sucrées. Je suis tombée par hasard sur une recette de Michalak.

Elles étaient dé-li-cieu-ses.

Tant et si bien que le Grand et moi, tous les deux grands amateurs de crêpes, en avons englouti une demi-douzaine chacun.

Mais voilà, Pinterest a remarqué que j'avais consulté cette recette. Et cherche donc à me tenter avec d'autres.

— Oh là là, dis-je, Pierre Hermé aussi a publié une recette de crêpes. Et Bocuse. Et Cyril Lignac...

— Il faut que tu les essaies toutes, maman. Le même jour. Comme ça, on pourra comparer. Je veux bien me dévouer pour faire le goûteur.

— Ben voyons.

— Mais c'est qui, tous les gens dont tu viens de parler ?

— Des chefs célèbres. Je ne m'y intéresse pas beaucoup, mais ce sont tout de même des noms qui pourraient te dire quelque chose.

— Il n'y a pas de femmes ?

— Tu sais, ça reste un milieu très sexiste. Il doit y en avoir qui percent, mais personnellement je n'en connais qu'une, une certaine Anne-Sophie Pic.

Il tape le nom sur son ordinateur, tombe sur la page Wikipédia, avec une photo.

— Ah oui, elle est vieille !

— Ah bon ? Je n'aurais pas cru.

— Oui, elle a, attends, laisse-moi calculer, elle a cinquante-deux ans... Euh... je veux dire... Non, en fait elle est pas si vieille que ça...  Pas du tout, même...

J'ai bien lu dans ses yeux l'instant où il a réalisé que traiter de "vieille" une personne à peine plus âgée que sa mère n'était pas la meilleure manière de la convaincre de passer la journée à préparer la Chandeleur.