Eh bien, ce matin, quand je leur ai proposé de venir avec moi, j'espérais vraiment vraiment qu'ils refuseraient.
Comme on dit sur Twitter, from "que c'est triste qu'ils ne veuillent pas m'accompagner" to "vive la solitude" real quick.
Je crois que j'ai rarement autant adoré une rando (sauf en montagne, bien sûr), et la pause thermos dans un champ enneigé avec personne à des kilomètres à la ronde était extraordinaire.
Le bonheur, rien de moins.
En tant que mère de famille nombreuse, je comprends si bien ce sentiment de bien-être lorsque, soudain, l'on n'a à s'occuper que de soi-même ! Le silence ! Le thé à la bonne température ! Le relâchement de l'attention... Un ressourcement nécessaire !
RépondreSupprimer@Yanne
RépondreSupprimerOui mais pas seulement. Je crois vraiment que la marche est une activité solitaire et je n'ai pas l'impression en marchant de m'occuper de moi. Je suis là simplement et entièrement dans la nature et ça me rend heureuse. Quant à la marche en montagne, je ne la conçois plus que seule. J'ai fait tant de rencontres surprenantes que je n'aurais pas faites si j'avais marché en groupe (deux chamois se battant, la rencontre d'un chamois et d'un chevreuil, un gypaète barbu n'ayant pas migré en compagnie d'un immature qui aurait dû prendre son indépendance à la fin de l'été, quelques exemples parmi tant d'autres). J'ai longtemps cherché le synonyme de bonheur qui convient à mes marches en montagne et j'ai décidé que c'était "félicité" !