Bien sûr, dans cette petite banlieue où la voiture est reine comme dans toutes les banlieues, les gens ont assez vite repéré que nous n'étions pas motorisés. Et bien sûr, le fait que je reçoive souvent des livraisons ou que j'aie besoin de place pour manœuvrer mon triporteur leur importe peu. Depuis que nous habitons ici, il y a régulièrement des indélicats qui se garent devant le portail. Ces derniers temps, c'est encore pire. Il faut dire qu'il y a un immeuble en construction juste à côté, et qu'à chacune de leur visite, l'architecte, le maître d’œuvre, le propriétaire et autres zigotos trouvent beaucoup plus simple de se garer devant chez moi que d'aller plus loin. Certes, il y a toujours plein de place tout en bas de la rue, mais cela impliquerait de marcher ensuite pendant... ouhlala, au moins deux ou trois minutes ! Impensable.
Bref, c'est devenu de plus en plus fréquent. Au bout d'un moment, ne sachant que faire, j'ai improvisé des bornes de fortune.
Pendant trois ou quatre jours, ça a marché, même si l'un des cageots a visiblement pris des coups. Mais ce matin, un
automobiliste atout simplement déplacé les cageots sur le
trottoir pour se garer ensuite tranquillement. Dans la journée, j'ai dû aller
protester deux fois : je veillais au grain, car j'attendais le passage de deux livreurs.
La deuxième fois, j'en ai eu assez. J'aurais déjà beaucoup de choses à dire
au sujet des voitures qui envahissent l'espace public, à qui on accorde
le droit d'occuper huit à dix mètres carrés d'un terrain qui est censé
appartenir à tous (alors que moi, je n'ai pas le droit de me faire un
potager de dix mètres carrés sur le bord du trottoir, n'est-ce pas ? Ce serait
pourtant nettement plus agréable à voir – même en tenant compte de mes
piètres talents de jardinière...). Que, par-dessus le marché, ces bagnolards sans gène déposent leur engin devant mon portail sans même me
demander l'autorisation, ça dépasse les bornes.
Du coup, maintenant, sur mon portail, il y a ça :
En plus gros :
Qu'on se le tienne pour dit.
Parfait ! Non parce que quand MOI, je viens, je dois pouvoir me garer, non ?
RépondreSupprimerExactement ! ;-)
SupprimerJe loue ta patience.
RépondreSupprimerL'envie m'aurait prise de dessiner des b*tes avec un feutre à tableau sur leur pare-brise.
Oh, l'envie m'a prise plusieurs fois de faire encore pire. Mais je me suis retenue...
SupprimerHeureusement, chez nous, nous n'avons pas ces problèmes là...
RépondreSupprimerC'est aussi pour ça que la région parisienne, très peu pour nous !
D'ailleurs, ta commune vient de recevoir une prestigieuse distinction à ce sujet ! (note les périphrases pour ne pas la nommer)
Vous avez du bien les travailler dans votre asso pour ça !
Mais néanmoins, les stationnements dangereux sont légions (alors que c'est pas tellement une question de places disponibles). Donc bon, les automobilistes seraient-ils les mêmes partout ?
Les autres entrées de propriétés de ta rue subissent-elles les mêmes désagréments ? ou bien c'est spécifique à vous parce que "tout le monde sait que les XXXX n'ont pas de bagnole !" ?
Bon courage en tout cas
D'après une voisine qui a approuvé mon écriteau, ça arrive aussi souvent ailleurs. Mais on respecte tout de même davantage les autres bagnolards que les cyclistes, ces va-nu-pieds !
SupprimerOui, nous avons bien bossé avec l'association locale, et nous sommes très contents du résultat ! Pourvu que cela secoue un peu la municipalité !