— Alors, Darling, ça c'est passé comment avec les gamins, pendant mon absence de trois jours ?
— Oh, très bien.
— Ah, tant mieux. Tu leur a fait des picardises ?
— Non, il n'y en avait plus. Je leur ai fait deux fois des pâtes à rien, et je suis allé deux fois acheter des pizzas.
— Bigre ! Et le matin, ça allait ? Pas trop la panique ?
— Oh si, bien sûr, tu sais comment ils sont, ils n'arrêtaient pas de faire des caprices, ils râlaient parce qu'il n'y avait plus de chocolat en poudre...
— Comment ça ? Mais si !
— Non, j'ai vérifié sur l'étagère, et il n'y en avait plus.
— Je venais d'en racheter, je n'avais pas eu le temps de le ranger, il y avait deux paquets dans le sac au pied de l'étagère !
— Ah ! Je n'ai pas pensé à regarder dans le sac.
— Ni à me poser la question ?
— Non plus.
— Ni à en acheter au Naturalia devant lequel tu passais tous les jours ?
— Non plus. Enfin bref, ils faisaient des caprices, ils traînaient, j'ai dû me fâcher plein de fois...
— Et alors, vous êtes arrivés en retard ?
— Non. Par contre, mardi, j'ai oublié de prendre les cartables des jumeaux.
— HEIN ?
— Ben oui, nous étions partis en catastrophe, du coup je n'y ai pas pensé. Ce sont eux qui s'en sont rendu compte, mais nous étions déjà devant l'école, donc je n'avais pas le temps de revenir les chercher. Pas grave : ils se sont débrouillés sans ce jour-là, voilà tout.
Le jour où il me dira que ça s'est mal passé, je m'inquièterai vraiment.
Sacré Darling ! Tu m'as bien fait rire.
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