Ce qu'il y a de bien, à Paris, c'est qu'il se passe toujours, toujours, toujours quelque chose. Et même plein de choses. Tous les weekends, il y a une fête, une journée portes ouvertes, un événement exceptionnel, etc. Bien souvent gratuits. Ce qui nous fait des sorties culturelles illimitées pour le prix d'un ticket de métro.
Par exemple, ce weekend, c'était la journée de l'océan, et en cet honneur, les deux aquariums parisiens étaient gratuits, alors qu'ils sont assez chers en temps normal. Miss Thing One est allée dans l'un des deux, celui du Trocadéro, avec une copine et sa mère. Du coup, j'ai décidé d'emmener Mr Thing Two et le Filou à l'autre.
Ce qu'il y a de moins bien, à Paris, c'est que c'est une ville où il y a beaucoup d'habitants. Et figurez-vous que certains d'entre eux ont l'outrecuidance d'être abonnés aux mêmes lettres d'informations ou magazines que moi. Ce qui signifie qu'ils savent aussi bien que moi ce qui se passe, où, et quand.
Par exemple, samedi après-midi, quand nous sommes arrivés devant l’aquarium de la Porte Dorée, nous avons trouvé une queue interminable. J'aurais dû y aller le matin à l'ouverture, bien sûr. Normalement, c'est ce que je fais, mais là, j'avais dû attendre la livraison de mon sèche-linge.
Mais ce qu'il y a de bien, à Paris, c'est que où qu'on soit, il y a toujours un plan B dans le coin. Parfois même plus intéressant que le plan A. Tout simplement parce qu'il y a tellement, tellement, tellement de choses à faire, tout le temps. (Je vous ai déjà dit que j'adorais Paris, non ?)
Par exemple, samedi, quand nous avons vu la queue, nous avons traversé l'avenue et nous sommes allés louer une barque sur le lac du bois de Vincennes, à la grande joie des deux garçons qui ont même ramé. Et après avoir rendu la barque, nous avons visité la grotte de l'île, et nous avons découvert avec ébahissement l'existence d'un paon albinos qui se pavanait au milieu de ses congénères colorés. Je n'avais encore jamais vu une bête pareille.
A part ça, il y a eu :
- dimanche matin, la virée à la piscine de quartier qui consacre deux heures chaque semaine uniquement aux familles, avec bouées, tapis, ballons etc ;
- dimanche soir, en l'absence des Things partis à une pyjama-party, une grande promenade avec le Filou et le Grand qui s'est terminé par des glaces exquises et un spectacle virtuose, impromptu et gratuit de danseurs en rollers sur les voies sur berge ;
- lundi matin, un petit déjeuner en face du Louvre avec une ancienne amie de... primaire (mais oui, elle m'a reconnue !) que je suis vraiment enchantée d'avoir retrouvée ;
- lundi après-midi, une sortie en vélo avec le Grand qui n'avait pas pédalé depuis au moins un an mais qui a redécouvert qu'il aimait ça.
Et je vous passe le brunch du dimanche et le thé avec scones du lundi. Et les moments passés à terminer la lecture à voix haute de Harry Potter et la chambre des secrets, écoutée avec passion par les quatre (si, si) enfants.
Des weekends comme celui-ci, c'est du bonheur en barres.
En effet, du bonheur en barres... en lingots !
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RépondreSupprimerOui, des moments précieux ��
RépondreSupprimerWam