Mardi après le goûter. Tournée des devoirs, cahiers de texte, carnets de correspondance. Mince, ça me fait penser que j'ai oublié de signer la fiche de conduite du Filou, hier. Oups, il a dû se faire gronder. J'ouvre le cahier. Alors, smiley souriant pour la semaine dernière, comme d'habitude, ce qui signifie que l'instit n'a rien à reprocher à son comportement, et...
Ah tiens, si, j'avais signé ?
Mais non, pourtant !
— Filou ? C'est quoi, ça ?
Il rougit un peu et rigole :
— Ben ze voulais pas me faire gronder que z'avais oublié de te faire signer, alors z'ai imité ta signature des autres fois.
Et c'était bien fait, hein. Largement assez pour que la maîtresse s'y laisse prendre.
Il commence tôt, non ?
(Remarquez que c'était déjà lui qui rallumait en cachette, à quatre ans à peine, pour finir sa lecture, ou qui avait volé la carte bleue de son père à trois ans...)
("Celui-là, il ne sera pas comme le Grand : ce ne sera pas un ado facile !", me prédit souvent ma mère.)
Quel plaisir de vous relire ! Et comme j'ai été très occupée ces jours-ci, j'ai eu droit à TROIS posts en même temps ! PS : le paon est magnifique, je ne savais pas que ça existait.
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerMoi non plus, je ne savais pas que ça existait. J'étais ébahie.
Le Filou porte bien son nom !!
RépondreSupprimerContente de te relire, ça me manquait.
RépondreSupprimerUne semaine avant les vacances de février, mon petit-fils, 4 ans et des poussières, moyenne section de maternelle, est revenu de l'école avec ses cahiers pour les montrer aux parents. Le samedi, mon fils le trouve attablé devant son cahier d'évaluation, un feutre bleu du même bleu que celui de la maîtresse à la main :
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je suis pas d'accord avec la maîtresse, elle a pas mis de point bleu à toutes les lettres que je connais.
Les parents ont donc expliqué que ça ne se faisait pas, qu'il avait la fin de la moyenne section et toute la grande section pour connaître toutes les lettres, il n'en démordait pas : il connaissait beaucoup plus de lettres que celles cochées par la maîtresse. Il a fallu que la maîtresse, après lui avoir répété ce que les parents avaient dit, lui explique le principe d'une évaluation : on évalue les mêmes connaissances pour toute la classe, donc seulement les lettres que toute la classe doit connaître.
On a bien ri. Mais cette folie évaluatrice me fait aussi grincer des dents. Est-ce qu'on ne peut pas faire confiance aux enseignants qui savent quel enfant a besoin d'être aidé et évaluent en continu les progrès et les difficultés, plutôt que de créer des évaluations officielles lourdes en temps passé pour l'enseignant et qui peuvent être stigmatisantes pour l'enfant. Pour moi, la maternelle doit servir à donner à l'enfant confiance en lui et en l'école. Tiens donc "école de la confiance", j'ai entendu ça quelque part.
J'ai relu ton article sur Filou et la lumière... On a du débrancher celle de Nostradamini (pas encore 3 ans 1/2) car il rallumai la sienne tous les soirs pour continuer à regarder ses livres. Et oui, pas question de ne pas lui laisser le livre de l'histoire...
RépondreSupprimerDéjà faussaire....Il part sur de bonnes bases ce gamin. Ça me rappelle le film "retour vers le futur" ou le héro croise son oncle Joey, qui passa la moitié de sa vie en prison. Il le croise donc alors que Joey est encore un tout petit garçon dans son parc à jouets. Et Marty de dire à peu près ça: " Oncle Joey, déjà tout petit derrière les barreaux"...
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