Forcément, après être allée une fois au cirque avec la classe du Filou et une fois dans un château avec la classe des Things, j'ai été étiquetée "maman qui peut accompagner les sorties". Du coup, la semaine dernière, on m'a supplié d'aller à la bibliothèque avec la classe du Filou à défaut d'autres volontaires. Et forcément, cette semaine, je n'ai pas réussi à refuser d'aller à la closerie Falbala avec la classe des Things : question d'équilibre.
J'ai donc accepté, sans avoir la moindre idée de ce à quoi je m'engageais. Closerie Falbala ? Jamais entendu parler.
Maintenant, je sais. C'est, à l'intérieur d'un jardin rassemblant un certain nombre d’œuvres de l'artiste Jean Dubuffet, une sorte de grand terrain à la surface inégale et entouré de murs tout autant inégaux, entièrement blancs, et parcourus par des longs traits noirs. Un terrain de jeu formidable pour les enfants, qui ont adoré courir et sauter dans tous les sens.
A l'intérieur de ce terrain se trouve la villa Falbala, espèce de grotte aux dessins toujours dans le même esprit, mais avec quelques aplats et rayures en bleu.
Et à l'intérieur de cette grotte, une pièce carrée que l'artiste a mis trois ans à décorer, entièrement seul, en sculptant et en peignant chaque centimètre carré des murs, toujours avec le même genre de dessin et avec les mêmes couleurs, mais avec le rouge en prime.
Une excellente visite pour les petits, avec une guide qui, pour une fois, savait ce qu'étaient des enfants de maternelle et donnait des explications compréhensibles, et même des comparaisons à chaque fois qu'elle donnait des chiffres concrets ("trois ans, c'est comme s'il commençait quand vous entrez en petite section, et finissait quand vous terminez la grande section !"). Ils ont été fascinés par tous les objets qu'on pouvait distinguer dans les formes abstraites, et sont repartis avec toutes les indications nécessaires pour dessiner à leur tour "comme Dubuffet".
Voilà, une belle visite, gratuite, que demander de plus ?
Ah si, peut-être du temps pour travailler... Rentrée à 13h, après avoir enfin mangé et lancé une lessive, je me suis plongée dans mon travail avec une telle concentration que j'ai été tout étonnée quand Darling m'a téléphoné :
— Allô, Fofo, je ne te dérange pas ? Tu es déjà allée chercher les enfants ?
— Mais non, voyons, ils ne sortent qu'à 16h15.
— Mais... il est déjà 16h25...
Et voilà comment, juste après avoir été une mère parfaite adulée par les instits le matin, je suis arrivée à l'école avec un quart d'heure de retard l'après-midi, complètement hors d'haleine, en devant expliquer piteusement que la journée m'avait paru si courte que oui, j'avais tout simplement oublié de venir chercher mes enfants...
Très sympa comme endroit!
RépondreSupprimerÇa ressemble à une glace vienetta en train de fondre...non?
RépondreSupprimerhum, désolé, la fatigue sans doute ^_^
La glace avec des fines couches de chocolat bien craquantes? J'aime bien quand ça commence à fondre : elle est plus crémeuse.
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