lundi 3 décembre 2018

Résumé des derniers épisodes...

... que vous avez manqués suite à une interruption des programmes pour des raisons indépendantes de notre volonté (mais c'était trop long, comme titre).

Donc, donc, donc.
En juillet, les enfants sont allés passer quelques jours en Espagne chez leur père pendant que je déménageais. Tout ce que j'ai su, c'est que "tout s'est bien passé". Ça me suffisait, remarquez bien.

A leur retour, ils ont eu moins de 48 heures pour faire la connaissance de notre nouvel appart parisien avant le départ vers les Alpes, chez ma mère. Nous avons fait des randonnées, avec en prime mon neveu Gnafron que je portais sur le dos (ce qui m'a rappelé des souvenirs). De tout l'été, la "douche" prise avec une bassine d'eau (glacée) dans une "cabine" en tissu ouverte sur la vallée, dans un refuge de haute montagne, après une montée éreintante, est peut-être mon moment préféré (en tous cas le plus dépaysant).

Ensuite, en août, nous avons passé une douzaine de jours à Berlin dans le cadre d'un échange d'appartement. Dans l'ensemble, c'était fort sympathique et intéressant. Nous avons révisé intensément l'histoire allemande, vu de bien jolies choses, et très mal mangé (on ne peut pas tout avoir).
Et puis nous avons terminé notre périple par la maison de famille où nous allons tous les ans, et où Darling nous a rejoints quelques jours. Des moustiques horriblement virulents, une chaleur écrasante, et trop de travail pour pouvoir faire des excursions : ce n'était pas, à mes yeux, la meilleure partie des vacances. Mais les enfants s'y plaisent toujours.

(Donc oui, mes mômes ont partagé leurs vacances entre la mer en Espagne, la montagne en France, la grande ville en Allemagne, et la campagne en Italie. Je pense qu'ils ont battu tous les records.) (Tout ça sans une seule nuit d'hôtel ou de location, en plus.)

Et puis ce fut le retour, et puis ce fut la rentrée dans une nouvelle école, en CP pour le Filou, en CE2 pour les Things, tandis que le Grand a fait connaissance avec le RER à l'heure de pointe, puisqu'il a choisi de continuer sa scolarité dans le lycée où il était l'an dernier. Une nouvelle traduction à commencer de toute urgence une fois la précédente enfin terminée, des meubles à monter, des placards et une cuisine à réorganiser, 130 cartons à déballer, et les immanquables formulaires scolaires à remplir et livres à couvrir, en plus des corvées ordinaires et du quartier à découvrir. Autant vous dire que je n'ai pas vraiment vu passer le mois de septembre.

Ni le mois d'octobre. Sauf les quatre jours d'escapade à Vienne avec une amie, pendant que les enfants étaient de nouveau chez leur père. L'occasion de découvrir que Vienne est une ville très, très belle, bourrée de monuments, de salles de concert et de pâtisseries, et de pas grand-chose d'autre. Ça me convient assez bien, remarquez. Surtout les pâtisseries. (Oui oui, les châteaux, et Klimt, et Egon Schiele, et Sissi, et la cathédrale impressionnante, et l'architecture incroyable de Hunderwasser, et les rues piétonnes, et la grande roue, et tout ça, mais quand même, mon meilleur souvenir restera ce Kaiserschmarren exquis pris dans un resto choisi au hasard.)

Après je suppose qu'en toute logique, il y a dû y avoir un mois de novembre, mais je n'en ai aucun souvenir. Ou alors très vagues. Rendez-vous orthoptiste, et banque, et instits, et kiné, et plombier qui ne répond pas aux relances, et livraison IKEA repoussée de semaine en semaine, et cours de natation le weekend pour les gamins, et coupures d'eau à répétition dans l'immeuble, et dossier de demande de tiers-temps à monter pour le Grand, et Filou malade encore et encore, et nouvelles lunettes pour Miss Thing One, et fiches de lectures urgente en plus de la trad en retard, et... oui bon en fait c'est peut-être aussi bien que je ne me souvienne pas de ce mois de novembre, finalement.

Mais, mais, mais. J'aime cet appart. J'aime ce quartier. J'aime ces enfants qui grandissent et sont de plus en plus autonomes. J'aime ma vie de mère célibataire. J'aime ma traduction en cours. J'aime mes projets de vacances. Alors même si parfois, c'est dur, et même si je ne dors jamais assez, et même si j'ai le plus grand mal à trouver quelques minutes de libre, ne serait-ce que pour bloguer (et ne parlons même pas de lire, ou d'écrire, ou de faire du sport, voire de sortir), j'essaie de ne pas perdre de vue l'essentiel : dans l'ensemble, en ce moment, je suis heureuse.
Cela mérite d'être dit, non ?


8 commentaires:

  1. Très heureuse pour vous de ces bonnes nouvelles, je me languissais d'en avoir ! Tout le monde semble avoir trouvé son équilibre...

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  2. Contente de lire de tes nouvelles. Et de te savoir heureuse.

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  3. Merci de ses nouvelles rassurantes (le lecteur - la lectrice est toujours un peu inquiet quand un blog fait une très grande pause). Donc les poux ne vous ont pas dévorés et la vie continue !

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  4. Quelle joie de te lire !
    Alltagswahnsinn disent si bien les Allemands (dont il me semble que la langue figure parmi celles que tu maîtrises)
    En union d'Alltagswahnsinn alors !
    Des bises !

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  5. Merci à tous ! Je suis contente de voir que des "habitués" continuaient à passer ici de temps en temps pour voir si je finirais par sortir ce blog de son coma...

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  6. Super, Fofo, tu as repris la plume !! Ça nous manquait sacrément, quand même.

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  7. Cela mérite d'être dit ? Oui !
    Et cela fait plaisir à lire après ce trimestre de pause...

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  8. Contente de voir que tout se passe pour le mieux
    bonnes fêtes à toute la petite famille

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