Je me lève au radar. J'ai mal dormi. A la table du petit-déjeuner, le Grand me demande pourquoi. J'explique :
— Déjà, je me suis couchée tard parce que je voulais terminer de traduire un chapitre. Et puis à deux heures du matin, le Filou a pleuré, et j'ai dû le bercer pendant vingt minutes. Et une heure plus tard, c'est Papa qui m'a réveillée. Il faisait une crise d'hypoglycémie, il avait besoin qu'on lui apporte quelque chose de sucré.
— Et pourquoi est-ce qu'il n'y est pas allé tout seul, au lieu de te réveiller ?
Loyalement, je défends Darling :
— Tu sais, quand on fait une crise d'hypoglycémie en pleine nuit, c'est vraiment très désagréable, et même effrayant. Ce n'est pas comme dans la journée, où on s'en rend compte avant de tomber trop bas ; là, on se réveille quand on est déjà très très mal, avec le coeur qui tambourine, des sueurs froides, l'impression qu'on ne va même pas pouvoir marcher jusqu'au frigidaire...
— Ça t'est déjà arrivé ?
— Oui, oui, je te parle en connaissance de cause, ça m'est déjà arrivé deux ou trois fois, quand je faisais du diabète gestationnel.
— Et alors, tu avais réveillé Papa, toi ?
...
Touché.
Il est redoutable, ce gosse.
RépondreSupprimer"Quelque chose de sucré", ça pourrait être une brique de jus de fruit et des barres chocolatées dans un tiroir de chevet?
Certes, sauf qu'il est fort probable qu'il me réveillerait pour que je les lui perce / déballe...
RépondreSupprimerBon une boîte de calissons, nougats et chocolats dont le couvercle serait très facile à soulever, alors?
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