lundi 1 mars 2021

Choix d'une oeuvre pour dissertation de géographie urbaine

Je reviens de vacances, et je compte donc recommencer à poster régulièrement.

En attendant, je vous demande, à tout hasard, si l'un de vous aurait une idée. Le Grand doit faire un devoir qui porte sur des enjeux urbains contemporains à travers une œuvre de fiction. Sachant qu'il n'est vraiment pas cinéphile et qu'il lit plutôt des romans historiques ou fantastiques, même en nous creusant la tête, nous n'arrivons pas à trouver grand-chose. Il nous faudrait donc :

- une bande dessinée ;

- un roman (court) ;

- un film (pas trop violent et disponible en DVD) ;

- ou même une chanson

qui évoque des problèmes de géographie urbaine : enjeux sociaux, environnementaux, ségrégation, transformations, n'importe quoi.

Si ça se passe en France, c'est mieux, mais pas obligatoire.

Quelqu'un a une idée lumineuse ?

26 commentaires:

  1. N’importe quelle chanson de Renaud ancienne période ? (Les aventures de Gérard Lambert, mon Hlm.) :-)

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    1. J'ai bien pensé à mon HLM ou Banlieue Rouge, mais ce n'est pas assez récent, je pense.

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  2. La haine de Mathieu Kassovitz ? Pas très récent non plus !

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  3. Paris de Cedric Klapisch ?

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  4. Je pense aussi à The lunchbox, film sympathique un poil plus récent mais qui se passe en Inde.

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  5. C'est pas nouveau, mais les problèmes de bandes et de territoires, dans West Side Story ? Ça résonne avec l'actualité, non ?

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  6. Fiction ou science-fiction ?
    parce que si c'est science-fiction il y a beaucoup de choix, si non, c'est plus difficile :)

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  7. La maison près de la Fontaine chanson et faut que tu respires Mickey 3D. Je réfléchis à autre chose !

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  8. "Le petit jardin" de Dutronc sur le bétomage urbain.
    C'est Bobinette, au fait, pas moyen de commenter autrement...

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  9. Je pense tout de suite au livre : Les monades urbaines. C’est un petit livre de science fiction où l’architecture est au centre du livre.

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    1. Sinon, je pense au film Marius et Jeannette, qui se passe dans L’Estaque, à Marseille, avec ses courées (= “habitat ouvrier non programmé”).

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  10. La dépendance des villes à l'électricité, ça irait? Y a American blackout, un peu flippant comme film, je ne sais pas s'il se trouve en dvd, par contre. J'imagine.

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  11. Paterson ! Un film où on ne sait pas si le personnage principal est le chauffeur de bus, la ville elle-même ou la poésie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paterson_(film)

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  12. Merci à tous, c'est vraiment gentil de nous aider ! Le Grand va demander à sa prof s'il faut impérativement que ce soit très récent ou si l'oeuvre peut avoir trente, cinquante, cent ans, du moment que ses thématiques restent actuelles.

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  13. Buffet froid? Mais c’est vieux aussi...

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  14. Pour éviter de faire des redites avec les commentaires précédentes (mais je voterais bien pour Paterson), je propose des films asiatiques.

    In the Mood For Love ? Ca montre un Honk Kong magnifique, bien que peut-être un peu vieux.

    Et sinon pourquoi pas un dessin animé ? Je pense à des Miyazaki, comme Le vent se lève (Tokyo des années 40, grandement détruit et reconstruit pendant la seconde guerre mondiale).

    En animé aussi, il y a Your Name, de Makoto Shinkai. Il y a une partie un peu science-fiction, mais le film a quand-même un côté très réaliste et il a le mérite de s'ancrer à notre époque, en comparant beaucoup campagne et ville.

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  15. Je pense à plusieurs romans de Marie Sabine Roger, notamment Attention fragiles sur un enfant et sa mère SDF. C'est court. Sinon en chanson un jour au mauvais endroit sur les violences dans les cités...

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  16. Je pense à un film pas très récent, qui décrit beaucoup de lieux de Paris : Amélie Poulain.

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  17. Bonjour,
    Chacun cherche son chat de Klapisch, avec des déambulations dans le quartier de Bastille en pleine mutation/"boboïsation..."

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  18. Pouchky Annette Ficelle3 mars 2021 à 10:57

    Je pense à un film très très vieux qui m'avait marquée enfant, sur les migrations pendulaires Paris/banlieue. M'est avis que le sujet est toujours d'actualité. Etait-ce "Elle court elle court, la banlieue"?

    C'est dommage d'écarter les oeuvres d'anticipation, c'est quand mêmes elles qui traitent le plus souvent d'écologie, de surpeuplement, de transports...

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  19. Retour à Roissy - Un voyage sur le RER B. Marie-Hélène Bacqué et André Mériau. 2017
    30 ans après Maspero, une sociologue et un photographe, sacs au dos, refont son voyage le long du RER.
    Certes ce n'est pas de la fiction mais c'est tout de même un récit.
    Ou retour à l'original, celui de Maspero.

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  20. (Julien65)
    J'ai pensé à Bénabar, avec "quatres murs et un toit".
    https://www.youtube.com/watch?v=E8kYTPcagLU

    La chanson raconte, sans le nommer, le rêve du pavillon de banlieu, et ses limites.
    De futurs parents s'endettent pour construire une maison, que les enfants quittent une fois adulte. La maison ne retrouve une seconde vie qu'à la naissance des petits enfants.
    Entre-temps la maison est trop grande pour l'usage qu'on en fait, et les enfants préfèrent vivre à l'étroit en ville.

    Mais ça manque de matière. Si le ou la prof de fac réduit l'urbanisme à l'échelle du groupe, et de la planification politique, la chanson est trop centrée sur une cellule familiale.
    La chanson a l'avantage d'être hyper concise et de parler du temps long avec 3 générations, mais a l'inconvénient de trop recourir à l'implicite.
    Elle parle aussi de la modularité d'une maison. C'est plus une chanson pour agent immobilier ^_^!

    Mais elle peut être rafraîchissante si tous les étudiants traitent le sujet de la gentrification. (On le voit arriver gros comme un camion)
    Car au moins, avec le thème du rêve de la maison individuelle, on parle de la fracture entre gagnant et perdant de la mondialisation.
    Une partie des français se sent bafouer, car on leur a fait miroiter un mode de vie qu'ils ne pourront jamais se payer. Ils ont déjà du mal à mettre de l'essence dans la voiture, et là où ils habitent, ils ont besoin de voiture.
    Et inversement, le logement en ville est si cher et exigüe, que même les familles plus aisées apprécient d'avoir un pavillon secondaire pour s'éloigner de cette folie de temps en temps.
    Et puis, du point de vue culturel, ça remet en cause un impensé qu'on prend pour une évidence : pourquoi seulement une génération voire deux sous le même toit? Dans l'histoire, et dans bien des parties du monde, le modèle inclue souvent les 3 générations sous le même toit.

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  21. Je lis les autres commentaires :
    De Cedric Klapisch, pourquoi pas envisager "l'auberge espagnole" sous l'angle de la collocation?
    Ca inverse la logique de l'habitat familial, car ici la contrainte du loyer fait se mélanger des gens de différents pays et milieux sociaux.
    Le modèle est encore à la mode, et peut s'appliquer à des gens d'âges différents, ou être adapter pour des personnes âges ou handicapées qui préfère un logement avec visite d'infirmier et aide-soignant plutôt que l'établissement de soin.


    Dommage que le sujet n'accepte pas les documentaires YouTube ou livre non fictionnel, car il y a une vidéo de ContraPoints qui utilise Philadelphie comme exemple, pour parler de la reproduction des inégalités sociales envers la commauté noirs américaines.
    La ségrégation a continué, en refusant aux noirs américains des facilités d'emprunt pour devenir propriétaire, et la pratique du red-lining.
    Cette communauté s'est donc retrouvée coincée dans le statut de locataire, dans des habitats qui se délabrent, notamment avec de la peinture au plomb qui pèle.
    (peinture blanche sur le bois, peinture rouge anti-rouille sur le fer, et malheureusement les croûtes de peinture ont un goût sucré. Ces peintures n'ont été réglementées qu'à la fin des années 70.)
    Il en faut une quantité infinitésimale pour créer un retard mental et une agressivité accrue chez les enfants, ce qui, avec la pauvreté et la difficulté à l'accès aux études supérieur, en fait une des causes de la criminalité plus élevées dans la communauté et les quartiers noirs américains.

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    1. Pouchky Annette Ficelle8 mars 2021 à 09:31

      Finalement, c'est Juju qui va faire la dissert à la place du Grand...

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