(Allez, parlons un peu cuisine, ça faisait longtemps !)
Hier, j'ai refait un gigot de sept heures, ou gigot à la cuillère*. J'avais tant aimé ça à Noël que j'ai voulu recommencer. Et puis c'était parfait, j'avais un invité à dîner alors que je devais passer la journée hors de la maison.
Version rapide (la préparation, pas la cuisson !), exécutée à la va-vite à dix heures du matin : plein d'oignons, de carottes, d'ail et de céleri coupés en petits cubes grâce à mon alligator (un coupe-légumes, peut-être l'ustensile de cuisine que j'utilise le plus avec ma râpe à fromage et mon kitchenaid), un litre de vin rouge pas trop mauvais, un peu d'eau en plus, un peu de sauce soja parce que j'en avais envie, une épaule d'agneau, et hop, au four dans une énorme cocotte en fonte. Cinq minutes, lavage de l'alligator compris. J'ai donné des instructions à Darling concernant l'allumage du four (120°, vers 13h), et je suis partie.
Le meilleur de l'histoire ? Quand je suis rentrée en fin d'après-midi, la maison embaumait. Et pour la première fois depuis que j'ai quitté la maison parentale, ou presque, j'ai su ce que c'était de rentrer chez soi en fin de journée avec l'estomac dans les talons et de humer les effluves du dîner en cours de préparation.
Et je me suis dit que Darling avait de la veine, quand même.
— Oh là là, ça sent bon ! me suis-je exclamée.
— Oui, hein ? m'a-t-il répondu d'un air de fausse modestie. J'ai préparé un bon petit dîner dont tu me diras des nouvelles...
* Ainsi nommé parce qu'après cette longue cuisson à basse température, la viande est si tendre qu'on peut la découper avec une cuillère. Juré.
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