Ce matin, à 6h45, le téléphone a sonné.
Un dimanche matin. A sept heures moins le quart.
C'était la mère de Darling, qui téléphonait pour rappeler à celui-ci que le 16 février, c'était l'anniversaire de son frère, et qu'il fallait qu'il l'appelle tout de suite.
A sept heures moins le quart, un dimanche matin ? vous étonnerez-vous. Elle lui en veut, en plus de nous en vouloir à nous, ou quoi ?
Pas du tout. Mais le frère de Darling habite en Amérique du Nord. Avec le décalage horaire de neuf heures, et vu qu'il est rarement chez lui pendant la journée mais souvent le soir, si on veut avoir une bonne chance de réussir à le joindre, il faut lui téléphoner entre six et sept heures du matin, heure française. En effet, là-bas, il est entre neuf et dix heures du soir.
Mais entre neuf et dix heures du soir de quel jour, dites-moi ?
Eh ! bien, de la veille par rapport à nous, bien entendu.
Donc, ce matin à 6h45, pour le frère de Darling, on était le 15 février, à 21h45.
La veille de son anniversaire, donc.
C'est dommage : pour une fois, les gamins ont tous dormi jusqu'à huit heures du matin, pendant que je me retournais dans mon lit, en proie à une migraine naissante due à ce réveil brutal, et que je projetais d'appeler la mère de Darling aujourd'hui vers 14h30, pendant sa sieste, sous n'importe quel prétexte fallacieux...
(Attention, pas de conclusions hâtives : en aucun cas vous ne m'entendrez faire ces généralités toujours odieuses et souvent misogynes qu'on entend partout au sujet des belles-mères. Je sais de source sûre qu'il y en a beaucoup qui sont charmantes. Celle de Darling, par exemple, est adorable.)
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