Du coup, quand je tombe sur un paragraphe tel que celui-ci :
Quand on a la foi, on peut braver l’inconnu. La foi apporte l’espoir, et l’espoir donne des forces. Le don de [telle divinité], ce n’est pas de la magie ou un pouvoir surnaturel, c’est de la motivation. Or, la motivation est juste un autre mot pour désigner le désir de réaliser quelque chose de juste, de noble, de décisif, et l’assurance d’en être capable.Le don de [cette divinité] permet de croire en sa propre valeur, et en l’importance de ses objectifs. De là naît la force d’âme, et la détermination.
Je suis très tentée de couper. Mais il faut être honnête, même si je ne comptais pas mes pages avec une telle fébrilité, je serais tout de même tentée de sauter ce genre de passage...
(Et puis il faut savoir qu'on parle d'une bestiole qui décide de rebâtir son terrier, pas d'un révolutionnaire qui va changer le cours de l'histoire ou autre grand personnage...)
Couper? Il s'agit d'un livre pour enfant, avec la portée pédagogique qui va avec. La clé de l'enseignement c'est la répétition. "Et même de dire les choses deux fois!" ajouterait Ficelle.
RépondreSupprimer"croire en sa propre valeur, et en l’importance de ses objectifs."
Dit autrement : Les poncifs de "self confidence" et "goal setting". Le vocabulaire des livres de développement personnel et des discours de motivation se retrouve partout aujourd'hui.
Ta traduction est bonne, elle sonne juste. Elle ravive le sens de ces mots. Or, comme il s'agit souvent d'une langue de bois, c'est plutôt l'inverse qui arrive. A force de les employer dans des raisonnements circulaires, ils perdent tout leur sens.
C'est vrai que ça ne fait pas beaucoup avancer l'action. Mais bon ce n'est pas pire que ton sorcier qui passait vingt minutes face à ses futures victimes pour leur dire : aha! Craignez ma colère, je vais vous jeter un sort hyper mortel, attention, j'avance d'un pas, je vais envoyer mon sort!
RépondreSupprimerEt c'est beaucoup mieux que ton histoire du macaronisme latino-vulgaire...