Hier soir, au milieu de ma tournée de récupération des gamins, je suis allée chercher deux gros cageots de pommes venues d'un producteur à peu près local (on fait ce qu'on peut : difficile d'être locavore quand on habite à Paris, vous en conviendrez). Je suis donc rentrée avec 28 kilos de pommes, trois gamins, et une poussette dans le triporteur. Mais si, ça tenait. Je vous ai dit que je me félicite tous les jours d'avoir acheté cet engin ?
(Et pour ceux qui s'inquiéteraient de la pollution à laquelle sont exposés mes gamins, je renvoie à cet article qui prouve qu'on absorbe beaucoup moins de particules et gaz indésirables à vélo qu'en voiture, en métro ou en bus.)
Bref, les trois petits ont gardé les yeux fixés sur les pommes pendant tout le trajet, trèèèès intéressés par ces énormes caisses de fruits. Arrivée à la maison, je fait descendre les mômes, mais je laisse les cageots dans le triporteur en attendant d'avoir le courage de les porter à la cave. Une minute plus tard, Mr Thing Two vient me voir et me lance, d'un ton vaguement inquiet :
— Moi, z'ai pas manzé un petit morceau de pomme !
Donc si je trouve un fruit grignoté, ce sera une fois de plus à cause des souris ?
Ce matin, j'étends quelques vêtements mouillé dans la salle de bain, puis je pars dans la pièce à côté plier le linge sec. Au bout d'un moment, Mr Thing Two vient me trouver. Du même ton pas complètement rassuré, il m'affirme :
— Moi, z'ai pas fait tomber le tapis de bain !
C'était donc un coup de vent qui a envoyé ledit tapis sur le palier de l'étage d'en-dessous, j'imagine.
Au fond, c'est comme une boussole qui indiquerait toujours le sud : il suffit de connaître son fonctionnement pour avoir les informations désirées...
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