— Tu ne vas pas avancer ta traduction, ce soir ? On regarde un film, alors ? me propose Darling, plein d'espoir.
— Ben non... Demain, c'est le 1er décembre, tu sais...
— Et alors ?
Et alors, nous avions du travail.
Quatre calendriers de l'avent en bois à remplir, avec exactement la même chose chaque jour pour chacun des gamins, pour éviter tout drame du genre "Oh mon dieu, mon frère a un bonbon au citron alors que le mien est à l'orange, il faut que je mette le monde entier, ou du moins tous les habitants du quartier n'ayant pas fait insonoriser leurs murs, au courant de ce scandale".
Ensuite, j'ai eu des velléités de fabriquer chacune des 24 pièces du calendrier de l'avent Lego, pour éviter les conflits, mais devant l'ampleur de la tâche, j'ai renoncé, et je me suis contentée d'ouvrir les sachets.
A ce stade, le plus dur était fait : il ne restait plus qu'à trouver une place dans le salon pour ces cinq calendriers-là, et aussi pour : un calendrier classique, en carton avec chocolats, envoyé par ma belle-mère ; un calendrier-cahier avec 24 dessins à colorier ; un calendrier-album avec un mini-livre à raconter chaque jour, et une bougie-calendrier à brûler petit à petit.
Ah, et aussi mon calendrier à moi, bien sûr, rempli par le Grand de chocolats Quality Street que je me suis acheté toute seule comme une grande. Noël, ce n'est pas que pour les mioches, pas vrai ?
(Quand je pense qu'un ami de passage était tout désolé d'avoir oublié de m'apporter le calendrier de l'avent Kinder qu'il avait acheté exprès pour nous, j'ai presque envie de rire...)
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