Mon Graal à moi, en tous cas, depuis que j'ai débuté dans ce métier.
Ce matin, j'avais mon premier rendez-vous avec une éditrice rue de l'Université, et j'ai signé mon premier contrat avec la meilleure maison d'édition jeunesse en France. Je suis fière, fière comme vous ne pouvez pas imaginer. Je suis arrivée au sommet de ma carrière de traductrice.
Du coup, qu'est-ce que je fais maintenant, je change de métier ?
Congrats !
RépondreSupprimerBen non, tu peux désormais chercher à traduire pour la plus prestigieuse maison de littérature adultes (bon, Gallimard, OK), la plus prestigieuse en polars, en pratique (avec ton éditeur culinaire préféré), en fantasy, etc. Ensuite, il te reste le troisième âge, mais ça traduit moins...
(Ah, et puis en jeunesse, faut penser à l'EDL, quand même, pour compléter.)
Oui, j'ai pensé à l'Ecole des Loisirs, quand j'ai commencé c'était en quelque sorte mon sous-graal... Mais je suis arrivée directement au graal sans passer par la case en-dessous ! Cela dit, tu as raison, il me faut encore cette corde à mon arc pour pouvoir frimer encore un peu plus.
SupprimerOu tu en profites et tu manges ton pain blanc maintenant que tu l'as?
RépondreSupprimerFélicitations! Enjoy! Vis ton rêve :)
RépondreSupprimerAprès, tu peux... devenir écrivaine éditée par Gallimard :)
Et après, tu peux t'essayer à traduire ton livre en italien, puis en anglais. Malgré ta réticence tu seras peut-être devenu plus forte qu'une native d'ici là!
Titania : je tiens juste à préciser que ma fierté est toute intellectuelle, les grandes maisons ne paient pas forcément plus que les autres !
RépondreSupprimerJulien : Devenir écrivaine "pour de vrai", ce serait justement changer de métier, non ? Mais tu as raison, ça peut être mon nouveau but dans la vie.
(Et traduire vers une langue qui n'est pas sa langue maternelle, ce n'est PAS professionnel, sauf si on a vécu vingt ou trente ans dans un autre pays... et encore.)
Je sais bien, et je sais aussi que la satisfaction de faire un travail qui nous passionne est du pain blanc.
RépondreSupprimerJe suis sûre que tu t'en souviendras longtemps, de ce RV ! En plus, on voit ton reflet dans la plaque " Gallimard Jeunesse", ça fera une excellente photo souvenir pour tes enfants, que dis-je tes petits-enfants (et là, je m'interroge : le temps que les Things aient des enfants, sur quels supports lirons-nous ?)
RépondreSupprimerEt youpi ! Avec IE, je peux revenir papoter dans le coin. Va falloir que je trouve ce qui se passe avec Chrome.
RépondreSupprimerSur ce...
Ah oui, tiens, on voit mes cheveux gris, je n'avais pas remarqué !
RépondreSupprimerC'est donc Google Chrome qui t'empêchait de commenter ? Ravie que tu puisses à nouveau mettre ton grain de sel, en tous cas !
Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerC'est hyper!
@Fofo : Pardonne mon mauvais réflexe.
RépondreSupprimerJe pense toujours à "traduire un manuel de calculette" ou "traduire un contrat de droit international", bref traduire un texte sans âme -ou si peu-.
Toi tu penses automatiquement "roman", quand le texte -sa richesse sa polysémie son coulant- est le coeur même de l'objet, et pas son côté cosmétique et accessoire.
Donc j'oublie à quel point traduire vers une langue qu'on ne maîtrise pas absolument est un exercice périlleux.
Peut-être que tu devrais (essayer d'envisager de) traduire des notices de calculette, des textes techniques, puis des romans avec une amie traductrice native de la langue, et pourquoi pas tes propres romans.
(Tu as un tempérament dominant, mais tu est bieeen plus agréable à côtoyer -et à travailler avec je suppose- que tu te le représentes. Respectueuse polie brillante, et je suis incapable de t'imaginer blessante même quand tu hausses le ton, parce que... tu pèses extrêmement bien les mots et tu es une bonne nature)
Ou écrire un roman où le personnage est une française qui fait des erreurs à Londre ou Milan, comme ça les erreurs sont mêlées au récit.^_^
Je ne voudrais pas que tu t'auto-limites à cause de quelques scrupules, même si ces scrupules t'honorent.
(j'ai mon côté têtu aussi ;) )
Ca c'est la classe internationale sisi. Bravo!
RépondreSupprimerToutes mes félicitations, Fofo, y a de quoi être fière !
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