Et donc, dimanche matin, nous
avons entassé dans la voiture plein de gamins et de bagages, et nous sommes allés
camper. Ce devait être la première nuit sous la tente des trois petits.
Nous sommes revenus lundi
après-midi.
Bilan de ces deux journées ?
- La région était très belle.
Étonnante, très différente de ce qu’on peut trouver à moins de cent kilomètres
de là, avec à la fois la mer, la montagne, et la forêt.
- Les deux villages que nous
avons visités, le dimanche et le lundi, étaient superbes, avec des ruelles
adorables et des tours et des murailles entourées d’un fossé à sec et des pavés
et tout ce qu’il faut. Un peu trop touristiques cependant, surtout l’un d’entre
eux ; mais vraiment charmants.
- Le coût de l’excursion était
très raisonnable, même en prenant en compte l’essence et le dîner pris dans un
petit resto parce que pas le courage d’emporter réchaud et ustensiles de
cuisine ni d’enchaîner trois pique-nique de suite. De ce point de vue, c’est
certainement la manière la plus économique d’aller en vacances – à part en se
faisant inviter, bien sûr.
Pique-nique urbain. Assis par terre dans la rue. Même pas peur du ridicule. |
- Le camping était très agréable,
ombragé, avec très peu de monde et aucune voiture ni camping-car (il n’était
pas accessible aux véhicules, je l’avais choisi pour ça).
- A défaut d’avoir le courage
d’affronter les plages bondées et longées par une route très passante, nous
avons pu nous rafraîchir dans les eaux glacées d’un torrent juste à côté du
camping, en plein cœur de la forêt, près d’une cascade, dans un endroit
magnifique. Le Grand et Darling se sont même baignés (avec force exclamations
et jurons au moment d’entrer dans l’eau froide). Très agréable.
Joli, hein ? |
Mais comme peu de choses sont
parfaites dans ce triste monde, j’ajouterai que le montage et démontage des
trois tentes, installations des couchages, distribution des pyjamas,
aller-retours aux sanitaires etc. m’ont totalement vidée de mon énergie, surtout
ajoutés au voyage (je suis la seule à conduire) et aux promenades. Franchement,
un tel remue-ménage pour une seule nuit, ça n’en vaut pas la peine ; je le
saurai désormais. Par ailleurs, j’ai bien dû me rendre à la triste évidence que
je n’étais plus une jeunette, et que je ne pouvais plus dormir à la dure :
la prochaine fois, il me faudra au minimum un matelas autogonflant. Et puis il
faut bien reconnaître qu’en camping ou ailleurs, voyager avec trois enfants
remuants et un ado râleur, ce n’est pas vraiment de tout repos…
Allez, plus que quatre semaines avant la rentrée !
(Les photos ne sont pas terribles, je n'ai plus d'appareil photo digne de ce nom ; et j'ai oublié d'en prendre du camping... Désolée !)
Ta petite cascade me rappelle les torrents d'Ardèche dans lequels nous nous baignions lors de nos vacances près du Mont Gerbier des Joncs. Ça donne envie de plonger, même si en effet, l'eau de devait pas dépasser les 16-18 °c..
RépondreSupprimerMais où est Charlie?
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