Pour fêter dignement le 1er mai, j'ai prétexté un retard de vingt pages sur mon planning de traduction (bon, d'accord, ce n'était pas complètement un prétexte, car je n'avais quasiment pas pu travailler mardi pour cause d'enfant convalescent), et je me suis lâchement enfuie de chez moi, abandonnant Darling et les mômes, pour aller travailler en paix ailleurs. Du coup, j'ai fait une bonne quinzaine de kilomètres à vélo, dont une partie dans la végétation, au lieu de rester enfermée entre quatre murs pour cause de pluie ; j'ai mangé un croissant accompagné d'un capuccino maison ; j'ai regardé des chouettes photos entre deux chapitres de traduction ; j'ai accompagné mon héroïne jusqu'au moment où elle commençait à tomber amoureuse (chic, chic !) ; et je me suis arrangée pour rater le déjeuner des petits monstres et pour rentrer à la maison alors qu'ils faisaient encore la sieste. Ce qui m'a même laissé le temps de faire des muffins au chocolat pour le goûter.
Le travail a du bon, parfois.
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