Un enfant malade ; ça faisait longtemps. Du coup, privée de sortie. Justement le weekend des journées du patrimoine. La barbe. Deux jours à tourner en rond dans la maison, à tenter de consoler, d'occuper et de câliner le Filou fiévreux, et à faire patienter les autres. En plus, il reste des gâteaux : même pas de prétexte pour en refaire (ma consolation des dimanches pluvieux). Alors quoi ? Jouer aux playmobils, étendre le linge, jouer aux légos, trier les derniers draps qui attendent dans un carton depuis le déménagement que leur sort soit fixé (au moins une bonne chose de faite), chanter une berceuse, découvrir un biporteur en vente sur Le bon coin et se dire que non non non ce n'est pas raisonnable surtout vu l'état du compte en banque, donner du doliprane, faire des pâtes au jambon, faire un câlin, arracher quelques mauvaise herbes, jouer avec les cailloux, calmer une dispute, faire une soupe. Certains, dont Darling (qui passe ses journées à prendre le RER et à parler à des inconnus ou à des collègues), trouveraient que c'est la description d'un weekend idyllique, ou presque. Pas moi.
Ce qui m'a aidée à ne pas (trop) m'impatienter, c'est de consulter mon agenda. Mercredi, déjeuner avec une amie. Vendredi, judo. Samedi, balade en vélo avec une future amie (j'espère). Dimanche, une famille de six personnes à déjeuner. Et dans les deux semaines qui suivent, une AG d'une association de cyclistes, un dîner avec un ami de longue date, un voyage professionnel... Du monde, des gens, des sorties, de l'inattendu, de l'ouverture sur le monde extérieur, du mouvement, enfin !
(Il m'arrive assez souvent de me dire que malgré tout mon amour de l'écriture, j'ai mal choisi ma carrière.)
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