"Le bonheur n'est pas très intéressant à raconter", ai-je lu quelque part aujourd'hui. L'ennui non plus, quand on n'est pas Moravia. Au bout d'une bonne semaine, le Filou étant guéri, Darling ayant repris le travail, j'espérais enfin sortir avec tous les enfants, et voilà que le Grand est invité à passer le weekend chez un copain, et je n'ose pas encore me risquer dans le RER toute seule avec les trois. Alors quoi ? On va à la bibliothèque ? Raté, elle est exceptionnellement fermée ce samedi. Bon, ben on reste à la maison, comme hier et avant-hier, et on joue aux Lego, et on mange des pâtes, et on passe trois quarts d'heures dans le jardin ; il y a des disputes, une sieste pour le petit, un Winnie l'Ourson pour faire passer 75 minutes, et puis des bêtises (oh non, ne me dites pas qu'ils ont encore entièrement vidé l'armoire pendant que je faisais la vaisselle !), les incontournables lessives, quelques cris, et cette impression de faire de la garderie – et mal. Je n'ai jamais passé aussi peu de temps assise devant mon ordinateur, même pendant l'été. C'est peu dire que j'ai hâte de retrouver une vie normale. De commencer une nouvelle traduction. D'avoir un rendez-vous professionnel. De recommencer à faire du sport. De lire. De ne cuisiner qu'une fois par jour (deux en comptant le goûter). D'être seule.
Allez, plus qu'une journée, je vais y arriver !
Je dirais que ça manque de jeux de société, tout ça...
RépondreSupprimer