mercredi 15 octobre 2014

Ongle et autres

Un pouce en compote, raccordé à son ongle uniquement par quatre ou cinq points de suture, qui fait mal au moindre effleurement même s'il est entouré de bandes comme une momie, ce qui rend l'habillage matinal très difficile et complique singulièrement les jeux et même les repas, puisque toute la main droite s'en trouve handicapée, cela aurait pu suffire, non ?

Non. Depuis hier, il faut en prime que l'enfant ait une fièvre de cheval qui ne consent que rarement à passer en-dessous de 38°, et ce malgré l'effet conjugué du doliprane et de l'advil. Sans doute une angine. Ou une otite. Ou tout autre virus (ou bactérie, qu'en sais-je) chopé à l'hôpital, le lieu privilégié pour attraper toutes sortes de cochonneries (dit avec une parfaite mauvaise foi celle dont les gamins enchaînent les maladies même quand ils ne mettent pas les pieds à l'hôpital).

Je vous laisse deviner l'état de l'enfant.
Et le mien.
Et, accessoirement, celui de ma traduction en cours.

Bien entendu, la visite à l'hôpital de ce matin ne nous a rien appris de plus, puisque le rendez-vous était pris pour changer le pansement – ce qui n'est pas allé sans cris et pleurs – et que nous n'étions donc pas du tout dans le bon service pour demander à ce qu'on examine la gorge et les tympans de la petite bouillotte geignarde que j'avais agrippée à moi. Tout ce qu'on a su, c'est que la fièvre n'était pas due à une infection de la plaie – ce qui est déjà quelque chose, certes.

Du coup, je pense que l'ass-mat ne va pas plus voir le Filou demain qu'elle ne l'a vu aujourd'hui, hier et avant-hier, et qu'à la place, nous allons rendre visite au premier médecin venu, une fois les 48 heures de fièvre réglementaires écoulées.

Je vous laisse, j'ai une dose de doliprane à donner à minuit et demie, un verre d'eau à donner à 1h, un autre à 1h20, une berceuse à chanter en boucle de 3h30 à 4h30, encore un verre d'eau à donner à 5h, et une dose d'advil à donner à 6h, avant que le réveil ne sonne à 7h10 – pour peu qu'on suive le schéma de la nuit dernière.

(soupir)




6 commentaires:

  1. Le pauvre Biquet!
    (et la pauvre maman Chèvre!)

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  2. Bêlons en chœur : Courage !

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  3. Rhôôô là là ma pauvre ! Et pauvre Filou !

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  4. perso, en bonne parano de la fièvre, ils peuvent se les carrer où je pense leur "48h de fièvre réglementaire" : dès qu'une fièvre dépasse les 38, surtout avec douleur, je file chez le doc.

    sinon, pauvre filou, il cumule en ce moment, et bon courage à la maman.

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    1. Si je n'attendais pas au moins un jour ou deux, je passerais mon temps chez le docteur... Mais cela dépend de l'état général de l'enfant, bien sûr. On peut même attendre trois jours s'il a de la fièvre mais qu'il se porte plutôt bien par ailleurs, alors que s'il est apathique, ou qu'il a très mal, ou qu'il ne mange plus, par exemple, il vaut mieux ne pas laisser traîner...

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    2. je précise que mon commentaire n'était en aucun cas une critique.

      je donnai juste mon ressenti sur la fièvre, et il est vrai que j'ai eu des périodes à être chez le médecin tout les deux jours à cause de cela^^

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