La vie d'une traductrice, mère célibataire de famille nombreuse
mercredi 13 mai 2015
Questions
- Pourquoi les Italiens parlent-ils systématiquement plus fort que les autres dans le train ? Quelqu'un devrait vérifier s'il n'y a pas un virus auditif qui s'est répandu dans tout le pays sans que personne ne s'en rende compte.
- Pourquoi certaines organismes peuvent-ils modifier le titulaire d'un contrat au téléphone en huit minutes (montre en main), du moment qu'on leur explique qu'on est l'héritier du titulaire précédent, et d'autres ne parviennent-ils à le faire qu'à la quatrième visite, en deux heures (montre en main, encore), et seulement si on leur apporte une liste de documents longs comme le bras, dont le plan cadastral, comme si la maison risquait d'avoir changé de place au moment de la mort de son précédent propriétaire ?
- Pourquoi ma grand-mère gardait-elle à la cave tant de choses qui ne pouvaient plus jamais lui servir à rien ? J'ai trouvé entre autres quatre cafetières hors d'usage (quatre !), des fenêtres accompagnées de leurs châssis, des vieux skis (mais pas assez vieux pour être accrochés au mur comme dans les gîtes de montagne), trois armoires démontées (en aggloméré), et un bidon encore plein de gasoil qui devait être utilisé pour une machine agricole disparue depuis bien longtemps.
- Pourquoi le technicien venu changer le compteur du gaz en mon absence a-t-il fermé l'arrivée du gaz au niveau du compteur, soit dans la rue, alors que celui-ci était déjà fermé à l'entrée de la maison ? J'ai mis plus de vingt-quatre heures à comprendre ce qui s'était passé, et par conséquence, j'ai pris une douche entièrement froide.
- Pourquoi les gérants de certains parkings préfèrent-ils faire pousser des fleurs sur les plate-bandes entre les places de voitures, plutôt que des arbres, alors que les fleurs demandent beaucoup plus d'entretien et ne peuvent pas faire de l'ombre ?
- Pourquoi les gens qui se rendent dans une administration en sachant qu'ils vont devoir attendre au moins une demi-heure n'emportent-ils pas un bouquin ? Franchement, ça me dépasse. Cela vaut aussi pour les gens dans le métro, ou dans la salle d'attente du médecin, ou même pour les malheureuses prostituées en mini-jupe sur le bord des routes.
- Pourquoi les sorciers ne divorcent-ils jamais ? Tous les couples de Harry Potter se sont formés extrêmement jeunes (entre 15 et 18 ans, en général), et sont toujours ensemble quelques dizaines d'années plus tard ; la seule exception, ce sont les couples mixtes formés d'un sorcier et d'un muggle (moldu), comme les parents de Voldemort ou ceux de Dean Thomas. Et même dans ces cas-là, il est question de séparation ou d'abandon, jamais de divorce. Le divorce n'existe-t-il pas chez les sorciers ?
dimanche 10 mai 2015
Parenthèse
Cette fois, j'ai prétexté une cave à vider, en vue de réaliser des travaux d'étanchéité. Et c'est vrai, je vais la vider, et il y a des montagnes de choses à trier et à jeter. Mais n'importe quelle excuse aurait fait l'affaire. Je pars, je file, je prends le train à 6h20 du matin, et je vais passer 48 heures dans notre maison de vacances. Une amie va m'aider pendant une journée. Il devrait faire très beau, au moins 27° selon la météo. Le jardin sera en fleurs. Il y aura sûrement déjà des cerises au marché. Je n'aurai aucun mal à trouver le temps de traduire mon chapitre quotidien. Je vais aussi passer onze heures dans le train (aller + retour), soit largement de quoi relire le dernier Harry Potter. Je ferai une grande balade lundi. Je dormirai jusqu'à 9h du matin, et ensuite j'irai boire un capuccino au café du village pour le petit déjeuner...
C'est bien simple, ça fait un mois que j'y pense tous les jours, surtout pendant les vacances scolaires. Il faut vraiment que je me trouve une excuse pour y aller plus souvent, l'année prochaine. Sans les gamins, bien sûr...
C'est bien simple, ça fait un mois que j'y pense tous les jours, surtout pendant les vacances scolaires. Il faut vraiment que je me trouve une excuse pour y aller plus souvent, l'année prochaine. Sans les gamins, bien sûr...
samedi 9 mai 2015
Super Fofo
Mais qui est donc cette créature dessinée en trente secondes par Darling sur la liste de courses du frigidaire, qui fait son marché avec son panier d'une main et écrit à la plume d'oie de l'autre ?
C'est Super Fofo !
Ça fait plaisir d'être reconnue à sa juste valeur. Du coup, pour une fois, je n'ai même pas râlé parce que je n'avais plus la place de noter ce qui manquait dans le frigo.
C'est Super Fofo !
Ça fait plaisir d'être reconnue à sa juste valeur. Du coup, pour une fois, je n'ai même pas râlé parce que je n'avais plus la place de noter ce qui manquait dans le frigo.
vendredi 8 mai 2015
Par le menu
Jeudi matin, le Grand :
— Maman, je peux aller chez mon copain après l'école, ce soir ?
— Oui, bien sûr.
— Et je peux l'inviter à dormir ici, ensuite ?
— Oui, mais si tu veux aussi l'inviter à dîner, dis-le moi suffisamment tôt.
Jeudi soir, à 18h40, il arrive avec le copain en question :
— Bonjour, maman ! On mange quoi, ce soir ?
— Je croyais t'avoir dit de me prévenir un peu à l'avance si vous vouliez dîner ici ! J'avais prévu un repas de restes, figure-toi. Et il n'y en a pas assez pour sept.
— On ne peut pas faire juste des pâtes au fromage et au jambon ?
— Si, mais sans fromage ni jambon : il n'y en a plus. On sera livrés demain. Bon, enfin, je peux toujours bricoler quelque chose...
— Euh, quoi, comme "quelque chose" ?
— Je ne sais pas, un risotto avec des légumes surgelés, une omelette... Pourquoi, tu as besoin de connaître le menu à l'avance ?
— Ben, parce que si tu me dis qu'on va manger des lasagnes ou un poulet avec des pommes de terre sautées, on reste ici, mais si tu prévois une salade ou des endives ou un truc du genre, on va plutôt aller manger chez ses parents et on reviendra après pour dormir ici.
Sur quoi ils sont repartis.
(Je cherche une conclusion rigolote, mais les mots me manquent...)
— Maman, je peux aller chez mon copain après l'école, ce soir ?
— Oui, bien sûr.
— Et je peux l'inviter à dormir ici, ensuite ?
— Oui, mais si tu veux aussi l'inviter à dîner, dis-le moi suffisamment tôt.
Jeudi soir, à 18h40, il arrive avec le copain en question :
— Bonjour, maman ! On mange quoi, ce soir ?
— Je croyais t'avoir dit de me prévenir un peu à l'avance si vous vouliez dîner ici ! J'avais prévu un repas de restes, figure-toi. Et il n'y en a pas assez pour sept.
— On ne peut pas faire juste des pâtes au fromage et au jambon ?
— Si, mais sans fromage ni jambon : il n'y en a plus. On sera livrés demain. Bon, enfin, je peux toujours bricoler quelque chose...
— Euh, quoi, comme "quelque chose" ?
— Je ne sais pas, un risotto avec des légumes surgelés, une omelette... Pourquoi, tu as besoin de connaître le menu à l'avance ?
— Ben, parce que si tu me dis qu'on va manger des lasagnes ou un poulet avec des pommes de terre sautées, on reste ici, mais si tu prévois une salade ou des endives ou un truc du genre, on va plutôt aller manger chez ses parents et on reviendra après pour dormir ici.
Sur quoi ils sont repartis.
(Je cherche une conclusion rigolote, mais les mots me manquent...)
jeudi 7 mai 2015
Les enfants de la famille Fofo à Hogwarts (Poudlard)
Après mûre réflexion, voilà ce que je déciderais si j'étais le Sorting Hat (Choixpeau) :
- Le Filou, qui n'a peur de rien, et surtout pas de se faire mal en exécutant les cascades les plus téméraires, irait très bien chez Gryffindor (Griffondor) ;
- Miss Thing One, capable de réessayer encore et encore de faire quelque chose jusqu'à ce qu'elle y arrive (fermer son gilet, dessiner une étoile parfaite, couper sa viande avec un couteau, etc.), me semble parfaite pour Hufflepuff (Poufsouffle) ;
- Mr Thing Two, enfant assez brillant qui comprend tout au quart de tour et a une mémoire remarquable, trouverait tout à fait sa place chez Ravenclaw (Serdaigle) ;
- Et le Grand, dont le seul rêve est d'être riche et de réussir sa vie (sans se fatiguer), serait parfaitement adapté à Slytherin (Serpentard).
Un dans chaque maison, ça me semble parfait. Et puis comme ça, ils auraient moins d'occasion de se disputer, à part pendant les vacances.
(Oui, je suis encore en train de relire Harry Potter, comment avez-vous deviné ?)
- Le Filou, qui n'a peur de rien, et surtout pas de se faire mal en exécutant les cascades les plus téméraires, irait très bien chez Gryffindor (Griffondor) ;
- Miss Thing One, capable de réessayer encore et encore de faire quelque chose jusqu'à ce qu'elle y arrive (fermer son gilet, dessiner une étoile parfaite, couper sa viande avec un couteau, etc.), me semble parfaite pour Hufflepuff (Poufsouffle) ;
- Mr Thing Two, enfant assez brillant qui comprend tout au quart de tour et a une mémoire remarquable, trouverait tout à fait sa place chez Ravenclaw (Serdaigle) ;
- Et le Grand, dont le seul rêve est d'être riche et de réussir sa vie (sans se fatiguer), serait parfaitement adapté à Slytherin (Serpentard).
Un dans chaque maison, ça me semble parfait. Et puis comme ça, ils auraient moins d'occasion de se disputer, à part pendant les vacances.
(Oui, je suis encore en train de relire Harry Potter, comment avez-vous deviné ?)
mercredi 6 mai 2015
La notion du temps à cinq ans
Je réveille Mr Thing Two, et il me demande à brûle-pourpoint :
— Maman, c'est Noël, aujourd'hui ?
Une demi-heure plus tard, je les presse de s'habiller :
— Dépêchez-vous, il va bientôt falloir qu'on parte !
— Mais on n'a pas encore goûté ! proteste Mr Thing Two.
— Ce n'est pas le goûter, voyons ! C'est le matin, et le matin, on mange...
— Des pâtes ? hasard Miss Thing One.
A l'arrivée à l'école, je découvre qu'il y a eu un problème et qu'ils ne sont pas inscrits au centre de loisir pour l'après-midi. La mort dans l'âme (je commence à être sérieusement en retard sur mon planning de traduction), j'explique aux gamins que je viendrai les chercher en fin de matinée :
— Pour une fois, vous n'irez pas à la cantine, je viendrai avant.
— On ne fera pas la nuit à l'école, alors ? m'interroge Miss Thing One.
Quand je les récupère avant le déjeuner, Mr Thing Two m'annonce qu'il a faim :
— Moi aussi, dis-je. On va vite rentrer et je vais faire à manger.
— Mais ce n'est pas encore l'heure du dîner : on n'a pas pris la douche ! objecte Miss Thing One.
Et en fin de journée, au moment d'aller dormir, Mr Thing Two me demande :
— Demain, on va à l'école, maman ?
— Ah oui, demain, c'est jeudi. Par contre, le jour d'après, exceptionnellement (soupir), vous resterez à la maison.
— Parce que ce sera mardi, et que le mardi, il n'y a pas école !
Sur ce, je vous quitte : il est bientôt minuit, je vais donc aller faire la sieste.
— Maman, c'est Noël, aujourd'hui ?
Une demi-heure plus tard, je les presse de s'habiller :
— Dépêchez-vous, il va bientôt falloir qu'on parte !
— Mais on n'a pas encore goûté ! proteste Mr Thing Two.
— Ce n'est pas le goûter, voyons ! C'est le matin, et le matin, on mange...
— Des pâtes ? hasard Miss Thing One.
A l'arrivée à l'école, je découvre qu'il y a eu un problème et qu'ils ne sont pas inscrits au centre de loisir pour l'après-midi. La mort dans l'âme (je commence à être sérieusement en retard sur mon planning de traduction), j'explique aux gamins que je viendrai les chercher en fin de matinée :
— Pour une fois, vous n'irez pas à la cantine, je viendrai avant.
— On ne fera pas la nuit à l'école, alors ? m'interroge Miss Thing One.
Quand je les récupère avant le déjeuner, Mr Thing Two m'annonce qu'il a faim :
— Moi aussi, dis-je. On va vite rentrer et je vais faire à manger.
— Mais ce n'est pas encore l'heure du dîner : on n'a pas pris la douche ! objecte Miss Thing One.
Et en fin de journée, au moment d'aller dormir, Mr Thing Two me demande :
— Demain, on va à l'école, maman ?
— Ah oui, demain, c'est jeudi. Par contre, le jour d'après, exceptionnellement (soupir), vous resterez à la maison.
— Parce que ce sera mardi, et que le mardi, il n'y a pas école !
Sur ce, je vous quitte : il est bientôt minuit, je vais donc aller faire la sieste.
lundi 4 mai 2015
La Foire de Paris
Samedi, journée passée intégralement au volant. Départ à 9h30, arrivée à 22h30, sous une pluie battante et en compagnie de quelques milliers d'autres Parisiens qui avaient décidés eux aussi, après avoir consulté la météo, que ce n'était pas la peine de prolonger le weekend ou les vacances.
Du coup, dimanche, j'ai annoncé que je prenais une journée de vacances. Je suis partie de la maison avant le déjeuner, pile au moment où Darling poussait des hurlements parce qu'il avait confondu la bouteille de rhum vanillé avec la bouteille d'huile d'olive, et que ses pâtes au thon avaient désormais la même odeur que des cannelés bordelais. Je suis revenue en arrière juste le temps de lui prouver que si on ajoutait quelques herbes et du sel, les gamins n'y verraient que du feu, et je me suis éclipsée. Et au terme d'une traversée de Paris qui m'a pris encore plus longtemps que la veille en voiture (mais cette fois, je pouvais lire ! Je continue à ne pas comprendre ceux qui préfèrent passer vingt minutes dans les bouchons que trois quart d'heures à bouquiner dans le métro...), je suis arrivée à la Foire de Paris. Je n'y étais jamais allée, donc je n'avais pas les idées très claires sur ce que j'y trouverais, mais comme il faisait plutôt moche et que rien ne me tentait au cinéma, c'était un bon moyen de me changer les idées et surtout de passer quelques heures loin de ma famille, qui me sortait un peu par les yeux après deux semaines de vacances et treize heures enfermés à six dans une cabine de 4 m².
Franchement, ça n'a pas été la révélation, dans le sens où je ne me suis pas juré d'y retourner tous les ans, mais je me suis plutôt amusée. Je me suis baladée dans les allées, et j'ai vu plein de trucs différents. Des piscines, dont certaines pleines, dont une avec un vendeur en maillot dedans. Des voitures, et pas beaucoup de vélo, mais aussi une voiture à pédales (ou un vélo familial, appelez ça comme vous voudrez) qui m'a bien plu. Toute une gamme de cosmétiques bio à la bave d'escargot, que j'ai poliment refusé d'essayer. Des tas de cheminées, et même un poêle à damiers multicolores que j'aurais bien acheté séance tenante si j'avais eu 12.000 euros en poche (heureusement, ce n'était pas le cas). Des bijoux, des chapeaux, des sacs. Un urinoir miniature à raccorder aux toilettes pour les messieurs qui font pipi debout, parce que "ceux qui salissent ne sont pas celles qui nettoient" (sans commentaire). Une scie flexible, avec deux poignées, un peu comme un fil à couper le beurre, qui permet de scier des branches difficilement accessibles, ou en hauteur, ou contre un mur, ou enterrées, bref, bien pratique (mon seul achat). Des lits relevables, ou pliables, ou escamotables. Des radiateurs à n'en plus finir. Des aliments exotiques. Et bien d'autres choses encore.
Mon seul regret, c'est que j'ai eu beau chercher, même parmi les stands les plus originaux, je n'ai pas trouvé d'ustensile de cuisine que je ne connaissais pas déjà...
Du coup, dimanche, j'ai annoncé que je prenais une journée de vacances. Je suis partie de la maison avant le déjeuner, pile au moment où Darling poussait des hurlements parce qu'il avait confondu la bouteille de rhum vanillé avec la bouteille d'huile d'olive, et que ses pâtes au thon avaient désormais la même odeur que des cannelés bordelais. Je suis revenue en arrière juste le temps de lui prouver que si on ajoutait quelques herbes et du sel, les gamins n'y verraient que du feu, et je me suis éclipsée. Et au terme d'une traversée de Paris qui m'a pris encore plus longtemps que la veille en voiture (mais cette fois, je pouvais lire ! Je continue à ne pas comprendre ceux qui préfèrent passer vingt minutes dans les bouchons que trois quart d'heures à bouquiner dans le métro...), je suis arrivée à la Foire de Paris. Je n'y étais jamais allée, donc je n'avais pas les idées très claires sur ce que j'y trouverais, mais comme il faisait plutôt moche et que rien ne me tentait au cinéma, c'était un bon moyen de me changer les idées et surtout de passer quelques heures loin de ma famille, qui me sortait un peu par les yeux après deux semaines de vacances et treize heures enfermés à six dans une cabine de 4 m².
Franchement, ça n'a pas été la révélation, dans le sens où je ne me suis pas juré d'y retourner tous les ans, mais je me suis plutôt amusée. Je me suis baladée dans les allées, et j'ai vu plein de trucs différents. Des piscines, dont certaines pleines, dont une avec un vendeur en maillot dedans. Des voitures, et pas beaucoup de vélo, mais aussi une voiture à pédales (ou un vélo familial, appelez ça comme vous voudrez) qui m'a bien plu. Toute une gamme de cosmétiques bio à la bave d'escargot, que j'ai poliment refusé d'essayer. Des tas de cheminées, et même un poêle à damiers multicolores que j'aurais bien acheté séance tenante si j'avais eu 12.000 euros en poche (heureusement, ce n'était pas le cas). Des bijoux, des chapeaux, des sacs. Un urinoir miniature à raccorder aux toilettes pour les messieurs qui font pipi debout, parce que "ceux qui salissent ne sont pas celles qui nettoient" (sans commentaire). Une scie flexible, avec deux poignées, un peu comme un fil à couper le beurre, qui permet de scier des branches difficilement accessibles, ou en hauteur, ou contre un mur, ou enterrées, bref, bien pratique (mon seul achat). Des lits relevables, ou pliables, ou escamotables. Des radiateurs à n'en plus finir. Des aliments exotiques. Et bien d'autres choses encore.
Mon seul regret, c'est que j'ai eu beau chercher, même parmi les stands les plus originaux, je n'ai pas trouvé d'ustensile de cuisine que je ne connaissais pas déjà...
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