lundi 31 juillet 2017

Fatiguée

Une petite gastro qui passait par là, des mauvaises nuits et un gros manque de sommeil, un jardin assez moche pour cause de travaux, quelques petits soucis techniques agaçants, et la perspective d'une affreuse vague de chaleur à partir de demain.
Ah, et un invité végétarien qui me complique les menus.
On ne peut pas dire que ces vacances italiennes commencent du meilleur pied.
Mais ce n'est pas grave: il y a toujours les glaces, les couchers de soleil, les bains de minuit, l'ami qui arrive bientôt, les bons romans...
(Et l'idée que l'été se terminera par un séjour à Londres !!!)

mercredi 26 juillet 2017

Tour à croquer

"Et si nous faisions des croque-monsieur pour le dîner la veille du départ ? avions-nous pensé. Avec une salade, ce sera simple et rapide..."

Sauf quand on en prépare 14.

(La prochaine fois, des pâtes !)

mardi 25 juillet 2017

Cartes postales de la Drôme

Mon appareil photo est tombé en panne juste avant les vacances (sinon c'est pas drôle). Il n'est toujours pas réparé. Du coup mes photos ont été faites avec un téléphone tout bête. J'en ai pris assez peu, et elles sont très mauvaises. Je n'en ai même pas une seule potable du camping. M'enfin, pour ce que ça vaut, en voilà quelques-unes...

Une rando-canyoning pour les deux frangins.

La mascotte du camping portait un aimant à son collier. Je voudrais bien
savoir pourquoi. J'aurais dû le filmer quand il est resté collé à la boîte
de thon qu'il venait de lécher : j'aurais fait un tabac sur YouTube.
Avec le couteau, c'était pas mal non plus...

Une rando de montagne très sympa...

... qui s'achevait sur une grotte immense, impressionnante !

Le village le plus proche était joli. Tout petit et désertique, mais joli.

Mais pour les gamins, le mieux (à part la piscine),
c'était tout de même les rivières !
Demain, l'Italie. Changement de décor !

samedi 22 juillet 2017

Camping : rapide bilan

J'ai survécu au camping en famille. Aucun enfant ne s'est noyé ou perdu, les autres campeurs ne nous ont pas expulsés au bout de deux jours, et je n'ai pas assassiné Darling quand il me demandait pour le troisième soir de suite où était l'éponge. Donc j'estime que tout va bien, non ? A part le coup de soleil de Mr Thing Two, les trois petits terrorisés par un chaton qui devait peser 800 grammes, la tique sous mon aisselle, les problèmes féminins (non, je ne donnerai pas de détail) (disons seulement que j'ai connu situation plus agréable que me retrouver assise sur le trône, avec une porte et plusieurs personnes entre moi et le lavabo le plus proche, une coupe menstruelle sanguinolente à la main, le papier toilette oublié dans la tente, et un pantalon magnifiquement taché à l'entrejambe) (sans parler du matin où... non, j'arrête), le piquet de tente détruit par Mr Thing Two et le Filou, l'orage diluvien du dernier après-midi qui a trempé l'extérieur des tentes (histoire qu'elles soient encore mouillées au moment du repliage) et l'intérieur de l'une d'elles, et le fait que même les vacances les plus basiques ne sont pas économiques à six, je le répète, tout s'est bien passé. Si.

Les deux choses qui m'ont manqué le plus : une assise avec un dossier (faute de place dans la voiture pleine comme un oeuf, nous n'avons pu emporter ni table ni chaises), et puis ma couette. "Oh la la, il fait chaud, dans la Drôme", m'avait-on dit avec commisération quand j'avais annoncé notre destination. Personne ne m'avait avertie qu'à 500m d'altitude, même dans la Drôme, même en juillet, à 2h du matin, sous la tente, on GÈLE. Je n'avais pas eu aussi froid la nuit depuis mon voyage en Grèce il y a vingt ans.

Mais il y a eu plein de bons moments et, j'espère, des bons souvenirs pour les enfants. Quelques cartes postales demain. Pour l'instant, je vais profiter du fait d'avoir de nouveau un vrai lit à disposition, et surtout une couette. Je tombe de fatigue, va savoir pourquoi !

jeudi 20 juillet 2017

Camping

Sans le savoir, je n'avais pas menti en disant à mon Grand qu'il n'y avait pas de Wi-Fi au camping. En fait, il n'y a même pas de 3G. Ce qui ne nous manque pas trop, à part pour la météo.
Sinon, tout va à peu près bien. Le cadre est magnifique (la Drôme ), j'ai réussi à monter les tentes, le camping bobo-hippie est très sympa, et je dors moins mal que prévu. Un détail, cependant : on ne dira jamais assez les malheurs de la femme aux règles trop abondantes en camping...

samedi 15 juillet 2017

Camping et économies

Le camping, c'est rigolo, mais surtout quand on est enfant. Quand on est adulte, on choisit généralement ce genre de vacances d'abord à cause du prix. Plus on est nombreux, plus on fait des économies. Même dans un camping plutôt chic, à six, on peut passer une semaine sous la tente pour le prix de trois nuits en auberge de jeunesse ou d'une nuit à l'hôtel – sans petit-déjeuner.

Enfin, ça, c'est la théorie.

Parce qu'en réalité, même quand on a déjà tentes, matelas, et sacs de couchage (ou qu'on connaît quelqu'un qui peut vous les prêter), ça donne :— Aller, avant le départ, je vais faire un dernier tour au Vieux Campeur pour m'acheter deux ou trois bricoles qui me manquent. Tiens, ces oreillers de voyage ne sont pas chers, je vais en prendre quelques-uns, ce sera mieux qu'un pull roulé en boule. Oh, une corde, c'est toujours utile, une corde, non ? Et un mousqueton aussi, par la même occasion. Ah, une gourde de plus, ça serait bien pratique. Ça alors, une thermos d'une taille que je n'ai pas encore, je la prends ! Dis donc, ils sont bien, ces sacs à dos/k-way. Et une banane, je n'avais pas dit que je m'achèterais une banane, pour garder mon appareil photo à portée de main ? Un parasol pliable, ça pourrait être une bénédiction : le proprio du camping m'a dit que notre emplacement ne sera pas très ombragé. Regardez-moi ces réchauds, ils sont mille fois plus pratique que celui qu'on m'a prêté ! Et une gamelle plus grande, à six, ce ne serait pas du luxe. Non mais je rêve, un verre à pied incassable pour ceux qui veulent boire leur vin correctement même au camping ? Et si j'en prenais un pour faire une blague à Darling ?

A la fin, bien sûr, ça coûte l'équivalent d'une semaine à l'hôtel, ou presque. Et encore, on a résisté au sac à viande en soie, à la glacière pliable, au hamac gonflable ("Attention, ceci n'est pas un jouet : tenir hors de portée du Filou", disait peu ou prou l'étiquette) et à la tente à monter dans un arbre (ça fait rêver, mais je ne suis pas convaincue que ce soit bien utile, sauf quand on est entouré de lions), aux anoraks de ski en soldes (pour l'hiver prochain), à la lampe solaire en mousse (je vous jure), à la chaise longue ultra-compacte, à la jupe qui fait aussi pull ou chapeau de soleil...

vendredi 14 juillet 2017

Départ en vacances

J'avoue que je suis assez vexée. Quoi, je disparais virtuellement pendant plusieurs jours, sans avertissement, ce que je n'ai jamais fait depuis la naissance de ce blog il y a cinq ans, et pas un seul commentaire affolé pour se demander ce qui a pu m'arriver ? Oui, bon d'accord, j'imagine que tout le monde est en vacances, mais quand même, j'ai mal à l'égo.

En représailles, j'arrête ce blog. Na.

Oh, allez, il y aura bien trois ou quatre lecteurs fidèles pour me supplier de ne pas faire ça, hein ?

Bon, on va dire que oui, et comme je ne veux pas vous faire de peine, j'accepte gracieusement de reprendre. Ouf, vous êtes soulagés.

Donc, en résumé, depuis mon retour du plat pays, j'ai :
- terminé d'organiser nos vacances (il était temps) ;
- acheté une perruque à la Japan Expo où j'ai emmené ma petite sœur pour son anniversaire (des longs cheveux châtains et lisses, alors que j'ai les cheveux courts, frisés et gris) (même que ma propre mère ne m'a pas reconnue) (je vous jure) ;
- participé en famille à une grande chasse au trésor organisée tous les ans par la Ville de Paris (35 parcours, dans tous les arrondissements et pour tous les niveaux, qui permettent de découvrir des coins très sympas ; à refaire absolument !) ;
- essayé de travailler avec les enfants dans les pattes (en un mot : inefficace) ;
- préparé les bagages pour cinq personnes pour un mois (oui, c'est un classique, Darling ne s'occupe que des siens, c'est affreusement cliché, je sais) ;
- conduit une voiture pleine comme un œuf sur 600 km.

Me voilà à présent chez ma mère, en train de me préparer psychologiquement et physiquement à emmener Darling et gamins au camping pour une semaine, pour la toute première fois (en dehors d'une seule nuit l'été dernier). Je ne m'attends pas à ce que ce soit très reposant...

Je reviendrai sûrement vous donner des nouvelles !
(SI quelqu'un me les réclame)
(Non mais sans blague)

jeudi 6 juillet 2017

Dernières cartes postales de Hollande et Belgique

Des toilettes pour tout le monde. Pas de jaloux.

Dans les rues des villes, des fleurs, sur le moindre centimètre carré disponible.
Surtout des roses trémières, partout.

A la campagne, n'en parlons même pas.

(Ils n'ont pas d'enfants ni de chiens, les Hollandais ?
Ni de travail, vu le temps qu'ils consacrent à jardiner ?)

Bien sûr, des canaux magnifiques dans chaque ville.
(Je n'arrêtais pas de penser que je n'aimerais pas y habiter avec Mr Thing Two.)

Un beau trompe l'oeil.

Des animaux, aussi. Plein. Surtout des moutons, mais pas que.

Et puis des vélos ! Beaucoup, beaucoup de vélos !

Des vieux vélos...

Des grands vélos...

Des poubelles penchées exprès pour les vélos...

Des vélos côte à côte...

(Très pratique pour les quasi-centenaires comme celle-ci)

Des tas et des tas de vélos pour deux ou trois personnes,
avec le siège enfant plus souvent à l'avant qu'à l'arrière...

Mais aussi quelques vélos pour quatre personnes,
avec un siège bébé devant...

... ou une selle en plus pour l'aîné !
(Et là, on comprend mieux les difficultés posées par les ponts)

(Et bien entendu, des biporteurs et des triporteurs, cela va sans dire !)

mardi 4 juillet 2017

Carrément bizarre

Retour de Belgique, J2. Le Filou :
— Maman, hier t'avait dit que tu nous faiserait goûter du socolat carrément bizarre !
— Mais je t'en ai donné, hier ! Le chocolat avec les petits morceaux de caramel, tu te rappelles ?
— Oui mais y en avait d'aut', dans ta valise ! Et çui-là, il était pas carrément bizarre. Il était juste bizarre, mais pas carrément !

(Du coup il a eu droit à un morceau de socolat avec des bouts de caramel ET des bouts de meringue, et il a bien voulu admettre que celui-là l'était, carrément bizarre.)

(Demain je poste quelques dernières cartes postales de mon voyage, puis je passe à autre chose)
(Il serait temps : je suis déjà en train de préparer le voyage suivant...)