Dernier soir avec mon invité/ami. Le Filou est en voie de guérison, la canicule s'est éloignée, la quille est proche, et si on allait fêter ça quelque part ? Malgré l'insistance de Darling, qui doit rester avec les gamins endormis, le Grand refuse de venir nous chaperonner (il n'a plus que 50 pages du
Comte de Monte-Cristo à lire, on peut le comprendre). Tant pis, on part quand même. Direction la ville la plus proche (2000 habitants, à 5 km de mon village paumé). Bonne surprise : il y a même un bar ouvert, à 23h15, c'est fou ! Nous nous dirigeons joyeusement vers la demi-douzaine de personnes installées en terrasse, quand tout à coup, un doute me saisit :
— Euh, dis... on est censé boire quoi, à cette heure-ci ?
Mon invité sait que je n'aime pas l'alcool (ce n'est pas faute d'avoir essayé, pourtant). Lui-même n'en boit pas beaucoup non plus. Et nous ne sommes pas de grands consommateurs de jus de fruits. Il réfléchit, et propose d'esquiver le problème :
— Une glace ?
— J'en ai pris une en dessert tout à l'heure. Je n'ai plus faim. Un capuccino ? Décaféiné ?
— Ou alors, soyons fou : un coca !
— Oh ! Tu crois ? Carrément ?
— Light.
Il a même pris un coca zéro. Quant à moi, je n'avais pas tout à fait terminé de digérer mon dernier soda (bu en 2013 ou 2014, il me semble), donc j'ai profité du fait que tous les bars italiens proposent des vrais jus d'orange pressés pour avaler quelques vitamines. Et ensuite, nous sommes rentrés, pour nous coucher avant minuit.
C'était vraiment une chouette soirée. Parfois, ça fait du bien d'être déraisonnable !