Devinez un peu quel était le thème de l'anniversaire des Things, cette année ?
C'est dommage, dans le feu de l'action, j'ai oublié de prendre une photo du gâteau aux pommes / château fort, avec ses tours en Granola, ses créneaux en langues de chat (je n'ai pas réussi à trouver du Toblerone) et son pont-levis en petit-beurre.
Encore une fois, merci à ma sœur qui est venue m'aider à assurer l'animation. En tous cas, il ne fait aucun doute que plus les enfants grandissent, plus c'est facile. Après une chasse au trésor un peu bancale mais qui nous a tout de même bien occupés (grâce aux énigmes et jeux divers, il leur a fallu une petite heure pour retrouver la Coupe Sacrée, constituée d'un gobelet en métal surmonté d'un œuf en plastique doré – et remplie de bonbons, ce qui leur a évité de se poser des questions sur l'authenticité de cet objet précieux), nous avons pu bavarder tranquillement en mangeant ce qui restait des gâteaux pendant que les gamins faisaient la java dans le jardin (d'ailleurs, je voudrais aussi remercier la météo). Après, il a juste fallu que je rapporte les seaux de cailloux déversés sur la terrasse (heureusement que Darling n'était pas là pour voir ça) et que je ramasse les mille objets hétéroclites éparpillés dans ce capharnaüm.*
Allez, on est tranquille pour un an de plus !
* Ceci est un private joke que seuls les fantômettistes les plus assidus comprendront. (Je suis d'ailleurs heureuse de signaler à Mlle Bigoudi que j'ai écrit du premier coup la phrase sans faute.)
La vie d'une traductrice, mère célibataire de famille nombreuse
dimanche 8 avril 2018
mercredi 4 avril 2018
Le Grand doit faire des... [CENSURÉ]
En français : "Le Grand a progressé ce trimestre, il faut continuer dans ce sens."
En Histoire : "Des timides progrès, accentuez vos efforts pour confirmer."
En anglais : "Sérieux et attentif, mais un ensemble moyen : poursuivez vos efforts."
En allemand : "Ensemble passable, encore des difficultés dans la mémorisation, il faut être plus rigoureux et précis. Je vous encourage".
En maths : "Résultats insuffisants. Le travail doit être régulier et approfondi. Accentuez vos efforts."
En SVT : "Un ensemble un peu juste. Poursuivez vos efforts, vous pouvez mieux faire !"
En physique-chimie : "Les résultats restent insuffisants. Le travail à la maison doit être fait de façon plus régulière."
Et l'observation du conseil de classe, sans surprise :
"Ensemble contrasté malgré le sérieux. Accentuez vos efforts."
Au moins, il y a une vraie cohérence. Mais il faudrait que quelqu'un leur dise, aux profs, que le Grand a la même allergie que Gaston Lagaffe...
En Histoire : "Des timides progrès, accentuez vos efforts pour confirmer."
En anglais : "Sérieux et attentif, mais un ensemble moyen : poursuivez vos efforts."
En allemand : "Ensemble passable, encore des difficultés dans la mémorisation, il faut être plus rigoureux et précis. Je vous encourage".
En maths : "Résultats insuffisants. Le travail doit être régulier et approfondi. Accentuez vos efforts."
En SVT : "Un ensemble un peu juste. Poursuivez vos efforts, vous pouvez mieux faire !"
En physique-chimie : "Les résultats restent insuffisants. Le travail à la maison doit être fait de façon plus régulière."
Et l'observation du conseil de classe, sans surprise :
"Ensemble contrasté malgré le sérieux. Accentuez vos efforts."
Au moins, il y a une vraie cohérence. Mais il faudrait que quelqu'un leur dise, aux profs, que le Grand a la même allergie que Gaston Lagaffe...
mardi 3 avril 2018
Le truc en trop
Un déménagement à préparer, deux rendez-vous avec deux instits différentes, un tri parmi les soixante chaussettes trouées laissées en vrac par Darling dans son tiroir, un rendez-vous avec une neuropsychologue pour un enfant soupçonné d'être "précoce", deux traductions en même temps et un gros retard sur le planning, une salle de bain démolie par le plombier, un puisard à faire creuser de toute urgence dans le jardin, des lasagnes faites-maison pour le dîner, et c'est CE SOIR que le lave-vaisselle rend définitivement l'âme.
Vous qui avez le temps de lire les journaux, la prochaine fois que mon horoscope prévoit que la conjonction entre Saturne et Jupiter dans la configuration de son cinquième cadran (?) va foutre le bazar dans mon organisation et torpiller mon porte-monnaie, vous voulez bien me prévenir ? Que je sache à quoi m'attendre ?
Vous qui avez le temps de lire les journaux, la prochaine fois que mon horoscope prévoit que la conjonction entre Saturne et Jupiter dans la configuration de son cinquième cadran (?) va foutre le bazar dans mon organisation et torpiller mon porte-monnaie, vous voulez bien me prévenir ? Que je sache à quoi m'attendre ?
Tradition pascale
Le jour où je déménagerai, le jardin me manquera au minimum une fois par an...
Généreuses, les cloches, pas vrai ?
(Même si on a partagé en six, quand même)
(Une part pour chacun de mes gamins, une pour mon petit neveu, et une réservée aux adultes, parce que bon, ya pas de raison !)
Généreuses, les cloches, pas vrai ?
(Même si on a partagé en six, quand même)
(Une part pour chacun de mes gamins, une pour mon petit neveu, et une réservée aux adultes, parce que bon, ya pas de raison !)
dimanche 25 mars 2018
Une page se tourne
Je n'aurai plus jamais des cailloux parfaitement ratissés dans mon jardin,
J'aurai beaucoup moins souvent l'occasion de parler en anglais,
Je n'achèterai plus de bière, et beaucoup moins de fromage,
Je ferai connaissance avec le balai,
Je diminuerai un peu les quantités quand je prépare les repas,
Je ne me mettrai plus en rage parce que la vaisselle est entassée sur l'égouttoir,
Je proposerai ma maison sur des sites d'échange d'appartement,
Je n'irai plus au cinéma le soir sur un coup de tête,
Je ferai confiance aux enfants pour prendre leurs douches tout seuls,
Je stresserai encore plus si le boulot vient à manquer,
Je n'aurai plus beaucoup l'occasion de parler d'un livre que je viens de lire,
Je pourrai recommencer à louer des voitures de taille standard,
Je ne mettrai plus de nappe sur la table,
Je n'aurai plus droit à un petit massage crânien pendant que je travaille,
J'emmènerai toujours moi-même les enfants à l'école, aux activités, chez le médecin, etc.,
Je ne serai plus réveillée à 2h du matin par le bruit du lave-vaisselle que l'on remplit,
Je ne demanderai pas aux enfants de ranger leurs chambres alors qu'on est samedi matin,
Je n'aurai plus personne pour m'expliquer ce que je n'ai pas compris quand je regarde un film,
Je n'irai plus seule trois ou quatre jours en Italie,
Je ne remplirai plus d'autre déclaration de revenus que la mienne,
Je ne travaillerai plus le soir avec la télévision en bruit de fond,
J'utiliserai plus souvent l'escabeau...
17 ans de vie commune, à un ou deux mois près. Une valise, un taxi, un avion – fini. Je suis certaine d'avoir fait le bon choix, et même si ce sera sûrement difficile, je sais que je m'en sortirai. Mais tout de même, ce n'est pas sans un gros pincement au cœur que je commence ce soir ma nouvelle vie de mère célibataire...
mercredi 21 mars 2018
Un pauvre escargot
— Maman ! Z'ai trouvé un pauvre escargot, il était tout dessessé par le soleil, regarde !
Il me met sous le nez une planche couverte de débris de coquille.
— Il est même plus que desséché, on dirait...
— C'est paske ze l'ai écrabouillé pour voir s'il était bien mort.
Efficace, y a pas à dire : au moins, nous sommes fixés...
Il me met sous le nez une planche couverte de débris de coquille.
— Il est même plus que desséché, on dirait...
— C'est paske ze l'ai écrabouillé pour voir s'il était bien mort.
Efficace, y a pas à dire : au moins, nous sommes fixés...
dimanche 18 mars 2018
Traumatisme
Depuis la dernière fois que je suis passée par ici, je suis allée skier dans les tourbillons de neige et le froid polaire, j'ai été victime d'un virus original qui m'a donné des vertiges à ne plus pouvoir tenir debout, j'ai traduit un bouquin qui se passait dans un camp de concentration et qui ne m'a pas tellement remonté le moral, j'ai visité une douzaine d'appartements, et on m'a volé mon vélo dans mon propre garage.
Dans les jours, semaines ou mois qui viennent, je vais devenir une mère célibataire, vendre ma maison, acheter un appartement dans une tour parisienne, mettre 8000 livres en carton, traduire un bouquin qui se passe au Pôle Nord, faire installer en urgence un puisard dans mon jardin, aller en vacances en Espagne, en Angleterre, en Italie et en Allemagne (oui oui, en plus du déménagement), fêter mes 42 ans et me racheter un vélo. Ou deux.
Mais l'expérience la plus traumatisante de l'année 2018, je l'ai incontestablement vécue aujourd'hui. J'étais en train d'emmener mes enfants voir des cailloux à la galerie minéralogique du Jardin des Plantes (vu le temps, on fait ce qu'on peut) quand j'ai senti, en pleine rue, que j'avais un problème typiquement féminin. Vérification faite, mon pantalon était déjà rouge à l'entrejambe. J'ai toujours une serviette périodique dans mon sac, mais à cette heure matinale, aucun bistrot n'était ouvert. Je n'avais pas le choix : j'ai donc dû aller dans des toilettes publiques.
Beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerk.
(N'empêche, je suis curieuse : je voudrais bien savoir ce qui est passé par la tête des deux personnes qui ont décidé - délibérément, vu la distance - de déféquer à côté de la cuvette ?)
Dans les jours, semaines ou mois qui viennent, je vais devenir une mère célibataire, vendre ma maison, acheter un appartement dans une tour parisienne, mettre 8000 livres en carton, traduire un bouquin qui se passe au Pôle Nord, faire installer en urgence un puisard dans mon jardin, aller en vacances en Espagne, en Angleterre, en Italie et en Allemagne (oui oui, en plus du déménagement), fêter mes 42 ans et me racheter un vélo. Ou deux.
Mais l'expérience la plus traumatisante de l'année 2018, je l'ai incontestablement vécue aujourd'hui. J'étais en train d'emmener mes enfants voir des cailloux à la galerie minéralogique du Jardin des Plantes (vu le temps, on fait ce qu'on peut) quand j'ai senti, en pleine rue, que j'avais un problème typiquement féminin. Vérification faite, mon pantalon était déjà rouge à l'entrejambe. J'ai toujours une serviette périodique dans mon sac, mais à cette heure matinale, aucun bistrot n'était ouvert. Je n'avais pas le choix : j'ai donc dû aller dans des toilettes publiques.
Beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerk.
(N'empêche, je suis curieuse : je voudrais bien savoir ce qui est passé par la tête des deux personnes qui ont décidé - délibérément, vu la distance - de déféquer à côté de la cuvette ?)
Inscription à :
Articles (Atom)