jeudi 30 juillet 2015

Comme un arracheur de dents

Mr Thing Two avance vers son père avec sa mallette de médecin :
— Toi, tu es vieux et tu t'es pas bien brossé les dents, alors moi je suis docteur et je vais te les arracher toutes.
Sur quoi il brandit un marteau.
Bien. Au moins, il a retenu ce que je lui ai dit l'autre jour sur l'importance de se laver les dents régulièrement...

Escapade à la montagne

Une nuit à l'hôtel, petite randonnée, téléphérique, le glacier au loin, une cascade en passant.
Trop court. Décidément, j'adore la montagne. Je regretterai toujours que mon père n'ait pas été originaire d'Aoste ou un truc du genre. Les collines, c'est très joli, mais... la montagne encore plus.
Heureusement, nous n'en sommes pas très loin. Et les mômes grandissent. L'année prochaine, on achète deux ou trois tentes et on passe quelques jours au camping. Chiche.

lundi 27 juillet 2015

Quatre heures (ou presque)

J'ai appris aux Things à lire l'heure... la plus importante : celle du goûter. Aujourd'hui, une fois de plus, je leur ordonne de ne pas faire de bruit pendant que le Filou dort et que j'essaie moi-même de combattre ma somnolence pour avancer ma traduction :
— Quand la petite aiguille sera sur le 4 et que la grande sera en haut, ce sera l'heure de la glace, dis-je en déposant un réveil dans leur chambre.
Une minute plus tard, Mr Thing Two vient me voir, tout content :
— Regarde, maman, ça y est, la grande aiguille est en haut ! J'ai tourné la petite roue derrière le réveil, et ça a marché !
Imparable.

samedi 25 juillet 2015

Frileux

Juste avant de m'envoyer le copain du Grand avec lequel nous sommes partis en vacances, sa mère m'a téléphoné :
— Allô, Fofo, c'était pour te dire que je suis désolée, mais je viens de réaliser que mon fils n'a air pas d'imper ni de veste...
Ce qui, sachant qu'il faisait déjà 30° à 9h du matin et que nous allions dans une région beaucoup plus chaude que Paris (et sèche), m'a bien fait rire.
J'ai moins ri quand j'ai vu le gamin arriver en jeans et baskets. Peut-être de peur qu'il attrape froid avec la clim dans la voiture?
Le lendemain, même tenue. Je l'ai apostrophé :
— Tu sais, tu peux mettre un short, il va faire 37°, aujourd'hui !
— Je n'ai pas pris de shorts.
Gloups.
— Un bermuda ? Un pantacourt ?
— Non plus.
— Des sandales, au moins, pour laisser tes pieds respirer?
— Non, je n'ai que mes baskets en cuir.
Moi, suppliante :
— Un débardeur ?
— Non. T-shirts à manches courtes, ou à manches longues.
Il n'avait pas de shorts, mais des t-shirts à manches longues, oui. La météo prévoyait au minimum 33° toute la semaine.
Je lui ai acheté deux shorts.
Et la première nuit, quand je suis allée vérifier comment dormaient les garçons avec la chaleur accablante, j'ai failli avoir une syncope. Sous son pyjama (au pantalon long, bien entendu), il avait gardé ses chaussettes...

jeudi 23 juillet 2015

Histoires de pâtes

J1, des torsades au jambon. Histoire de ne pas être trop dépaysés tout de suite.
J2, des tagliatelle au pesto (frais), parce que c'est vite fait.
J3, des raviolis frais, délicieux.
Et le soir, des lasagnes, pour faire manger ni vu ni connu pleins de légumes aux enfants.
(Même si, à chaque fois, c'est salade de tomates ou melon en entrée, et pastèque ou fruits mixés en dessert, hein, n'appelez pas mangerbougerpointcom.)
J4, je pose sur la table un carpaccio, des pommes de terre sautées et des courgettes.
— Mais... ya pas de pâtes ? s'indigne le plus sérieusement du monde Miss Thing One.
Ma nonna, ma grand-mère dont le fantôme hante encore joyeusement cette maison, approuverait sûrement...

C'est quand les vacances ?

D'abord, il y a eu cette courte étape dans une maison pleine à craquer de gamins : treize, dont deux nouveaux-nés, plus huit adultes. Une étape super sympa, avec des gens très joyeux, dans une vieille maison bourrée de vieux trésors à faire pâmer ma mère, et avec des montagnes tout autour ; mais pas une étape très reposante.
Avant et après, il y a eu 1200 km à parcourir avec le minibus, seule à conduire, avec des haltes, heu... bruyantes.
Ensuite, il y a eu l'installation, les valises à défaire, les draps à changer, le ménage, et puis bien sûr les courses pour sept (on a ramassé un gamin en plus quelque part) dans ce pays d'arriérés où les courses par internet ne sont pas encore une habitude (et de toute façon, je n'ai pas internet).
Et puis il y a eu la piscine à remplir, la mauvaise surprise du lecteur de DVD HS alors que les Things ne font plus la sieste, la nouvelle traduction à commencer, les corvées toujours trop prenantes, surtout avec deux repas par jour et une machine à laver trop petite.
Bref, en toute franchise, je suis épuisée.
— Je veux des vacances, me suis-je hier lamentée à Darling.
— C'est ça, tes vacances, m'a-t-il rétorqué aimablement.
Bon, alors c'est quand la rentrée ?
(Un PS pour rassurer ma grand-mère : bien sûr, je force le trait... et je sais par expérience que ça va s'améliorer. Et j'ai hâte de recevoir mes amis. Pas de panique !)

dimanche 19 juillet 2015

T-shirts et mésaventures

J1:
— Oh, mon Grand, fais gaffe, tu as fait plein de taches de sauce tomate sur ton t-shirt neuf!
J2, matin:
— Ah, non, tu ne remets pas ce t-shirt sale, je t'ai sorti un débardeur neuf. Va te changer.
J2, après-midi:
— Mais... qu'est-ce qui sent mauvais comme ça?
— Ben... je crois que c'est moi, maman... Tu sais, tout à l'heure, au parc, je me suis roulé par terre, je crois qu'un chien était passé par là... Mon débardeur est tout marron dans le dos...
Et il a fini la balade condamné à marcher deux mètres derrière nous.
Cet ado, un vrai plaisir de lui acheter des vêtements...