mercredi 2 septembre 2015

Rentrée, lunettes, chevaux et parc (dans l'ordre)

Déposé le Filou à l'école ce matin. Une rentrée tout en douceur : la moitié de la classe était venue hier, l'autre moitié seulement aujourd'hui, pendant une heure et demie uniquement, et comme en plus il est dans une classe à double niveau (petits/moyens), il n'y avait qu'une demi-douzaine de "nouveaux". N'empêche, le Filou n'était pas complètement à l'aise : il faut le comprendre, le saut entre l'assistante maternelle et l'école est assez radical. Darling nous a également accompagnés. Ce qui ne m'a pas facilité les choses, car une fois dans la classe, je me suis retrouvée à essayer de forcer le Filou à me lâcher d'une main, et de l'autre à pousser vers la sortie un Darling qui avait bien du mal à tourner les talons alors que son petit bonhomme faisait mine de pleurer. Heureusement, je crois que la matinée s'est bien passée, d'autant plus que le mercredi, c'est chorale, avec toute l'école réunie, donc aussi le grand frère et la grande sœur. Mr Thing Two m'a confirmé à la sortie qu'ils s'étaient retrouvés ensemble :
— A la chorale, on s'est assis à côté de lui.
— Pour le rassurer ? C'est gentil de votre part !
— Oui, et pour voir qu'il faisait pas de bêtises, aussi.
Ouf, tout va bien, alors.

Puis, à midi, il y a eu un coup de fil du parc où j'ai perdu les lunettes de Mr Thing Two. Je vous en ai déjà touché un mot, j'y suis déjà allée hier soir suite à un premier coup de fil optimiste. Or, j'avais déclaré la perte de lunettes d'enfant, bleues, avec les branches reliées par un élastique, et ils avaient bel et bien retrouvé des lunettes d'enfant (de soleil), bleues (d'un bleu foncé), avec les branches reliées par un élastique (noir). Du coup, cette fois, au téléphone, la dame m'a demandé avant toute chose :
— Vous pouvez me décrire exactement les lunettes que vous cherchez, s'il vous plaît ?
— Eh bien, ce sont des lunettes de vue, bleu clair, avec des branches souples reliées par un élastique blanc, et il me semble que c'est la maque Fisher Price.
— Ah ! Alors on les a retrouvés.
J'en aurais dansé de joie, mais cette fois, j'ai voulu attendre de les voir pour me réjouir. On ne sait jamais, il y a parfois des coïncidences plus incroyables que deux gamins bigleux perdant leurs lunettes Fisher Price de même couleur le même jour dans le même parc.

Du coup, après le goûter, j'ai embarqué toute la tribu, j'ai mis les trois petits dans le triporteur, les deux ados (le Grand et ma soeur) chacun sur un vélo, et roulez jeunesse. Nous avons mis trois quart d'heures pour arriver au parc à moins de six kilomètres de là : deux débutants et un vélo-cargo de 200 kg (vélo + passagers) sans assistance électrique (en panne), ça ne va pas vite. A un moment, nous avons rencontré deux gendarmes qui circulaient à cheval sur la piste cyclable. Les chevaux étaient assez nerveux (il faut dire que les voitures passaient vraiment vite juste à côté), et j'imagine qu'ils auraient peu apprécié de se faire frôler par des vélos. Du coup les gendarmes les ont fait grimper sur le trottoir, avec difficulté, pour nous laisser passer. On était dans une montée assez raide, et je n'en pouvais plus. Et juste au moment où je suis passée devant eux, l'un des gendarmes m'a lancé sévèrement, du haut de sa monture qui piétinait :
— Dépêchez-vous, parce que les chevaux ne vont pas tenir tranquille longtemps.
Je n'ai pas pu lui répondre, j'étais trop essouflée pour prononcer un seul mot. Mais si j'avais pu, j'aurais eu des choses à dire.

Bref, c'étaient les bonnes lunettes (youpie !), et les gamins ont pu se défouler, et il n'y a eu que deux chutes accompagnées d'égratignures, et nous avons vu un paon et un écureuil roux, et je sais encore monter sur la toile d'araignée géante, et sur le chemin de retour ça descendait plus que ça ne montait, et comme il était tard nous avons mangé de la purée mousseline, et le Grand n'a mis que 55 minutes pour faire la vaisselle (sans les casseroles) (n'empêche, il s'améliore, avant il était capable de passer une heure sur six assiettes, six verres et quelques couverts), et j'ai fait mon quota de pages à traduire malgré l'aller-retour au parc, donc dans l'ensemble, mon moral a pas mal remonté. Sur ce, je vous quitte, il faut encore que je plie dix kilos de linge avant d'aller me coucher, oui je sais, ma vie est passionnante.
(Je VEUX des VACANCES !)

6 commentaires:

  1. Ils sont très forts, dans ce parc, pour retrouver les choses perdues!

    Tu as dû lui lancer un regard noir, à ton gendarme, on verrait comment il se dépêche, lui, s'il devait porter son cheval sur le dos.

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  2. Je ne serai pas si loin, je viendrai voir ton assistance pour te dépanner... parce je ne sais que trop bien combien il est lourd cet engin, là !
    Par contre, pour le lave-vaisselle, je ne peux rien :p

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    1. Hélas, j'imagine qu'il faut comprendre "je viendrais voir", au conditionnel ? A défaut, tu sais à qui je pourrais m'adresser ? Parce que je pense qu'il y a juste un court-circuit dans la batterie (j'ai essayé avec une autre, ça marche), mais le magasin ne veut pas l'ouvrir pour vérifier, ils me proposent d'en racheter une à 700 euros... Il y a aussi un des deux moteurs qui flanche, mais c'est moins cher, et moins grave (puisqu'il m'en reste un).

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    2. Je suis de Toulouse ;)
      Court-circuit dans la batterie ? As-tu un fusible dessus ?
      Je connais Josselin de http://sport-e-bike.fr/, apparemment il se déplace de temps à autre vers Paris... à voir ;)
      Sinon à voir si quelqu'un(e) de http://cyclurba.fr/forum/ peut venir voir !

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  3. Cool pour les lunettes, c'est un sacré problème résolu !

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  4. Si tu as un bon contrat d'assurance habitation, tu peux passer ça en "dommages électrique" . Moi, je m'étais fait remplacer le taille-haie dont le moteur avait grillé.

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