mercredi 12 octobre 2016

Miss Peregrine et les enfants particuliers

Je ne fais pas cela très souvent, mais ce soir, j'en avais envie. Peut-être même besoin. A 18h30, j'ai planté là homme et enfants, j'ai enfourché mon vélo, et je suis allée voir Miss Peregrine et les enfants particuliers.


C'est vrai, d'habitude, je n'aime pas trop les adaptations... quand j'ai vraiment aimé un livre. Ce qui, en toute franchise, n'était pas vraiment le cas pour celui-ci. Je l'ai lu juste avant sa sortie en France, je l'ai apprécié, sans plus, et puis je l'ai plus ou moins oublié. Le film ne risquait donc pas de chasser le roman dans ma mémoire, puisque le roman en était déjà sorti.

Quoi qu'il en soit, j'ai passé une excellente soirée. Entre autres parce que j'ai échappé au dîner des fauves, et parce que j'ai fait une heure de vélo, dans un superbe crépuscule à l'allée, et dans le noir au retour (j'adore), à admirer le jeu des ombres et les lumières, dont celle de la une, qui se reflétaient sur l'eau. Mais aussi parce que le film m'a plu. En tous cas, il m'a permis de m'évader. Je me suis laissée emporter par l'histoire, et n'est-ce pas la première chose que l'on demande à un film ?

Un petit reproche, tout de même. Non, pas au sujet des clichés divers, qui sont inévitables dans un film aussi commercial. Ni au sujet des quelques incohérences, qui ne posent problème que quand on y réfléchit après coup. Ni au sujet de l'intrigue passablement compliquée : je n'ai rien compris à ces histoires d'aller-retours dans le temps, mais ça n'a pas d'importance (il y a bien un Fantômette où je n'ai toujours pas compris pourquoi il fallait truquer la vedette et à quoi servait le cerf-volant, ce qui ne m'a pas empêchée de le relire une bonne quinzaine de fois).
Non, ce qui m'a vraiment choquée, c'est de voir cette Anglaise pur jus, très chic, boire son thé de l'après-midi non dans une tasse, mais dans un mug. Sans même une soucoupe. Ni une petite cuillère pour remuer le lait qu'elle vient d'ajouter. En 1943. En Angleterre. Un mug. Des enfants invisibles, forts comme Hercule, ou plus légers que l'air, passe encore, mais avec un détail pareil, comment voulez-vous que le film reste crédible ?

3 commentaires:

  1. Justement, je me demandais si j'allais profiter des vacances de la Toussaint pour aller le voir avec les garçons. Moi aussi j'ai lu le livre l'an dernier ; j'ai bien aimé l'univers et le sujet de départ, mais je n'ai pas été hyper emballée par la façon dont il avait été traité. Mais là, comme c'est Tim Burton qui l'a adapté et que j'aime bien ce qu'il fait (même s'il sait aussi faire des films pourris, il faut l'avouer), je me tâte. En plus, il y a la belle Eva Green, ce qui ne gâche rien.
    Question à mille dollars : est-ce que le film fait peur ? Mon deuz de 8 ans et demi a encore besoin d'une veilleuse la nuit et s'effraie d'un rien. Vu que dans le livre, il y avait des photos un peu effrayantes et une atmosphère légèrement inquiétante, je m'interroge !
    Sinon, je te rejoins pour le mug : erreur impardonnable de l'accessoiriste !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh bien, il y a des monstres avec des tentacules et des squelettes qui marchent et des hommes avec des yeux blancs et d'affreuses poupées (genre les jouets du vilain dans Toy Story) qui se battent entre elles... Il y a matière à faire beaucoup de cauchemars, tout de même. Je n'aurais pas emmené mon Grand à huit ans, c'est certain !

      Supprimer
    2. Bon, ma sœur m'a elle aussi confirmé que ça pouvait être bien flippant donc on va attendre, hein ! Merci Fofo !

      Supprimer