Qu'est-ce que c'est ?
(C'est vrai, ma table n'est pas très propre, mais ça n'a rien à voir. Concentrez-vous, je vous prie.)
La vie d'une traductrice, mère célibataire de famille nombreuse
samedi 15 septembre 2012
vendredi 14 septembre 2012
Je le veux !
Demain, j'assiste à un mariage. Pas un petit machin discret de rien du
tout avec deux témoins en jeans, un gros gâteau au chocolat et une
guirlande de papier accrochée dans le salon pour réjouir les dix invités
venus boire un petit verre de champagne, non non. Un vrai de vrai, avec
une cérémonie, un vin d'honneur, un dîner pour plus de 150 personnes,
etc. Comme, pour une raison mystérieuse, je ne connais presque personne
qui se soit marié en grande pompe (ou même qui se soit marié tout court)
(Darling et moi envisageons de le faire pour fêter nos 30 ans de vie
commune, mais ce n'est pas pour tout de suite) (et puis je n'ai pas
encore dit oui, j'hésite un peu à m'engager) (mais non, quatre gosses,
ça ne compte pas), j'ai prévenu mon amie, celle qui se marie, que je ne
venais que si elle me promettait qu'il y aurait tous les ingrédients,
comme dans les films : la robe blanche avec plein de dentelles, la pièce
montée, les discours des meilleurs amis, la danse des canards en fin de
soirée, la maman avec la larme à l’œil, le gamin qui mange trop et qui a
une indigestion, et le tonton Marcel qui fait des blagues salaces. Elle
m'a promis qu'il y aurait tout ça, sauf que son oncle, qui s'appelle
Marcel pour de bon, paraît-il, ne fait pas de blagues salaces. Mais
peut-être que si on le fait boire... ?
Bref, c'est fou, je prends 48 heures de vacances à la montagne, je suis toute excitée. J'emmène tout de même le Petit, parce qu'il n'est pas encore sevré et parce que Darling aura déjà fort à faire avec les trois autres, mais j'ai tout de même l'impression de faire une fugue, d'autant plus qu'une très bonne amie va me rejoindre là-bas. Je prévois déjà moult fous rires, surtout au moment de choisir une tenue pour la soirée.
Je vous ai préparé une devinette pour demain matin, avec un indice dimanche matin au cas où personne n'aurait trouvé d'ici-là. J'offre un cappuccino (fait maison) au gagnant !
Bref, c'est fou, je prends 48 heures de vacances à la montagne, je suis toute excitée. J'emmène tout de même le Petit, parce qu'il n'est pas encore sevré et parce que Darling aura déjà fort à faire avec les trois autres, mais j'ai tout de même l'impression de faire une fugue, d'autant plus qu'une très bonne amie va me rejoindre là-bas. Je prévois déjà moult fous rires, surtout au moment de choisir une tenue pour la soirée.
Je vous ai préparé une devinette pour demain matin, avec un indice dimanche matin au cas où personne n'aurait trouvé d'ici-là. J'offre un cappuccino (fait maison) au gagnant !
jeudi 13 septembre 2012
Enfin seule !
Je suis seule chez moi.
Attendez, je vous la refais.
JE SUIS SEULE CHEZ MOI !
Le Petit a commencé l'adaptation à la crèche : une heure de discussion avec la jeune femme qui va s'occuper de lui lundi, un déjeuner donné par moi là-bas mardi, un déjeuner donné devant moi et une mini-sieste mercredi, et aujourd'hui, deux heures, voire trois, où le gamin va rester à la crèche sans moi !
Non mais vous vous rendez compte ? Pour la première fois depuis des mois, je peux passer dans le couloir sans marcher sur la pointe des pieds, m'asseoir devant mon ordinateur sans me demander si je vais devoir me relever dans trois minutes, me faire à manger sans risquer de laisser mon assiette refroidir pour cause de câlin ou de tétée urgentissime...
Je peux faire ce que je veux ! Je peux me lancer dans la recette de biscuits la plus compliquée de toutes celles que je veux tester, je peux chanter à tue-tête, je peux commencer une nouvelle traduction, je peux mettre de la musique et danser, je peux dormir, je peux lire, je peux regarder un film, je peux téléphoner à une amie, je peux traîner sur des sites d'annonces immobilières, je peux inviter un amant, je peux trier mes boucles d'oreille, je peux faire la roue dans le salon, je peux commander des sushis, je peux gonfler des ballons de baudruche et faire la fête !
D'accord, je n'ai pas forcément envie de faire tout ça, mais JE PEUX !
Bon sang, que c'est beau, la liberté !
Sur ce, je vous laisse, j'ai une lessive à étendre et le lave-vaisselle à vider.
Attendez, je vous la refais.
JE SUIS SEULE CHEZ MOI !
Le Petit a commencé l'adaptation à la crèche : une heure de discussion avec la jeune femme qui va s'occuper de lui lundi, un déjeuner donné par moi là-bas mardi, un déjeuner donné devant moi et une mini-sieste mercredi, et aujourd'hui, deux heures, voire trois, où le gamin va rester à la crèche sans moi !
Non mais vous vous rendez compte ? Pour la première fois depuis des mois, je peux passer dans le couloir sans marcher sur la pointe des pieds, m'asseoir devant mon ordinateur sans me demander si je vais devoir me relever dans trois minutes, me faire à manger sans risquer de laisser mon assiette refroidir pour cause de câlin ou de tétée urgentissime...
Je peux faire ce que je veux ! Je peux me lancer dans la recette de biscuits la plus compliquée de toutes celles que je veux tester, je peux chanter à tue-tête, je peux commencer une nouvelle traduction, je peux mettre de la musique et danser, je peux dormir, je peux lire, je peux regarder un film, je peux téléphoner à une amie, je peux traîner sur des sites d'annonces immobilières, je peux inviter un amant, je peux trier mes boucles d'oreille, je peux faire la roue dans le salon, je peux commander des sushis, je peux gonfler des ballons de baudruche et faire la fête !
D'accord, je n'ai pas forcément envie de faire tout ça, mais JE PEUX !
Bon sang, que c'est beau, la liberté !
Sur ce, je vous laisse, j'ai une lessive à étendre et le lave-vaisselle à vider.
mardi 11 septembre 2012
Gentil
— Oh, gros camion ! L'a peur !
— Oui, il est énorme, ce camion, mais ça ne fait pas peur !
— L'est crès gentil ? Crès mignon !
Pour un enfant de deux ans, les choses sont simples : les chiens, les gens, et les objets sont soit effrayants, soit "très gentils".
— Oui, il est énorme, ce camion, mais ça ne fait pas peur !
— L'est crès gentil ? Crès mignon !
Pour un enfant de deux ans, les choses sont simples : les chiens, les gens, et les objets sont soit effrayants, soit "très gentils".
lundi 10 septembre 2012
Au bonheur des monstres

Il faut dire que c'est drôlement bien, ce bouquin. Je l'avais lu en anglais avant même sa publication en français, et depuis, j'ai eu l'honneur de rencontrer auteur et traductrice au cours d'une conférence au salon de Montreuil. J'envie Rose-Marie (à qui l'on doit également la version française de la fameuse saga des Orphelins Baudelaire, et dont vous trouverez une interview ici ; elle y raconte ce que c'est qu'être traductrice de livres pour les enfants), car elle a dû bien s'amuser avec ce bouquin. En effet, il fourmille de créatures imaginaires et d'inventions auxquelles il a bien fallu trouver un nom en français. Il y a par exemple les "cabageheads", devenus les "choutrognes", des lutins qui portent un chou sur la tête ; mais aussi des bricoliaux, des vaches aquatiques, et même des fromages sauvages auxquels de vilains individus sans scrupules donnent impitoyablement la chasse... C'est à une de ces chasses interdites qu'assiste Arthur, un petit garçon presque ordinaire qui habite non pas dans la ville de Pont-aux-Rats mais sous la ville, et cela va lui causer bien des ennuis ! A partir de là, les aventures s'enchaînent à toute allure, sans temps morts.

Du coup, je lui ai offert la suite, La galère des monstres, dans lequel il s'est plongé au retour des vacances. Malheureusement, je ne crois pas qu'un troisième volume soit prévu... Il va falloir trouver autre chose pour entretenir la flamme toute nouvelle de mon fiston !
dimanche 9 septembre 2012
Crac !
Tous les kinés vous le diront : pour soulever ou déposer une lourde charge, il faut plier les genoux et garder un dos bien droit. Si, par exemple, vous avez un môme de huit ou dix kilos dans un bras et que vous devez ramasser quelque chose par terre de l'autre main, il vous faudra vous accroupir sans vous incliner, et en écartant les cuisses, pour mieux garder l'équilibre. C'est par ailleurs le seul moyen de ne pas flanquer par terre votre gamin (que – je le répète – vous ne tenez que d'un seul bras, alors qu'il ne sait pas encore s’agripper).
C'est donc l'idéal à la fois pour les muscles de vos cuisses, pour vos vertèbres, et pour votre enfant.
Pas forcément pour votre pantalon, par contre.
(Moralité : mettez un jogging. Ou laissez les vieux mouchoirs s'accumuler par terre avec les jouets et les moutons de poussière. Qui s'en soucie ?)
samedi 8 septembre 2012
Gigoteuse
Quand le Grand avait quelques mois, j'ai acheté / hérité de trois gigoteuses (ou turbulettes) DPAM qui avaient toutes les trois la particularité d'avoir des rubans sur le côté. J'ai tout de suite compris à quoi ça servait.
Il faut dire que cet enfant était... disons... impatient. Il avait appris à se retourner sur le ventre très vite, mais une fois dans cette position, il n'arrivait pas à se remettre sur le dos, et ce qui est pire, n'envisageait pas de poser la tête sur le côté pour se reposer. Il gardait donc la tête relevée, dos cambré, cou arqué, et bien entendu, il s'épuisait très vite.
Et que fait un enfant épuisé ?
Oui, voilà.
J'ai donc immédiatement utilisé les rubans pour nouer la gigoteuse aux barreaux du lit. Grâce à ce système, il lui était impossible de se mettre sur le ventre, et il s'endormait dans un délais raisonnable. Plus tard, à l'époque où il a appris à se lever longtemps avant de savoir se rasseoir, ça m'a été encore plus utile. A tel point que quand il avait neuf mois, alors qu'il avait passé la nuit à l'hôpital (sans sa gigoteuse, donc) et que j'étais restée avec lui, je suis allée voir les infirmières à une heure du matin, en larmes : il n'avait pas encore dormi. Du tout. A chaque fois que je le recouchais, dans les trois secondes qui suivaient, il se mettait debout, et si je n'intervenais pas, il finissait par tout lâcher et par se cogner aux barreaux ; après quoi il hurlait, puis se relevait. Les infirmières m'ont filé une espèce de harnais qui se fixait au niveau de la couche, j'ai immobilisé le sale môme, et deux minutes plus tard, il s'est endormi.
Quelques années plus tard, j'ai voulu acheter des gigoteuses supplémentaires pour les Things à qui j'infligeais le même traitement, et je suis retournée chez DPAM. Hélas, je n'ai pas trouvé ce que je voulais. Dépitée, j'ai interrogé la vendeuse :
— Pourquoi n'y a-t-il plus de gigoteuse avec des rubans ? Vous savez, celles qui permettaient d'attacher les enfants dans leur lit ?
...
Je crois que j'ai échappé de peu à un signalement auprès des services sociaux, ce jour-là. Après m'avoir contemplée avec des yeux exorbités, la vendeuse m'a répondu – bien fort – sur un ton scandalisé :
— Mais ça ne servait pas à attacher les enfants ! C'était juste décoratif, ça permettait de resserrer les gigoteuses au niveau de la taille pour que ce soit un peu cintré, c'est tout !
...
Ah.
Néanmoins, l'habitude était prise. Quand les Things sont entrés en crèche, j'ai tout naturellement apporté deux gigoteuses pour les laisser là-bas. On m'a répondu que ce n'était pas nécessaire, qu'il faisait chaud.
— D'accord, mais on peut même les laisser ouverte ; l'important, c'est que ça leur bloque les bras. Sinon, comment faites-vous pour les empêcher de se relever ?
Nouveau regard horrifié. Il faut dire que jusque là, je n'avais récolté que des bons points ; je connaissais par cœur tous les derniers credo de la puériculture, allaitement long, pas de transat, pas de portique, surtout pas de trotteur, pieds toujours nus, tout ça. Et voilà-t-y pas que je ligotais mes enfants ! C'était pour le moins inattendu.
Je leur ai malgré tout laissé les gigoteuses, en leur disant qu'elles pouvaient faire comme elles voulaient. Miss Thing One a été laissée en liberté, et bien vite, à la maison aussi. Mais dès le deuxième jour, Mr Thing Two a été remis dans sa gigoteuse. Il faut croire qu'après l'avoir retourné 78 fois sur le dos la veille avant qu'il accepte de s'endormir, la puéricultrice en a eu assez.
Pour le Petit, je me suis promis d'être moderne, de le laisser bouger en liberté, de ne pas le brider. Le pédiatre m'a dit qu'on pouvait laisser un enfant dormir sur le ventre à partir du moment où il se mettait lui-même dans cette position. Donc cette fois, qu'il fasse ce qu'il veut !
Mais l'autre jour, quand je l'ai retrouvé pour la troisième fois en dix minutes sur le ventre, la bouche et le nez enfoncés dans le matelas (lui non plus n'a pas l'air d'avoir compris qu'on peut tourner la tête sur le côté pour la poser) (remarquez que cette position à toutefois l'avantage d'étouffer considérablement les hurlements), perpendiculaire au lit alors qu'il est désormais trop grand pour ça, et donc se cognant le front contre les barreaux à chaque fois que, dans sa rage, il tendait les jambes et poussait sur ses pieds, j'ai craqué.
(Au passage, en plus de la gigoteuse attachée, vous pouvez admirer le lit à 40 euros et les montants des étagères du placard que nous avons eu la flemme d'ôter) (je me demande si je ne ferais pas mieux d'enlever cette photo ?)
Depuis, je me pose la question : comment font les autres parents ? Suis-je la seule mère indigne qui refuse de passer la nuit à remettre amoureusement son petit dans la bonne position, ou la seule gentille maman qui refuse de laisser son gamin s'étouffer et s'assommer à chaque sieste ? Ou bien suis-je la seule à avoir des garçons à la fois très énergiques et un peu bêtas sur les bords ?
Je compte sur vous pour éclaircir ce mystère.
Il faut dire que cet enfant était... disons... impatient. Il avait appris à se retourner sur le ventre très vite, mais une fois dans cette position, il n'arrivait pas à se remettre sur le dos, et ce qui est pire, n'envisageait pas de poser la tête sur le côté pour se reposer. Il gardait donc la tête relevée, dos cambré, cou arqué, et bien entendu, il s'épuisait très vite.
Et que fait un enfant épuisé ?
Oui, voilà.
J'ai donc immédiatement utilisé les rubans pour nouer la gigoteuse aux barreaux du lit. Grâce à ce système, il lui était impossible de se mettre sur le ventre, et il s'endormait dans un délais raisonnable. Plus tard, à l'époque où il a appris à se lever longtemps avant de savoir se rasseoir, ça m'a été encore plus utile. A tel point que quand il avait neuf mois, alors qu'il avait passé la nuit à l'hôpital (sans sa gigoteuse, donc) et que j'étais restée avec lui, je suis allée voir les infirmières à une heure du matin, en larmes : il n'avait pas encore dormi. Du tout. A chaque fois que je le recouchais, dans les trois secondes qui suivaient, il se mettait debout, et si je n'intervenais pas, il finissait par tout lâcher et par se cogner aux barreaux ; après quoi il hurlait, puis se relevait. Les infirmières m'ont filé une espèce de harnais qui se fixait au niveau de la couche, j'ai immobilisé le sale môme, et deux minutes plus tard, il s'est endormi.
Quelques années plus tard, j'ai voulu acheter des gigoteuses supplémentaires pour les Things à qui j'infligeais le même traitement, et je suis retournée chez DPAM. Hélas, je n'ai pas trouvé ce que je voulais. Dépitée, j'ai interrogé la vendeuse :
— Pourquoi n'y a-t-il plus de gigoteuse avec des rubans ? Vous savez, celles qui permettaient d'attacher les enfants dans leur lit ?
...
Je crois que j'ai échappé de peu à un signalement auprès des services sociaux, ce jour-là. Après m'avoir contemplée avec des yeux exorbités, la vendeuse m'a répondu – bien fort – sur un ton scandalisé :
— Mais ça ne servait pas à attacher les enfants ! C'était juste décoratif, ça permettait de resserrer les gigoteuses au niveau de la taille pour que ce soit un peu cintré, c'est tout !
...
Ah.
Néanmoins, l'habitude était prise. Quand les Things sont entrés en crèche, j'ai tout naturellement apporté deux gigoteuses pour les laisser là-bas. On m'a répondu que ce n'était pas nécessaire, qu'il faisait chaud.
— D'accord, mais on peut même les laisser ouverte ; l'important, c'est que ça leur bloque les bras. Sinon, comment faites-vous pour les empêcher de se relever ?
Nouveau regard horrifié. Il faut dire que jusque là, je n'avais récolté que des bons points ; je connaissais par cœur tous les derniers credo de la puériculture, allaitement long, pas de transat, pas de portique, surtout pas de trotteur, pieds toujours nus, tout ça. Et voilà-t-y pas que je ligotais mes enfants ! C'était pour le moins inattendu.
Je leur ai malgré tout laissé les gigoteuses, en leur disant qu'elles pouvaient faire comme elles voulaient. Miss Thing One a été laissée en liberté, et bien vite, à la maison aussi. Mais dès le deuxième jour, Mr Thing Two a été remis dans sa gigoteuse. Il faut croire qu'après l'avoir retourné 78 fois sur le dos la veille avant qu'il accepte de s'endormir, la puéricultrice en a eu assez.
Pour le Petit, je me suis promis d'être moderne, de le laisser bouger en liberté, de ne pas le brider. Le pédiatre m'a dit qu'on pouvait laisser un enfant dormir sur le ventre à partir du moment où il se mettait lui-même dans cette position. Donc cette fois, qu'il fasse ce qu'il veut !
Mais l'autre jour, quand je l'ai retrouvé pour la troisième fois en dix minutes sur le ventre, la bouche et le nez enfoncés dans le matelas (lui non plus n'a pas l'air d'avoir compris qu'on peut tourner la tête sur le côté pour la poser) (remarquez que cette position à toutefois l'avantage d'étouffer considérablement les hurlements), perpendiculaire au lit alors qu'il est désormais trop grand pour ça, et donc se cognant le front contre les barreaux à chaque fois que, dans sa rage, il tendait les jambes et poussait sur ses pieds, j'ai craqué.
(Au passage, en plus de la gigoteuse attachée, vous pouvez admirer le lit à 40 euros et les montants des étagères du placard que nous avons eu la flemme d'ôter) (je me demande si je ne ferais pas mieux d'enlever cette photo ?)
Depuis, je me pose la question : comment font les autres parents ? Suis-je la seule mère indigne qui refuse de passer la nuit à remettre amoureusement son petit dans la bonne position, ou la seule gentille maman qui refuse de laisser son gamin s'étouffer et s'assommer à chaque sieste ? Ou bien suis-je la seule à avoir des garçons à la fois très énergiques et un peu bêtas sur les bords ?
Je compte sur vous pour éclaircir ce mystère.
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