lundi 10 septembre 2012

Au bonheur des monstres

Après Harry Potter, qu'il a lu en intégralité au moins trois fois, le Grand n'a plus accroché à grand-chose et est replongé en grande partie dans ses bandes dessinées. N'en ayant aucune sous la main cet été, il a bien lu quelques Fantômette, et deux ou trois petites choses (Le Petit Nicolas, Les oiseaux noirs, Le Bon Gros Géant, La malédiction d'Horriblo...), mais rien ne l'a vraiment enthousiasmé... sauf le livre ci-contre : Au bonheur des monstres, d'Alan Snow, traduit de l'anglais par Rose-Marie Vassallo (Nathan, 2008).
Il faut dire que c'est drôlement bien, ce bouquin. Je l'avais lu en anglais avant même sa publication en français, et depuis, j'ai eu l'honneur de rencontrer auteur et traductrice au cours d'une conférence au salon de Montreuil. J'envie Rose-Marie (à qui l'on doit également la version française de la fameuse saga des Orphelins Baudelaire, et dont vous trouverez une interview ici ; elle y raconte ce que c'est qu'être traductrice de livres pour les enfants), car elle a dû bien s'amuser avec ce bouquin. En effet, il fourmille de créatures imaginaires et d'inventions auxquelles il a bien fallu trouver un nom en français. Il y a par exemple les "cabageheads", devenus les "choutrognes", des lutins qui portent un chou sur la tête ; mais aussi des bricoliaux, des vaches aquatiques, et même des fromages sauvages auxquels de vilains individus sans scrupules donnent impitoyablement la chasse... C'est à une de ces chasses interdites qu'assiste Arthur, un petit garçon presque ordinaire qui habite non pas dans la ville de Pont-aux-Rats mais sous la ville, et cela va lui causer bien des ennuis ! A partir de là, les aventures s'enchaînent à toute allure, sans temps morts.
Des personnages hauts en couleur, un monde imaginaire loufoque mais cohérent, un style léger et pimpant, une histoire pleine de rebondissements, et des illustrations (de l'auteur lui-même) à chaque page : tous les ingrédients sont là pour plaire à un jeune lecteur un peu récalcitrant, et ce même si le roman fait 540 pages (dont une bonne partie occupée par les dessins, tout de même).
Du coup, je lui ai offert la suite, La galère des monstres, dans lequel il s'est plongé au retour des vacances. Malheureusement, je ne crois pas qu'un troisième volume soit prévu... Il va falloir trouver autre chose pour entretenir la flamme toute nouvelle de mon fiston !

3 commentaires:

  1. Ah, j'y pense, est-ce qu'il a essayé les trilogies Ewilan de Pierre Bottero ? J'avais prêté ça à mon cousin lors de son post-Harry Potter, et il avait bien aimé.

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  2. Non, mais c'est une excellente idée, merci ! Le pire, c'est que c'est sur ma "whish-list" depuis plusieurs mois, mais je l'y avais mis pour moi, pas pour lui... J'en ai entendu beaucoup de bien. Je vais le commander de ce pas !

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  3. Tu me diras si vous avez accroché. L'auteur se laissait parfois aller à certaines facilités d'écriture, mais c'est très sympa.

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