mercredi 3 mai 2017

Lecture urgente

Bien sûr, c'est quand on n'a pas eu une seule nuit correcte depuis une semaine, ni une seule journée sans un enfant malade à la maison, quand le plus jeune oscille entre 39° et 40°, et qu'en plus c'est mercredi et qu'on doit faire tous les allers-retours à l'école et aux activités des Things pour épargner un Darling convalescent, qu'on reçoit à 13h l'email suivant :

Bonjour Fofo,
J'avais oublié que j'avais une deadline pour aujourd'hui pour le roman en pièce jointe, j'ai réussi à négocier une rallonge jusqu'à demain matin, vous pourriez y jeter un coup d’œil ? Vous me sauveriez la vie ! Merci d'avance !

Sur quoi on découvre que le roman en pièce jointe est une dystopie pour "jeunes adultes" de 450 pages. Si.

Cela dit, j'ai tout de suite vu le bon côté des choses : ce soir, au lieu de bosser jusqu'à minuit devant mon ordinateur, j'ai un prétexte en or pour aller me coucher très tôt. Pour lire, certes, mais au lit. D'ailleurs, j'y vais de ce pas.

(Mais non, je ne vais pas passer ma nuit dessus. On me demande de "jeter un coup d'oeil". Donc je vais lire cent pages, parcourir la suite en diagonale, et lire les 50 dernières pages. D'habitude je n'aime pas faire ça, mais là, je n'ai pas le choix !)
(Mais non, je ne vais pas m'endormir dessus. Quel que soit mon niveau de fatigue, je ne m'endors jamais sur un bon roman. Si je pique du nez, c'est que le roman n'est pas si bon que ça : un critère infaillible...)
(Mais non, cet éditeur n'est pas un esclavagiste. Il ne m'a presque jamais fait ce coup-là, d'ailleurs. Il est débordé, lui aussi, voilà tout...)

2 commentaires:

  1. alors le nez a piqué ou....;?

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    1. Non, je l'ai lu presque intégralement jusqu'à 2h du matin, tout en me levant toutes les quelques minutes pour aller voir un enfant fiévreux !

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