dimanche 28 mai 2017

Quatre jours bien remplis

Fin de ce pont de quatre jours où rien ne s'est passé exactement comme prévu. Mais où, finalement, tout s'est bien passé.

Le spectacle de danse de Miss Thing One le jeudi. Ma gamine était souvent légèrement en retard par rapport aux autres, mais il faut dire que c'était la plus jeune du groupe. Et puisque ça lui plaît assez pour qu'elle ait envie de continuer, on remet ça l'année prochaine !

(En bas, ce n'est pas une mère folle de fierté, mais la prof de danse.)
Le voyage à Rouen le vendredi et samedi, avec une nuit dans une auberge de jeunesse très sympa et propre, avec un tour de la ville en petit train touristique (pour reposer les gambettes), un passage par le musée des Beaux-Arts (thème : "De Caravage à Monet, histoire de la peinture européenne, introduction". Résumé : plus ça avance, moins il y a de Jésus et de Zeus, et plus il y a de paysages et d'autres trucs.), un petit tour par la cathédrale où quelqu'un jouait de l'orgue pour de bon ("L'un des instruments les plus sonores qui existent", ai-je avancé. "Moins que le cor des Alpes qui peut s'entendre à cinq kilomètres", m'a rétorqué le Grand, qui a toujours quelque chose à objecter à tout. "Peut-être, mais essaie un peu de jouer un requiem avec un cor des Alpes", ai-je répondu, ce à quoi il n'a rien trouvé à redire, na.), une visite au "Panorama XXL" qui présente une immense fresque à 360°, avec son et lumière, replongeant le spectateur dans l'ambiance de Rouen en 1430 (à l'époque de Jeanne d'Arc) (très impressionnant, surtout pour les enfants), une balade le long de la Seine, et puis deux pique-niques dans un parc et un dîner de pâtes préparées dans la cuisine de l'auberge de jeunesse, ce qui nous a permis d'éviter les restaurants et de limiter le prix du séjour.

L'auberge de jeunesse, dans une ancienne teinturerie

– Y a plein de maisons avec poitrine apparente, maman, m'a dit Mr Thing Two.
– Poutre, mon amour. Poutres apparentes.

Après le pique-nique, on apprend à faire la roue.
(Je suis très fière, j'y arrive encore)

Il faut que quelqu'un parle à cette famille des triporteurs !
Le spectacle au Parc Floral aujourd'hui, "Mais il est où le do", par la compagnie des Châteaux de Sable, une pièce jouée avec des marionnettes par trois acteurs / musiciens (aux instruments parfois étonnants) sur le thème des chansons traditionnelles de notre enfance, spectacle qui a bien plu à mes gamins (même au Filou, qui a bien compris l'intrigue) ; et puis un peu de toboggan, et puis un peu de bac à sable, et puis un trajet à six en triporteur, car ma sœur était venue nous rejoindre avec son bambin, et j'ai réussi à la transporter en plus de mes trois gamins ET de la poussette, ce qui prouve une fois de plus la supériorité du triporteur sur les voitures de taille classique dans lesquelles on ne peut caser que cinq personnes (et en plus, j'ai fait mon sport de la semaine).

C'était un méchant roi qui avait volé le do d'une clarinette
pour empêcher Jeannette d'épouser son ami Pierre...


Bref, des bonnes journées, malgré l'absence de Darling. Des vraies journées en famille, dans la bonne humeur. Peu de disputes ou de râleries, beaucoup de bons moments, de rires et d'émerveillements : des futurs souvenirs précieux, j'espère...

4 commentaires:

  1. Contente que vous ayez eu un week-end ensoleillé et riche en découvertes dans la ville de mon enfance. Les maisons à poitrines apparentes, ça va faire ma journée.
    Je n'ai jamais su ni faire la roue, ni siffler (et pourtant j'ai essayé, on m'a montré, on m'a expliqué, rien n'y a fait) et ce sont, encore maintenant (à 64 ans) deux grands regrets (c'est là qu'on voit à quel point j'ai eu une vie dure).

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    1. Et moi, je n'ai jamais su rouler les R. Il y a des grandes tragédies, comme ça, dont on ne parle pas assez.

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  2. En parlant de maison à colombins, on évite les lapsus.
    Ah... zut! Colombages.

    Le musée des beaux-arts de Dijon est pareil. Il y a beaucoup d'art religieux de style flamand à l'entrée. Il faut se forcer à les passer, sans quoi on est déjà fatigué pour la suite.

    Tu as pu mettre ton transporteur dans l'espace TGV?! Ca doit être grand alors. D'autant que je ne pense pas que le triporteur puisse être rangé à la vertical sur les espèces de rail.

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    1. Ah non, le triporteur ne rentre absolument pas dans le TGV - il ne passerait même pas par la porte, et il est bien trop lourd pour être hissé ! C'est d'ailleurs mon grand regret à chaque fois qu'on part en vacances... Le triporteur, c'était au Parc Floral à Paris (de toute façon, ma sœur et son petit bonhomme n'étaient pas à Rouen avec nous).

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