Certains clichés ne sont pas que des clichés. Hier soir, réunion d'une petite association écologiste locale à laquelle j'ai adhéré récemment. Une dizaine de personnes, moyenne d'âge 55 ans (j'étais de loin la plus jeune), quatre femmes. Et sur ces quatre femmes, trois avaient des cheveux gris, dont moi : une seule avait les cheveux teints. Et toutes avaient les cheveux courts.
Comme nous étions en manches longues, je n'ai pas pu vérifier si les autres avaient des poils sous les bras, par contre...
(Pas de question indiscrète, je vous prie)
(Comme je viens de le dire, c'est encore la saison des manches longues)
(Et puis j'ai une capsulite, je vous rappelle : je ne peux pas lever le bras gauche)
(Et s'épiler seulement d'un côté, c'est pire que ne pas s'épiler du tout, non ?)
La vie d'une traductrice, mère célibataire de famille nombreuse
vendredi 10 avril 2015
jeudi 9 avril 2015
Le temps de lire
Je m'étais promis d'écrire un message, hier, même si j'avais un peu de mal à trouver quelque chose à dire (raconter qu'un camarade de classe des Things a couru derrière le Filou dans la rue parce qu'il l'avait pris pour Mr Thing Two, au grand ahurissement de ce dernier qui n'a pas compris pourquoi son copain courait derrière son petit frère ? Soyons franc, ce genre d'anecdote n'intéresse que ceux qui savent à quel point les deux frères se ressemblent, et encore...), et puis finalement... j'ai oublié. Un peu de mal à prendre le temps d'alimenter ce blog, ces derniers temps. Il faut dire que je viens de commencer une nouvelle traduction (400 pages grand format). Et que j'essaie de faire en cette semaine de quatre jour l'équivalent de ce que je fais normalement en cinq. Et que les instits sont en grève aujourd'hui. Et que je continue à aller chez le kiné deux fois par semaine. Et que, euh, et que...
Bon, d'accord, j'avoue, je ne suis pas particulièrement occupée, enfin, pas plus que d'habitude : je travaille le soir mais seulement jusque vers 22h30 ou maximum 23h, j'arrive à abattre le nombre voulu de pages par jour, et je n'ai aucun électroménager en panne ni enfant malade. La vérité, c'est que de manière totalement inconsciente, et sans l'avoir prémédité, j'ai entrepris de relire toute la saga des Harry Potter. Je sais. Mais que celui qui n'a jamais péché me jette le premier sort.
PS : Du coup, pour rester dans le thème, je vous offre mon extrait préféré d'un de mes livres préférés au monde, l'excellentissime Comme un roman de Daniel Pennac :
Bon, d'accord, j'avoue, je ne suis pas particulièrement occupée, enfin, pas plus que d'habitude : je travaille le soir mais seulement jusque vers 22h30 ou maximum 23h, j'arrive à abattre le nombre voulu de pages par jour, et je n'ai aucun électroménager en panne ni enfant malade. La vérité, c'est que de manière totalement inconsciente, et sans l'avoir prémédité, j'ai entrepris de relire toute la saga des Harry Potter. Je sais. Mais que celui qui n'a jamais péché me jette le premier sort.
PS : Du coup, pour rester dans le thème, je vous offre mon extrait préféré d'un de mes livres préférés au monde, l'excellentissime Comme un roman de Daniel Pennac :
Où trouver le temps de lire ?Grave problème.Qui n’en est pas un.Dès que se pose la question du temps de lire, c’est que l’envie n’y est pas. Car, à y regarder de près, personne n’a jamais le temps de lire. Ni les petits, ni les ados, ni les grands. La vie est une entrave perpétuelle à la lecture.— Lire ? Je voudrais bien, mais le boulot, les enfants, la maison, je n’ai plus le temps...— Comme je vous envie d’avoir le temps de lire !Et pourquoi celle-ci, qui travaille, fait des courses, élève des enfants, conduit sa voiture, aime trois hommes, fréquente le dentiste, déménage la semaine prochaine, trouve-t-elle le temps de lire, et ce chaste rentier célibataire non ?Le temps de lire est toujours du temps volé. (Tout comme le temps d’écrire, d’ailleurs, ou le temps d’aimer.) (...)Si on devait envisager l’amour du point de vue de notre emploi du temps, qui s’y risquerait ? Qui a le temps d’être amoureux ? A-t-on jamais vu, pourtant, un amoureux ne pas prendre le temps d’aimer ?Je n’ai jamais eu le temps de lire, mais rien, jamais, n’a pu m’empêcher de finir un roman que j’aimais.
mardi 7 avril 2015
Le Grand est esclavagé
Acte I :
Hier matin, lundi férié, nous décidons de sortir. Le Grand râle, proteste, tempête. Je lui fais miroiter une belle balade sur les berges de la Seine, un pique-nique, un grand soleil, une grande partie de cache-cache aux Tuileries.
— Non, non, je n'ai pas envie ! Et j'ai mal à la jambe ! Et puis il faut que je fasse mes devoirs !
— Tu plaisantes ? Tu n'as pas mis le nez dehors samedi ni dimanche...
— C'est pas vrai, hier j'ai cherché les oeufs dans le jardin !
— Admettons. Tu n'as presque pas mis le nez dehors des deux derniers jours, ne me dis pas que tu n'as pas eu le temps de faire tes devoirs !
— Je pensais que je pourrais les faire lundi !
— Je t'ai dis mille fois de ne pas attendre la fin du weekend pour t'y mettre ! Tant pis, tu les feras au retour.
Acte II :
Contraint et forcé, le Grand fait la balade avec nous. Pendant qu'il discute de la Seconde Guerre mondiale avec son père, je révise les monuments avec les Things. L'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel (celle-là, même le Filou la reconnaît), le Grand Palais, les Invalides, le pont Alexandre III, l'obélisque, le musée d'Orsay, les Tuileries, le Louvre...
— Et ça, là, juste devant le Louvre ?
— L'Arc de Triomphe ! répond Mr Thing Two.
— Sauf que ce n'est pas le même que tout à l'heure, regardez, il est nettement plus petit, et il n'a pas la même forme... Je vous en ai déjà parlé, c'est...
— L'Arc de Triomphe des choux de Bruxelles ?
(Ce qui est nettement plus parlant que Carrousel, hein, d'abord ça veut dire quoi, "Carrousel" ?)
Pendant le pique-nique, le Grand s'amuse comme un fou à chahuter avec les trois autres. Finalement, nous revenons en passant par les Halles. Une partie des travaux sont déjà terminés, ça a l'air très chouette. Nous nous promettons de revenir.
Acte III :
De retour vers 15h, après un bon thé et quelques chocolats de Pâques, tout le monde se repose. Le Filou, qui a sauté la sieste et a marché sans se plaindre pendant sept kilomètres, s'endort sur un album de Barbapapa (littéralement dessus). Darling est allé se coucher. Les Things regardent un DVD. Moi, je range la cuisine et je fais des lessives. (Si ça ne vous fait pas pitié, cette description de la mère qui continue à abattre des tâches ménagères alors que tout le monde comate, c'est que vous êtes sans-coeur) (on négligera le fait que je suis en train de bloguer à 10h et demie un mardi matin alors que tous les autres bossent). Et le Grand...
— Tu joues à la DS ? Mais je croyais que tu avais des devoirs ?
— Non, en fait j'ai vérifié, j'ai presque rien.
(Je le déteste.)
— Bon, tu sais que comme à chaque fin de weekend, tu es censé ranger entièrement ta chambre et la salle de jeu d'ici ce soir ? Avant le dîner, donc avant 19h30 ? Et aussi prendre une douche et te laver les cheveux ? AVANT LE DINER ? Tu m'as entendue ?
— Oui, oui, c'est bon, je ferai tout, promis !
— Je te signale que la salle de jeu est très en désordre, et que je veux absolument que tu la ranges AVANT LE DINER : après, quand les petits sont couchés, ça fait trop de bruit.
— T'inquiète, je m'en occupe !
Acte IV :
A 18h30, il commence à ranger sa chambre. Puis il prend une douche. Puis il fait ses devoirs. Il n'avait pas si "rien" que ça, en fin de compte. Et à 19h30...
— A table !
— Ah, super, j'ai drôlement faim !
— Tu as tout terminé ?
— J'ai rangé ma chambre.
— Et la salle de jeu ?
— Euh, non.
— Alors je suis désolée, tu reviendras dîner quand tu auras terminé. On te garde ta part.
Je suis très fière de moi : j'ai tenu bon malgré les hurlements et claquement de porte. J'ai toujours énormément de mal à punir (et Darling est encore pire que moi). Je crie, je menace, mais je ne mets presque jamais mes menaces à exécution. Je sais, c'est mal, j'en suis parfaitement consciente. Mais moi qui me mets si facilement en colère, je n'arrive pas à rester fâchée assez longtemps pour tenir une punition sur la durée. (Ça me rappelle le père de Manolito, dans Mafalda, qui n'aime pas plus les punitions que les crédits, et qui préfère "les baffes au comptant"...)
Acte V :
20h15, nous avons fini de dîner, le Grand n'est pas redescendu. Je monte et m'aperçois que la salle de jeu est exactement dans le même état que deux heures plus tôt. J'entre dans la chambre du Grand. Il s'est couché, il a fermé ses volets, et il fait semblant de dormir. Si j'avais su, j'aurais mangé sa part de dîner, tiens.
Acte VI :
Ce matin, il commençait à 10h. Il s'est levé à 8h30. Il n'avait pas de douche à prendre : juste des vêtements à enfiler et un bol de céréales à avaler, ce qui doit prendre en tout, disons, vingt minutes en prenant son temps.
La salle de jeu, à votre avis ?
Réponse en images :
Il veut la guerre ? Il l'aura. Je lui ai confisqué sa DS et son ordinateur portable. Et depuis tout à l'heure, je cherche tout ce que je pourrai lui déléguer comme corvées, lui à qui je ne demande guère plus que mettre la table tous les soirs, ranger la salle de jeu une fois par semaine, et très occasionnellement vider le lave-vaisselle. Plier les deux énormes bassines de linge propre quotidiennes, et ranger les vêtements... Laver les casseroles à la main... Changer les draps des lits... Ranger les courses qui me seront livrées cet après-midi... D'autres suggestions ?
(Non, pas le dîner à préparer, je veux un repas correct... Ou alors, je me lance dans un gratin dauphinois XXL et je lui fais éplucher les patates ?)
Hier matin, lundi férié, nous décidons de sortir. Le Grand râle, proteste, tempête. Je lui fais miroiter une belle balade sur les berges de la Seine, un pique-nique, un grand soleil, une grande partie de cache-cache aux Tuileries.
— Non, non, je n'ai pas envie ! Et j'ai mal à la jambe ! Et puis il faut que je fasse mes devoirs !
— Tu plaisantes ? Tu n'as pas mis le nez dehors samedi ni dimanche...
— C'est pas vrai, hier j'ai cherché les oeufs dans le jardin !
— Admettons. Tu n'as presque pas mis le nez dehors des deux derniers jours, ne me dis pas que tu n'as pas eu le temps de faire tes devoirs !
— Je pensais que je pourrais les faire lundi !
— Je t'ai dis mille fois de ne pas attendre la fin du weekend pour t'y mettre ! Tant pis, tu les feras au retour.
Acte II :
Contraint et forcé, le Grand fait la balade avec nous. Pendant qu'il discute de la Seconde Guerre mondiale avec son père, je révise les monuments avec les Things. L'Arc de Triomphe, la Tour Eiffel (celle-là, même le Filou la reconnaît), le Grand Palais, les Invalides, le pont Alexandre III, l'obélisque, le musée d'Orsay, les Tuileries, le Louvre...
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(Cliquez pour agrandir) |
— L'Arc de Triomphe ! répond Mr Thing Two.
— Sauf que ce n'est pas le même que tout à l'heure, regardez, il est nettement plus petit, et il n'a pas la même forme... Je vous en ai déjà parlé, c'est...
— L'Arc de Triomphe des choux de Bruxelles ?
(Ce qui est nettement plus parlant que Carrousel, hein, d'abord ça veut dire quoi, "Carrousel" ?)
Pendant le pique-nique, le Grand s'amuse comme un fou à chahuter avec les trois autres. Finalement, nous revenons en passant par les Halles. Une partie des travaux sont déjà terminés, ça a l'air très chouette. Nous nous promettons de revenir.
Acte III :
De retour vers 15h, après un bon thé et quelques chocolats de Pâques, tout le monde se repose. Le Filou, qui a sauté la sieste et a marché sans se plaindre pendant sept kilomètres, s'endort sur un album de Barbapapa (littéralement dessus). Darling est allé se coucher. Les Things regardent un DVD. Moi, je range la cuisine et je fais des lessives. (Si ça ne vous fait pas pitié, cette description de la mère qui continue à abattre des tâches ménagères alors que tout le monde comate, c'est que vous êtes sans-coeur) (on négligera le fait que je suis en train de bloguer à 10h et demie un mardi matin alors que tous les autres bossent). Et le Grand...
— Tu joues à la DS ? Mais je croyais que tu avais des devoirs ?
— Non, en fait j'ai vérifié, j'ai presque rien.
(Je le déteste.)
— Bon, tu sais que comme à chaque fin de weekend, tu es censé ranger entièrement ta chambre et la salle de jeu d'ici ce soir ? Avant le dîner, donc avant 19h30 ? Et aussi prendre une douche et te laver les cheveux ? AVANT LE DINER ? Tu m'as entendue ?
— Oui, oui, c'est bon, je ferai tout, promis !
— Je te signale que la salle de jeu est très en désordre, et que je veux absolument que tu la ranges AVANT LE DINER : après, quand les petits sont couchés, ça fait trop de bruit.
— T'inquiète, je m'en occupe !
Acte IV :
A 18h30, il commence à ranger sa chambre. Puis il prend une douche. Puis il fait ses devoirs. Il n'avait pas si "rien" que ça, en fin de compte. Et à 19h30...
— A table !
— Ah, super, j'ai drôlement faim !
— Tu as tout terminé ?
— J'ai rangé ma chambre.
— Et la salle de jeu ?
— Euh, non.
— Alors je suis désolée, tu reviendras dîner quand tu auras terminé. On te garde ta part.
Je suis très fière de moi : j'ai tenu bon malgré les hurlements et claquement de porte. J'ai toujours énormément de mal à punir (et Darling est encore pire que moi). Je crie, je menace, mais je ne mets presque jamais mes menaces à exécution. Je sais, c'est mal, j'en suis parfaitement consciente. Mais moi qui me mets si facilement en colère, je n'arrive pas à rester fâchée assez longtemps pour tenir une punition sur la durée. (Ça me rappelle le père de Manolito, dans Mafalda, qui n'aime pas plus les punitions que les crédits, et qui préfère "les baffes au comptant"...)
Acte V :
20h15, nous avons fini de dîner, le Grand n'est pas redescendu. Je monte et m'aperçois que la salle de jeu est exactement dans le même état que deux heures plus tôt. J'entre dans la chambre du Grand. Il s'est couché, il a fermé ses volets, et il fait semblant de dormir. Si j'avais su, j'aurais mangé sa part de dîner, tiens.
Acte VI :
Ce matin, il commençait à 10h. Il s'est levé à 8h30. Il n'avait pas de douche à prendre : juste des vêtements à enfiler et un bol de céréales à avaler, ce qui doit prendre en tout, disons, vingt minutes en prenant son temps.
La salle de jeu, à votre avis ?
Réponse en images :
Il veut la guerre ? Il l'aura. Je lui ai confisqué sa DS et son ordinateur portable. Et depuis tout à l'heure, je cherche tout ce que je pourrai lui déléguer comme corvées, lui à qui je ne demande guère plus que mettre la table tous les soirs, ranger la salle de jeu une fois par semaine, et très occasionnellement vider le lave-vaisselle. Plier les deux énormes bassines de linge propre quotidiennes, et ranger les vêtements... Laver les casseroles à la main... Changer les draps des lits... Ranger les courses qui me seront livrées cet après-midi... D'autres suggestions ?
(Non, pas le dîner à préparer, je veux un repas correct... Ou alors, je me lance dans un gratin dauphinois XXL et je lui fais éplucher les patates ?)
dimanche 5 avril 2015
Pâques 2015
Hier, on a décoré des œufs durs...
(Le jeu : essayer de deviner qui a fait quoi. J'en ai fait un, le Filou aussi,
le Grand en a fait trois et les Things deux chacun)
Ce matin, on a cherché les œufs en chocolat dans le jardin...
Et ensuite, on a partagé le butin.
Bonnes Pâques à tous !
vendredi 3 avril 2015
Une peau basanée
À quoi reconnaît-on qu'un roman en langue anglaise a été écrit par un Britannique et non un Américain ?
Réponse : quand l'auteur décrit un personnage à la peau basanée, il nous explique qu'il a le teint marron foncé "comme du thé".
Ça me rappelle celle qui estimait qu'un dragon avait un museau grand "comme un plateau à thé"...
(En réalité, il y a beaucoup d'autres indices qui trahissent l'origine de l'auteur, mais ce genre de détails m'amuse particulièrement !)
Réponse : quand l'auteur décrit un personnage à la peau basanée, il nous explique qu'il a le teint marron foncé "comme du thé".
Ça me rappelle celle qui estimait qu'un dragon avait un museau grand "comme un plateau à thé"...
(En réalité, il y a beaucoup d'autres indices qui trahissent l'origine de l'auteur, mais ce genre de détails m'amuse particulièrement !)
jeudi 2 avril 2015
Cartes famille nombreuse
Je suis légèrement agacée. Je viens de passer trois quart d'heures à préparer le dossier de demande de cartes de familles nombreuses. C'est un renouvellement, bien sûr, mais il faut un dossier tout neuf, tous les trois ans. Nom du père, nom de la mère, dates de naissance des enfants, justificatifs de domicile, photocopie du livret de famille, et tout le tralala. C'est la troisième fois depuis que nous sommes une "famille nombreuse", c'est-à-dire depuis la naissance des Things. D'après mes calculs, je vais renouveler l'opération quatre fois jusqu'à ce que je n'ai plus "au moins trois enfants de moins de dix-huit ans sous mon toit", donc jusqu'aux 18 ans des Things.
Un dossier transmissible (pour ceux qui le souhaitent) par informatique ? Avec une case "ma situation familiale n'a pas changé" ? Un téléchargement des photos d'identité ? Un calcul automatique de l'âge des enfants et donc de la durée de validité des cartes ? Vous plaisantez ? Non, non : on photocopie à chaque fois le livret de famille, on redonne à chaque fois les prénom et sexe et date de naissance des uns et des autres, sur papier, en écrivant lisiblement pour que le dossier soit ensuite scanné (je vous jure), et ensuite on attend six à huit semaines que les fameuses cartes arrivent, soit nettement plus que pour une carte d'identité, par exemple.
La SNCF, toujours à la pointe du progrès.
Un dossier transmissible (pour ceux qui le souhaitent) par informatique ? Avec une case "ma situation familiale n'a pas changé" ? Un téléchargement des photos d'identité ? Un calcul automatique de l'âge des enfants et donc de la durée de validité des cartes ? Vous plaisantez ? Non, non : on photocopie à chaque fois le livret de famille, on redonne à chaque fois les prénom et sexe et date de naissance des uns et des autres, sur papier, en écrivant lisiblement pour que le dossier soit ensuite scanné (je vous jure), et ensuite on attend six à huit semaines que les fameuses cartes arrivent, soit nettement plus que pour une carte d'identité, par exemple.
La SNCF, toujours à la pointe du progrès.
mercredi 1 avril 2015
Une nouvelle voiture ? (poisson d'avril)
Longue discussion avec Darling, hier soir. Très longue. Je lui parlais de mes vélos quand il m'a lancé "Mais au fond, il serait peut-être temps d'acheter une voiture, non ?". Au début, vous vous en doutez, je me suis énervée. Mais petit à petit, il a démonté tous mes arguments. C'est cher à l'achat ? On prendra un prêt à la consommation. Ça pollue ? Tout pollue, en fin de compte, et puis on ne l'utilisera pas tous les jours. On n'en a pas besoin ? Si, pour sortir tous ensemble le weekend sans se casser les pieds à prendre le RER, et sans se limiter aux 12 ou 15 km de rayon autour de la maison que peut parcourir le triporteur. On ne l'utilisera pas assez pour la rentabiliser, maximum deux ou trois fois par mois et six semaines en été ? Justement, elle s'usera moins vite. Elle va prendre toute la place dans le garage ? On achètera un abri de jardin pour les vélos. C'est dangereux ? Il ne faut pas exagérer, des tas de gens prennent leur voiture tous les jours et n'ont jamais d'accident. C'est de la paperasserie administrative en plus ? Il en prendra en charge une partie, promis. Je suis la seule à avoir mon permis ? Dans trois ans et quelques, le Grand pourra commencer la conduite accompagnée. C'est cher à entretenir ? On fera des économies sur autre chose, par exemple en arrêtant de manger bio...
Conclusion des courses : pourquoi pas. J'ai déjà fait des recherches, et j'ai trouvé que la 7 places la plus économique du marché coûtait autour de 12.000 euros (en version essence). C'est un peu plus cher qu'un biporteur ou un vélo longtail, mais c'est le prix de la liberté !
C'était un poisson d'avril ! Ma véritable opinion sur l'utilité d'une voiture, pour nous, se trouve ici :
Une famille nombreuse sans voiture
Conclusion des courses : pourquoi pas. J'ai déjà fait des recherches, et j'ai trouvé que la 7 places la plus économique du marché coûtait autour de 12.000 euros (en version essence). C'est un peu plus cher qu'un biporteur ou un vélo longtail, mais c'est le prix de la liberté !
C'était un poisson d'avril ! Ma véritable opinion sur l'utilité d'une voiture, pour nous, se trouve ici :
Une famille nombreuse sans voiture
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