lundi 10 août 2015

Love actually

Avec une amie, nous avons joué au petit jeu de "Tu te souviens quand il dit que..." avec nos réminiscences de dizaines de films, aujourd'hui. Et une fois de plus, je me suis dit qu'il y aurait certainement des tas de conclusions à tirer au sujet des histoires dont on se souvient ou pas quelques années après avoir vu Love actually... Comment expliquer que je me souviens très bien, parfois mot pour mot, des scènes avec le vieux chanteur, mais que je n'ai strictement aucun souvenir de l'écrivain et de sa femme de ménage, par exemple ?

dimanche 9 août 2015

Route désaffectée

J'ai fini par la trouver, cette vieille route désaffectée que je cherchais depuis longtemps.
Je suis déçue, il n'y as pas encore de vrais arbres qui poussent au milieu. Mais ça va venir. J'adore voir la nature reprendre ses droits après l'éviction des bagnoles...


vendredi 7 août 2015

Il y a mort dans mortadelle...

(Le titre était une des grandes phrases de ma prof de français préférée)
En ce moment, avec mes trois zigotos en pleine phase scato-sexuelle, je déclenche des tonnes de rires à chaque fois que je parle. Je peux le comprendre dans certains cas, mais ça va un peu trop loin, je trouve...
— Remets bien ta culotte, on voit ton zizi.
— Aaaah ! Elle a dit "zizi" !
— Tu as envie de faire caca ?
— Ah ah ah ah ! Caca !
— Pose tes deux fesses sur la chaise.
— Aaah ! Fesses !
Mais aussi :
— Non, ne va pas là, c'est un champ cultivé.
— Aaaaaaah ! Cul !
— Cette petite ville s'appelle Saint-Nicolas.
— Ah ah ah ! Seins !
— Vous voulez écouter Dorothée ?
— Ah beurk ! Roter !
(J'aimerais croire que ça leur passera, mais l'exemple de Grand ne me rend guère optimiste...)

mardi 4 août 2015

Des bambins à la Chartreuse de Pavie

"Les ados sont vraiment très ados", soupire par texto ma mère, en vacances en Espagne avec le Grand et ma soeur de 14 ans.
Je vois très bien ce qu'elle veut dire.
Ici, avec mes mômes de 3 et 5 ans, j'ai d'autres problèmes. Mais le gros avantage, c'est qu'après un déjeuner ponctué de verres renversés, d'allers-retours aux toilettes, de caprices pour ne pas manger la tomate au milieu des pâtes, de taches sur la robe, de cris et de disputes, quand on arrive devant une superbe église, ils exigent d'y entrer...
(Faut dire, la Chartreuse de Pavie, elle vaut le coup, hein ?)

Éducation musicale

Faire écouter Dorothée, Anne Sylvestre, Henri Dès et Émilie Jolie à ses enfants pendant les trajets en voiture, c'est ridiculement passéiste, c'est carrément de la maltraitance, ou bien peut-on estimer que c'est une initiation au vintage ?

dimanche 2 août 2015

La pinacothèque, Jésus et les gamins

Visite d'une pinacothèque, si si. Les enfants grandissent. On a joué à chercher les vierges à l'enfant, ce qui était peut-être une erreur, parce que cela représentait environ 80% des oeuvres exposées, mais du coup on a joué au jeu des 7 différences ("Oh, là, il boit le lait de sa maman ! Et là, il tient un petit oiseau dans la main ! Et là, on voit son zizi !") (gros succès). Comme il y avait aussi quelques annonciations et crucifixions etc.,  j'en ai profité pour raconter l'histoire de Jésus dans les très très grandes lignes: pour l'instant, ils n'en connaissaient que le début, à cause de la crèche qu'on fait à Noël. Pourvu que Mr Thing Two ne fasse pas de cauchemar cette nuit : j'ai eu beau insister sur la résurrection, j'ai bien vu qu'il avait du mal à avaler cette histoire de clous dans les mains.
Quoi qu'il en soit, c'était chouette, cette sortie de grands avec ces trois petits...

Le Filou dit non (gentiment)

— Ah, mais bon sang, Filou, tu es pénible depuis que tu es dans ta phase NON !
— Non !
— Eh bien moi je te dis que si. Quand on te demande quelque chose, tu ne peux pas au moins répondre non plus gentiment ? Essaie un peu, pour voir. Tu veux un yaourt ? Dis-moi non gentiment.
Lui, sourcils froncés, voix furieuse :
— Non gentiment.