mercredi 30 décembre 2015

La Défense : cartes postales

Décidément, j'aime bien ce quartier complètement différent du centre de Paris ou de ma banlieue pavillonnaire. Rien de tel pour une promenade bien dépaysante...

(Cliquez sur les photos pour les voir en grand)






mardi 29 décembre 2015

Virus et pollyanneries

J'ai passé la journée à me répéter en boucle "ça va passer, ça va passer, ça va finir par passer". Et c'est vrai, ça va passer, hein, dites ?
Alors, sans transition :

- Je suis contente parce que même s'il faisait gris ce matin, le soleil a pointé son nez entre deux nuages cet après-midi, ce qui m'a permis de faire la sortie en vélo promise aux Things, et les ados nous ont accompagnés sans trop râler ;
- Je suis d'ailleurs contente que Darling soit malade lui aussi, parce que même si ça ne rend pas vraiment mes nuits plus douces ni mes journées plus faciles, ça me permet de sortir à l'heure de la sieste du Filou, sans quoi nous deviendrions tous chèvres ;
- Je suis contente parce que le Filou a eu aujourd'hui deux plages d'une heure pendant lesquelles il était presque comme d'habitude, et il n'a dépassé 40° que trois fois, et il n'a pas du tout vomi, et il a même avalé deux compotes et une demi-banane, donc je prends ça comme un signe de guérison (plus ou moins) prochaine ;
- Je suis contente parce que je n'ai plus le temps de manger ou presque, et que ça compense un peu le fait que j'ai encore moins le temps de faire du sport ;
- Je suis contente d'avoir une machine à laver qui peut expédier 10 kg de linge d'un coup ;
- Je suis contente parce que malgré la fatigue, j'ai regardé La cage aux folles avec les ados ce soir, et ça les a beaucoup fait rire (bon sang, quelle performance d'acteur !) ;
- Je suis contente parce que pour l'instant, les Things ne semblent pas avoir chopé le virus qui a terrassé leur petit frère et leur père ;
- Je suis contente de ne pas attacher d'importance particulière au réveillon, puisque nous n'allons très probablement pas le fêter ;
- Je suis contente de ne pas avoir une traduction urgente à rendre pour le 4 janvier, et de pouvoir passer ces journées loin de mon ordinateur sans avoir ce stress supplémentaire ;
- Je suis contente parce que dans cinq jours, les écoles rouvrent leurs portes ;
- Je suis contente parce que dans un mois, je vais partir quelques jours en voyage pour des raisons administratives et professionnelles, et ça va bien me changer les idées ;
- Je suis contente, comme toujours – et c'est toujours une des premières choses auxquelles je pense quand je cherche de bonnes raisons de me réjouir – de ne pas avoir de gamins ayant de réels problèmes de santé ou problèmes psychologiques. Bon sang, pourvu que ça dure, et j'accepterai toutes les angines otites gastro grippes et compagnie sans me plaindre. Enfin, sans trop me plaindre.

Pollyanna a raison : finalement, ce n'est pas si difficile de voir le bon côté des choses, n'est-ce-pas ?

lundi 28 décembre 2015

Tant qu'on a la santé...

Darling est malade, si malade qu'il n'a pas pu retourner au boulot aujourd'hui et qu'il ne sort plus de son lit, ni de jour, ni de nuit.
Le Filou est malade, si malade qu'il dépasse 40° au moins deux ou trois fois par jours depuis quatre jours (oui, depuis Noël, donc), qu'il vomit, qu'il frissonne et claque des dents, qu'il ne mange strictement rien, qu'il ne dort la nuit que par tranches de 20 minutes.
Par bonheur, je ne suis pas malade, moi. Je suis donc tout à fait en état de me lever 20 à 30 fois par nuit, d'assurer les quatre repas par jour des sept personnes qui sont actuellement chez moi à temps plein (plus la vaisselle, les lessives, etc.), de faire une virée à la piscine avec les Things qui s'ennuient, d'emmener les malades chez le médecin en triporteur, et de ranger la maison et faire les courses par Internet après avoir couché tout le monde, avant d'affronter ma quatrième nuit-presque-blanche d'affilée.
— Tu as vraiment de la chance d'être toujours en bonne santé, me dit Darling.

(Soupir)
(En vrai, il a raison, parce que si j'étais malade, je serais bien obligée de faire tout ça quand même...)
(Demain, une liste de pollyanneries, d'accord ?)

dimanche 27 décembre 2015

L'Avare au Théâtre Michel

Après plus de 48h passées en compagnie d'un petit bonhomme malade comme il l'a rarement été (faible, geignard, amorphe, et malheureux comme les pierres), après une nuit épouvantable où j'ai dormi maximum deux heures, assaisonnée de fièvre à 40,2°, de vomi, de cauchemars, etc., quelle était LA sortie que je n'étais pas si certaine de vouloir faire ?

(A part un aller-retour en une heure et demie chez ma sœur pour nourrir son chat "et lui tenir compagnie parce qu'il doit s'ennuyer tout seul, le pauvre minet", et manquer de me faire griffer par l'animal qui, après avoir férocement craché, s'est caché sous un meuble d'où il n'est pas ressorti.)


Réponse : accompagner deux ados voir un pièce de Molière, en les arrachant à leurs écrans respectifs (smartphone et tablette), et en sachant déjà qu'on n'aura pas le temps de dîner.

C'est peu dire que je redoutais les râleries.
Eh ! bien, j'avais tort.

L'Avare au théâtre Michel, mis en scène par J.P. Daguerre, c'est super. Vraiment excellent, très très drôle (j'ai rarement autant ris devant une pièce du répertoire classique !), animé, rebondissant, et si je ne dis pas "jubilatoire", c'est parce que j'ai peur qu'on me croie contaminée par Télérama (qui accorde trois T bien mérités à cette pièce, d'ailleurs).

"Montre-moi tes mains ! Les autres !"
Personne n'a râlé, les ados ont à peine moins ri que moi, et le Grand a même demandé si on pourrait revenir voir les autres pièces présentées par la même troupe. En mangeant nos sandwichs Prêt-à-manger (délicieux) dans le RER, au retour, nous étions tous les trois de très bonne humeur. Et en prime, nous allons nous coucher à une heure très raisonnable, grâce à la séance qui commençait à 19h et au jeu mené tambour battant, sans aucun temps mort. Bonus : c'est très loin d'être hors de prix.

Promis, juré, le théâtre Michel, on y retournera.

samedi 26 décembre 2015

Un repas de réveillon pas vraiment inoubliable

Alors, il faut bien l'avouer, nous avons eu repas de réveillon plus réussi. Nous avions eu l'idée de faire un buffet plutôt qu'une énorme tablée pour 19 personnes, et nous avions préparé :
- des cakes saumon/poireaux qui se sont avérés un peu secs, corrects-sans-plus ;
- une salade lentilles/quinoa/saumon fumé/noisettes qui avait l'air délicieuse sur le papier mais qui, en fin de compte, était un peu trop bonne-pour-la-santé pour être vraiment bonne ;
- des mini-croissants au fromage et au lard qui n'étaient pas mauvais mais pas non plus à se rouler par terre (en fait ils étaient bien meilleurs quand j'en avais goûté un quelques heures plus tôt, à peine sortis du four) ;
- un christmas pudding réalisé à la demande insistante du seul membre de la famille qui n'a pas pu venir, et que personne d'autre n'a vraiment touché (l'un des seuls qui s'y soient hasardé a ensuite déposé son assiette pleine discrètement au milieu des santons de la crèche) (comment pourrais-je lui en vouloir alors que je n'aime pas ça moi-même ?) ;
- des pannacottas (pannecotte ?) tout à fait quelconques ;
- une bûche Picard même pas en forme de maison.
A cela venait s'ajouter trois foies gras récupérés chez ma grand-mère dont l'un s'est avéré être un pâté de campagne, de la charcuterie également assez quelconque... et puis, cerise sur le gâteau, les personnes chargées d'apporter le plateau de fromages l'avaient oublié à la maison. Du coup, pour ne pas arriver les mains vides, ils se sont arrêté dans la première supérette venue et nous ont régalé d'un camembert Président, une bûche de chèvre, un Caprice des Dieux et un Babybel. Il paraît que nous avons échappé de peu aux Vaches-qui-rient.
Ah, et j'oubliais de dire qu'après la première bouteille, personne n'a pensé (ou osé réclamer ?) davantage de champagne. Une seule bouteille pour une bonne douzaine de buveurs, même en y ajoutant ensuite deux bouteilles de vin, ça n'a pas dû griser grand-monde. Du coup nous avons encore deux bouteilles au frigidaire. En plus de ce qui reste des cakes, de la salade quinoa/lentilles/etc., du christmas pudding, et du fromage. J'ose croire que d'ici demain soir, nous en serons venus à bout (des restes, pas du champagne) (La charcuterie, les gamins s'en sont chargés) (et ensuite ils ont eu soif toute la nuit).

Bon, mais qu'importe, après tout ? Parfois c'est réussi, parfois... moins. On se rattrapera l'année prochaine. En attendant, nous avons eu l'occasion de nous voir, de plaisanter, de nous extasier sur la dernière petite merveille de la famille (mon neveu tout neuf n'avait encore jamais autant tourné de bras en bras, je parie), de faire peur à la prochaine jeune maman ("Mais oui, c'est normal s'il pleure comme ça, tous les enfants en font autant à la tombée de la nuit, pendant deux ou trois heures, mais vers six mois ça commence à aller mieux"), et personne n'a renversé le sapin, donc on peut dire que c'était une soirée plutôt chouette, non ?

vendredi 25 décembre 2015

Cadeau d'ado insolite

Je me demande combien d'ados trouveront dans leurs souliers cette année une carte Michelin de la bataille de Normandie de juin 1944 ?
Au moins un, en tous cas. Et il est enchanté.

mardi 22 décembre 2015

Vitrines de Noël

Je n'avais pas osé il y a deux ans, pas eu l'occasion l'année dernière, mais cette année, c'est fait : nous avons emmené les trois petits voir les vitrines animées. Celles du Printemps sur le thème du conte, et celles des Galeries Lafayettes sur le thème de "Noël sur une autre planète" (robots, extra-terrestres, tout ça) (toute ressemblance avec un film ayant déjà fait des millions d'entrée en moins d'une semaine ne serait qu'un coup de bol fortuit).


C'était chouette, même si c'est totalement inphotographiable pour cause de reflet dans les vitrines.


Ensuite, sur l'insistance des petits, nous avons pris notre courage à deux mains et nous sommes entrés. Bon, à 10h du matin, il n'y avait pas encore trop de monde. L'occasion d'admirer la magnifique et gigantesque décoration des Galeries Lafayettes...


... et même de rencontrer un personnage mythique.


Oui, je sais, nous sommes des parents formidables, incroyablement dévoués à notre progéniture.
(Et surtout, ça fait une sortie à la fois sympa pour les gamins, et gratuite) (ne perdons pas le sens de réalités)

Prochaine étape : le marché de Noël des Champs-Élysées. Même pas peur.