vendredi 2 août 2013

Double journée de travail (inversée)

Dix heures du soir. Je viens de coucher les gosses. C'est la fin d'une journée remplie de bruits, de cris, de corvées, de responsabilités, de fatigue. Une demi-heure pour prendre une douche, ranger la maison, faire la vaisselle. A onze heures et demie, je me coucherai et je commencerai une nuit remplie de cauchemars, de soifs nocturnes, de chutes du lit, de piqûres de moustiques, voire de fièvre à 40,2° et de vomissements (mais plus de crises d'asthme ni d'hypoglycémie depuis le départ du Grand et de Darling).

Il me reste une heure. Je prends un verre ? Je lis ? Je téléphone à quelqu'un ? Je regarde les étoiles ?

Non : comme pendant la sieste, je bosse sur cette traduction de 400 pages à faire pour fin septembre et que je n'aurais jamais dû accepter...

(Oui, je sais. Mais vous feriez quoi, vous, si une éditrice vous disait "Tiens, une auteure connue, une série de trois ou quatre volumes, 8000 euros chacun, ça te va ?" Vous lui parleriez déménagement et vacances ?)

3 commentaires:

  1. Ce que j'en dis ? À quoi servent des invités, si ce n'est à faire la vaisselle et ranger la maison ?

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  2. Dans cette même situation, y a deux ans, j'ai accepté comme toi, ça m'a bousillé mes vacances,j'ai abordé la rentrée crevée, l'année a été pourrie, du coup, quand le cas s'est représenté l'année dernière, oui, j'ai refusé en expliquant que j'étais en vacances, non mais !

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  3. 4F : Bien vu ! Je n'ai pas souvent touché l'éponge, pendant ces quelques semaines...

    A. : La voix de la sagesse... Mais je viens de déménager, j'ai plein de travaux à faire, et un prêt-relais qui court toujours... J'ai craqué !

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