lundi 6 février 2017

Ski, météo et repos

Vacances, donc. Troisième jour, déjà, sans compter le jour du voyage. Tout va bien. Je suis mon programme à la lettre : je dors, je lis, je sors, je skie.
- Je rattrape petit à petit mon sommeil en retard avec de belles nuits complètes, même si les cours de ski où j'ai inscrit les trois petits interdisent toute grasse matinée au-delà de 7h du matin.
- J'ai retrouvé avec bonheur mon kindle et même de vrais livres en papier que je lis pour le plaisir, sans être payée.
- Je vois la lumière du jour, à défaut de celle du soleil qui est remarquablement absent, ces derniers temps.
- Et je me suis déjà aventuré deux matinées sur les pistes. Pas très longtemps à chaque fois, cependant, car la météo est vraiment contrariante (j'ignorais qu'il pouvait y avoir du brouillard ET de la neige ET du vent en même temps : le vent n'est-il pas censé chasser au minimum le brouillard ?). Disons que c'est un peu comme skier les yeux fermés. On ne voit pas le relief. Ni la couleur des piquets sur le bord de la piste. Ni même la piste, d'ailleurs.
C'est comme ça que j'ai fait une chute spectaculaire, enfoncée dans 40 cm de poudreuse, car je n'avais pas vu que je sortais de la piste. Bien entendu, je ne me suis pas fait mal, mais j'ai passé cinq bonnes minutes à essayer de me sortir de là : mes skis étaient tellement enfoncés dans la neige que je n'arrivais plus à extraire mes jambes, sans compter que j'avais la tête en bas (une chute spectaculaire, je vous dis), ce qui ne facilitait pas la manœuvre. J'ai vraiment cru que j'allais devoir héler un skieur pour m'aider (encore eût-il fallu que je les vois arriver, alors qu'on n'y voyait pas à trois mètres). Finalement, j'ai réussi à faire levier avec mon bâton et je me suis épargnée ce ridicule. Quoique...

Bref, des conditions météorologiques assez difficiles, et j'espère seulement que les petits ne seront pas dégoûtés du ski. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'au lieu d'être enfermés dans un deux pièces de 25m² toute la journée en dehors des heures passées sur les pistes, nous sommes dans une grande et belle maison où nous sommes logés gratuitement. Certes, cela signifie des allers et retours parfois longuets ou pénibles, mais nous pouvons rester à l'intérieur l'après-midi sans devenir fous. Et il y a même une cheminée.

Dans l'ensemble, tout va bien, donc. Et surtout, je suis très heureuse de me reposer enfin. C'est tellement inhabituel que je me sens parfois étrangement désœuvrée. Impression visiblement partagée : l'autre jour, Mr Thing Two est arrivé dans la pièce alors que j'étais assise sur un fauteuil sans rien faire (si, je vous jure) (j'hésitais entre aller chercher mon livre ou me faire un thé d'abord). Il m'a regardée avec des yeux ronds, et d'un ton stupéfait, il m'a demandé :
— Mais maman, tu t'ennuies ?
Ben quoi, cinq minutes par an, j'ai le droit, non ?

2 commentaires:

  1. "Je dors, je lis, je sors, je skie. Je dors, je lis, je sors, je skie. Je dors, je lis, je sors, je skie. Je dors..."
    Je crois qu'on pourrait faire une chanson TRÈS dansante avec cette phrase. Je ne me lasse pas de son rythme... ^^
    (Et puis bonnes vacances !)

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  2. Chouette que tu arrives à te reposer et à te changer les idées. Malgré le temps...
    Belle fin de semaine :-)

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