samedi 1 avril 2017

Questions de gares

Nous allions en train de Paris à Lyon, le Grand, les Things, et moi. Arrivée prévue à Lyon Part-Dieu à 21h. Mais l'ami chez qui nous allions loger m'avait dit que la gare de Lyon Perrache était plus proche de chez lui, et j'avais vu que le TGV allait à Perrache, puis à Saint-Étienne. Quand nous sommes arrivés à Part-Dieu, j'ai donc dit aux enfants de remettre leur chaussures, mais de rester assis.
Le train s'est arrêté, les voyageurs ont commencé à descendre, puis d'autres ont commencé à monter.
Et puis, va savoir pourquoi, un doute m'a traversée.
Je suis descendue (c'était un duplex ) et je me suis renseignée.
Et c'est ainsi que j'ai appris que j'avais mal compris. Le TGV était double. Une moitié continuait jusqu'à  Lyon Perrache, et s'y arrêtait. L'autre moitié allait de Lyon Part-Dieu à Saint-Étienne sans s'arrêter. Celle dans laquelle nous étions.
Je ne suis JAMAIS sortie aussi vite d'un train que cette fois-là, avec deux valises, quatre sacs à dos, quatre manteaux, et deux enfants aux lacets encore défaits, au milieu du couloir encombré de gens qui entraient avec leurs bagages.
(Heureusement que le Grand était là) (Bon sang, quand je pense que j'ai failli me retrouver à Saint-Étienne où je ne connais personne, à 10h du soir, avec les gamins crevés, j'en ai des sueurs froides.)

2 commentaires:

  1. Ouh là là, c'est terrible. Il y a toujours des finesses.

    De mon séjour Erasmus, j'ai retenu qu'un petit dialogue avec le premier venu permet d'éviter bien des problèmes.
    Un humain va bien plus vite au but qu'une brochure incomplète. Et puis ça vous évite de mariner dans votre jus "j'ai un doute, mais je suis inhibé pour commencer la conversation".

    Ca donne souvent ça : "C'est bien le train qui va à ...". Blablabla. "Vous descendez aussi à ...! Moi aussi. Si je me suis endormi sans le vouloir, n'hésitez pas à me réveiller". Ou, à une 2ème personne : "On arrive à la gare du centre-ville ou à une gare décentrée? Où est la navette de bus, c'est bien indiqué? Est-ce que vous êtes d'ici, est-ce que je pourrai vous suivre?"

    Des fois que j'ai pris l'autre train sur le quais. Ou le TGV à la place du TER. Ou le RER qui va dans l'autre direction...

    RépondreSupprimer
  2. Et tu n'as jamais eu une main dans la figure, Julien, après le "est-ce que je pourrai vous suivre ?" ;-)
    En attendant, je m'imagine à ta place (quatre enfants dont des twins moi aussi) et je frémis ! La panique en constatant que le train ne s'arrête pas, le contrôleur qui exige un supplément et la seule solution de l'hôtel de la gare avec les marmots épuisés... Brrrr !

    RépondreSupprimer